Et moi alors ?

Maman au boulot VS Maman au foyer

Hello lecteurs !

C’est vendredi soir, et je suis épuisée de ma semaine passée à caser 32 heures de tâches dans 24 heures de journée. C’est le lot des mamans au boulot !

Il y a 6 mois, c’était aussi vendredi soir et j’étais aussi épuisée de ma semaine dédiée à 300% à ma fille alors que ma jauge de patience était à 0%. C’est le lot des mamans à la maison !

Ce soir, j’ai envie de comparer le quotidien des Mamans Au Boulot (les MAB) et de celui des Mamans Au Foyer (les MAF), parce que c’est un sujet qui suscite beaucoup de rancœurs et d’incompréhensions, alors que dans les deux cas il y a des mamans qui se défoncent pour faire au mieux ce qu’on attend d’elles…

J’ai été MAF, je suis MAB et je pense que je redeviendrai MAF à un moment dans ma vie, alors je me sens la liberté de me risquer sur cette pente glissante 🙂

D’ailleurs je reconnais que je suis moins fatiguée et plus équilibrée dans ma tête depuis que je retravaille. De la part celle qui ne se réalise pas au boulot et qui adore son rôle de maman… c’est dire si les MAF font un boulot du tonnerre, à l’insu de toute la société 😉 A côté de ca, je suis plus stressée et plus tiraillee depuis que je suis MAB…

C’est parti pour un petit MAF VS MAB, avec comme seul but de partager ma vision d’un quotidien intense, rempli de joie mais aussi de difficultés et de mieux faire connaître l’autre côté de la barrière aux un(e)s et aux autres !

MAB VS MAF

Être MAF c’est ne jamais avoir de RTT parce qu’une MAF n’a pas de mode de garde et qu' »il ne manquerait plus que ça qu’on la décharge de ses gosses« . Être MAB, c’est utiliser ses RTT pour prendre RDV chez le pédiatre/l’allergologue/le kiné et se faire engueuler par son boss parce qu’on se la « coule douce« .

Être MAF, c’est supporter les cris, les hurlements, les sauts, les pleurs, les plaintes, les gémissements, les réclamations, les colères, toute la journée et devoir garder sa patience intact chaque jour malgré des nuits merdiques. Être MAB, c’est supporter le stress, les deadlines, les critiques, les réunions pourries, les chefs relous, les clients exigeants, les horaires contraints, toute la journée et devoir garder sa concentration intact chaque jour malgré des nuits merdiques.

maman au foyer maman qui travaille
Quand j’ai repris le boulot en dormant 3 heures par nuit

Être MAF c’est se lever avant tout le monde à la maison, préparer les grands, courir partout pour être à l’heure à l’école/à la danse/chez l’orthophoniste, au pressing pour papa, emmener belle-maman chez le chiropracteur, accompagner les sorties scolaires, le tout avec le nourrisson dans l’écharpe, faire le ménage chaque jour pour que l’intérieur soit digne d’une MAF, préparer les repas deux fois par jour et nettoyer le bazar qui va avec, repasser les chemises de Mr devant le film, récurer la baignoire sous la douche, se coucher après tout le monde et entendre qu’une MAF c’est être en vacances toute l’année. Être MAB c’est arriver avant tout le monde au boulot pour pouvoir partir à l’heure le soir pour la crèche, bosser sur sa pause déj’, finir des documents à la maison le soir, et entendre à 18h quand tu quittes « T’as posé ton aprem? » ou autre « C’est vrai qu’elle est mère, on peut plus compter sur elle« .

Être MAF c’est avoir un compte en banque dans le rouge et demander de l’argent à son mari pour s’acheter une robe. Et même se justifier sur le ticket de caisse du Franprix… Être MAB c’est avoir de l’argent sur son compte mais jamais le temps pour le dépenser. En même temps, être MAF c’est faire du shopping avec un gosse qui chigne dans la poussette et un autre qui t’apporte une robe blanche avec ses doigts pleins de chocolat. Et être MAB c’est travailler pour gagner plus, payer un mode de garde et des impôts et n’avoir finalement toujours pas de quoi s’acheter la fameuse robe à la fin du mois.

Être MAF c’est se démener tous les jours pour inventer sans cesse de nouvelles activités sympa pour occuper les journées, sans même pouvoir aller faire pipi tranquille, et voir son enfant sauter dans les bras de son père tous les soirs comme s’il avait été au bagne avec toi. Être MAB c’est se démener tout le week-end pour faire pleins de choses avec son enfant et rattraper le temps perdu sans prendre de temps pour soi, et voir son enfant sauter dans les bras de sa nounou/son auxilliaire le lundi matin.  #coeurenmiettes

Être MAF c’est ne jamais oser passer le relais, demander du temps pour soi au papa, se poser le soir après une dure journée de labeur, parce que « tu ne bosses pas, TOI« . Être MAB, c’est culpabiliser chaque fois qu’on passe le relais ou prend du temps pour soi, parce que « déjà que tu bosses et que tu n’élèves pas ton gosse…« .

Être MAB, c’est courir le matin pour arriver à l’heure au boulot, courir le soir pour arriver à l’heure à la crèche et courir les week-ends pour faire tout ce qu’on ne peut pas faire la semaine. Être MAF, c’est souvent voir le temps s’étirer parce qu’on a mille choses à faire mais qu’elles sont infaisables avec un enfant accroché à la jambe et qu’il faut trouver un moyen d’arriver jusqu’à l’heure du coucher sans craquer.

Être MAB, c’est partir avec un handicap lors de ton entretien de fin d’année et accepter de revoir ton augmentation à la baisse parce que « vous n’êtes jamais là aux réunion de 19h…« . Être MAF , c’est partir avec un handicap dans ta vie sociale parce que « vous ne savez pas ce que c’est, vous ne travaillez pas« .

Être MAB c’est jouer à candy crush aux toilettes, boire son café chaud et prendre une pause déj’ au soleil en terrasse une fois par semaine avec les collègues et parler de trucs sympas qu’ils n’impliquent ni poussée dentaire, ni érythème fessier, ni régurgitation. Être MAF c’est profiter de l’extérieur quand il fait beau, aller à Acrochat quand il n’y à personne plutôt que le samedi après-midi et pouvoir dire « oui je suis disponible en semaine » à la secrétaire du pédiatre.

Être MAF c’est pouvoir rester en jogging pas maquillée toute la journée si on a la flemme et pas envie de sortir .. et même sortir en pyjama d’ailleurs parce que je t’emmerde et personne ne me calculera. Être MAB c’est retrouver le plaisir de se pomponner parce que tu vas voir d’autres adultes et que personne ne va te vomir sur l’épaule. Normalement. #potdedépart

Être MAF c’est être la pour tous les progrès, les découvertes, les apprentissages, les petites et les grandes joies, c’est ne rien rater, pas meme les jours dont on se passerait, les jours de grosses bouderies, les jours malades, les jours grognons, les jours sans, les jours de grosses galères, les jours qui s’étirent et où rien ne va, les jours qui partent mal dès le matin, les jours où on voudrait vraiment être un peu seules. Être MAB, c’est ressentir une grande joie chaque soir en récupérant son enfant, se shooter à son odeur qui manque tant toute la journée, profiter à fond des moments qu’on passe avec et culpabiliser un max le reste du temps de toutes ces heures qu’il passe ailleurs, avec d’autres.

Être MAB, c’est pouvoir chaque jour enlever son costume de maman pour reprendre celui de femme et enlever de ses épaules le poids d’une responsabilité parfois écrasante. Pour le reprendre avec joie chaque soir.

Être MAF c’est pouvoir prendre le temps de profiter du présent avec ses enfants, de les regarder jouer et grandir sans penser qu’on est en retard sur le planning.

Être MAB c’est avoir son enfant qui se réveille la nuit pour venir se glisser entre ses parents, parce qu’il ne les voit pas assez en journée. Être MAF c’est avoir son enfant qui se réveille la nuit pour venir se glisser entre ses parents parce qu’il a entendu maman hurler sur papa qu’elle était pas la boniche dans cette baraque et quand est ce que quelqu’un va prendre un peu soin de moi merde.

Être MAB, c’est ne rester jamais assez tard au boulot aux yeux de ton boss et rester toujours trop tard au boulot aux yeux de ton gosse. Être MAF, c’est être au service de tout le monde mais ne rien foutre de ta journée aux yeux du reste du monde.

 

Être MAB, c’est être une femme qui est avant tout une mère.

Être MAF, c’est être une femme qui est avant tout une mère.

Chapeau les filles, on déchire quand même 😉

Ps : les papas, je vous aime aussi et vous êtes top, il y a même des choses que vous faites mieux que nous, mais quand même j’ai l’impression que vous ne vivez pas exactement le même quotidien que nous :p

196 réflexions au sujet de « Maman au boulot VS Maman au foyer »

  1. Bonjour je lis cet article et je reconnais tous les signes qui conduisent au burn out : manque/ privation de sommeil, de repos, de considération pour le travail fourni, être sans cesse interrompue dans ses tâches, être sans cesse soumise à l’imprévu, être multitâche, courir après le temps, l’impatience envers les enfants jusqu’à ne plus les supporter et se coucher en pleurant tellement on s’en veut tout en se promettant que demain ce sera mieux, mais non… et un jour on ne peut plus se lever ni avancer, le corps lâche, il dit stop … mais c’est trop tard. Il faudra des mois/années pour s’en remettre tellement on aura tiré sur la corde, tellement on aura fait, supporté, pris sur nous et satisfait les besoins de notre famille,jusqu’à en oublier nos propres besoins ou pire les nier… alors prendre une pause, même une petite, oser demander de l’aide, ne pas écouter les autres, lâcher prise, remettre en question nos trop dures exigences envers nous -même, c’est juste VITAL. Plus tard, les enfants ne se souviendront pas si la maison était rangée, s’ils mangeaient souvent des pâtes ou des repas simples, mais ils se souviendront de comment était leur maman. Une maman qui prend soin d’elle prend soin de toute sa famille. Vous êtes une excellente maman ! Reposez-vous, prenez soin de vous, vraiment ❤

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    1. C’est toute à fait ceux qui mais arriver il y a 1 an de ça un burn out et je suis sous traitement pour grosse angoise et anxiété du à la reprise de travail après un congé parental de 3 ans et 4 enfants au foyer. Espérant pouvoir me reprendre j’ai tirée sur la corde et mon corps à dit « stop « 

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  2. Bonjour, je n’ai pas pu lire jusqu’au bout, c’est un peu dur de voir la réalité en face. Personnellement je suis MAF et MAB en même temps car je travaille chez moi et je me suis retrouvée dans tout ce que vous dites, ça m’a émue. Merci de montrer à quel point il peut être difficile d’être mère, femme, professionelle et maman à la fois.

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  3. 👍🏼👍🏼
    Je rajoute que comme moi quand on a 2 enfants en bas âge et qu’on travaille en crèche avec un conjoint qui ne rentre pas avant 20h et bien la patience est vraiment éprouvée. Et qu’il faut faire un choix car se rendre compte qu’on a plus de patience avec ses enfants c’est assez dur…..

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  4. Et on pense au Papa qui font pareil ? Je m’occupe de mon fils matin et soir et entre les deux, je suis au boulot. Et je fais quoi le WE ? Ben travaux, jardinerie, etc… Donc, je me vois dans la descrioption (sauf le shoping, c’est plutôt match de foot avec le môme qui te dérange toutes les 5 minutes pour monter un Lego)

    courage, au fil du temps, les enfants sont censés devenir autonome!

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  5. toutes les mères sont passées par là;oui c’est difficile alors une seule solution! !faites vous -bonne soeur un seul maître Dieu ,pas d’enfants les tâches partagées ,les prières la sérénité!les chants .

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  6. je suis MAF et je suis contente que quelqu’un se rende compte, qu’on ne passe pas nos journées à glander ! je ne trouve pas de boulot actuellement mais même si j’adore mes enfants, je serais heureuse de pouvoir retravailler, histoire de voir un peu autre chose, d’avoir un semblant de vie sociale. Et oui MAF c’est du 24h/24, et monsieur qui part très tôt le matin et rentre tard le soir, et qui ne comprend pas que je suis fatiguée 😦 alors que quand je lui laisse les enfants 2h pour aller me détendre comme il dit (en gros je vais faire les courses, y a mieux comme détente), je le retrouve énervé et épuisé, et il me dit  » mais comment tu fais toute la journée ? » A côté de ça, j’ai mal belle-soeur, qui elle bosse, et trouve que ce n’est pas assez bien rangé ou propre chez moi. C’est clair que chez elle c’est propre, déjà elle a une femme de ménage qui vient 2 fois par semaine (donc c’est pas elle qui se tape le ménage), et quand il n’y a personne à la maison de 8h30 à 19h30, c’est sûr que les enfants n’ont pas le temps de salir ou foutre le bordel ! Et oui quand je bossais avant, je me maquillais, je m’habillais correctement et il n’était pas concevable pour moi de sortir sans être maquillée, alors que maintenant j’avoue il y a beaucoup de laisser aller, et je sors souvent sans être maquillée. Quoi qu’il en soit MAF ou MAB, on fait de notre mieux chaque jour, mais ça personne ne le comprend jamais, et c’est pire pour les MAF de s’entendre dire qu’on a le temps, qu’on ne fout rien ! Y a des choses que je trouvais le temps de faire en bossant, alors que maintenant non, j’ai pas un moment. Et bien sûr quand t’es MAF t’ose pas demander un petit moment pour toi, ou qu’on te garde tes gosses quelques heures, parce que tu te dis que justement tu ne bosses pas alors t’as pas le droit de te plaindre. Ce n’est pas facile. Et les papas, il y en a qui réalisent ce que vivent leurs femmes, mais la plupart non ! Merci à vous en tout cas pour cet article !

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    1. Je suis daccord avec vous, c’est le plus difficile dans le boulot de MAF, ce manque de reconnaissance et de valorisation, alors qu’effectivement on ne trouve pas 1o minutes pour soi tant il y a tjrs quelque chose à faire quand on garde ses enfants à la maison … Je pense qu’il faut voir les 2 côtés pour le comprendre 🙂 Chaque position à ses avantages et ses inconvénients et l’idée c’est surtout de dire que toutes les mamans font un super boulot pas facile tous les jours 😉 bonne chance pour votre recherche d’emploi !

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      1. Je ne suis pas tout à fait d’accord. Quand on est MAF on a un tout petit peu plus de temps pour soi et on est moins « fatiguée » au sens de l’épuisement physique. Personnellement je me prenais des petites siestes pendant la sieste des enfants, alors que maintenant au boulot c’est le corps et le manque de sommeil qui fait vraiment mal. Dans ma vie, il n’y a plus qu’une course. J’ai déjà été à deux doigts de m’endormir en voiture le soir… Par contre, ce qui est dur quand on est MAF, c’est le sentiment de non accomplissement, la répétition des mêmes choses jour après jour dans un cadre qui ne bouge pas du matin au soir (et donc, le sol que tu n’as pas lavé est sous tes yeux et te hante du réveil au coucher sans possibilité de coupure ou de fuite, alors que les dossiers empilés du bureau, tu peux les oublier entre 18 et 8h30, et la poubelle non vidée, elle disparait de ta tête entre 8h30 et 18h quand tu bosses), l’isolement social, le manque de reconnaissance, ne serait-ce que du mari qui ne comprend pas qu’on ait besoin de se plaindre aussi et qui trouve vraiment chiante l’histoire éternelle du gosse qui pleure, qui perd son doudou ou qui s’est fait pipi dessus. Bref, ce n’est pas le corps qui crie, c’est la tête, et quand la tête va mal, le corps finit par faire mal aussi.
        Il y a 1 chose qui est vraiment commune aux deux situations et qui plombe la condition féminine, c’est la culpabilité. Avant la révolution féministe, les femmes devaient être mères seulement (certainement pas des professionnelles, et pas trop femmes non plus) ce qui n’était pas franchement, parce que la liberté d’être ce qu’on voulait nous était niée. La société post révolution féministe nous accorde l’accès aux trois choses, mais attend de nous d’être tout en même temps des professionnelles aguerries dévouées 100% à son boulot, des mères parfaites bio écolo allaitante dévouées 100% à l’éducation de leur gosse, et des femmes 100% sensuelles, toujours épilées, bien habillées, maquillées et super épanouie au lit. En dessous de ça, soit t’es pas moderne et a une vision trop traditionaliste de la femme à la maison dépendante financièrement de son mari (einh, elle est ou ton émancipation par le travail?!!), ou une femme faible, paresseuse et mal organisée qui n’arrive pas à gerer le béaba d’un travail ménage enfant tout à fait normal de nos jours, ou une mauvaise mère égoïste qui ne pense pas à ses gosses et leur file d’horribles petits pots carrefour et du lait en poudre et n’a pas la « fibre maternelle », ou une paysanne mal fagotée ou encore une pauvre frigide qui n’a pas compris que un orgasme par jour, c’est la voie vers ta libération (et celle de ton mec). Quand tu est MAF, tu ne fait que la mère et l’épouse parfaite, alors la société te trouve nulle et un peu 19ème siècle. Quand tu est MAB, tu fais tout mais rien bien, alors ton patron te trouve trop mère, tes enfants et la société trop irresponsable et égoïste, et ton mari pas assez femme… Bref, on n’est jamais à la hauteur;

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  7. Pour une fois qu’un article MAF VS MAB est vraiment objectif, juste et ne juge ni les unes ni les autres ! c’est super merci à vous !
    signé : une jeune MAF qui a peu travaillé avant de le devenir ( 8 mois après fin des études ) et qui se fait d’autant plus regarder de travers du coup par certain(e)s ….

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    1. Il semble Jean Louis que vous vous soyez perdu ici , non ? Retourner donc lire un bouquin sur les voitures de sport en vous grattant l entrejambe… Et au passage ayez une petite pensée pour votre propre mère qui comprendra certainement mieux le propos de l article.

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  8. Je me reconnais complètement dans votre bel article … Ma fille à 3,5 ans et mon fils 7 mois j’ai retravaillé lorsque ma fille à eu 2 ans ( c’était très difficile car elle me manquait terriblement ) mais j’ai la chance d’avoir une maman qui garde mes enfants lorsque je boss 👍 retravailler m’a redonné confiance en moi , je ne devais plus aller claimander de l’argent à Mr. et je me sentais femme ❤️ Mnt que mon fils à 7 mois je vais reprendre le chemin du travaille et cette fois sans culpabiliser ( je l’espère !) courage à nous toute , on est des championnes ❤️❤️❤️❤️❤️ Je suis fière d’être une femme 😉

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  9. Bonjour, j’ai aussi été les deux avec trois enfants et un boulot à 40h/semaine plus la pause d’une heure entre midi et deux (consacrées aux courses alimentaires histoire de gagner du temps), plus trois heures de trajets aller retour quotidien (y a pas qu’à Paris que les routes sont saturées).
    Mon bilan est comme le vôtre. A la différence que moi, vu qu’on avait une super ambiance au travail, j’y allais le coeur leger et disait ironiquement « je vais me reposer au taf ».
    Pas de nounous ni de mamie pour s’occuper des petits alors organisation du tonnerre (c’est fou ce qu’un être humain peu accomplir dans une journée). Les weekends étaient consacrées au ménage et lessives (youpi) et le dimanche après midi c’était sieste et glandage pour recharger les batteries pour la semaine suivante.
    Aujourd’hui je ne travaille plus, mes enfants sont ados ou jeunes adultes et je trouve que j’ai encore plus de stress et de travail qu’avant. Là il faut gérer les orientations, les profs absents, les bus en grève, les cantines en grève, le stress des jeunes qui ont peur de l’avenir, les petits copains, les maladies, le stress des sorties du week end, les examens de fin d’année. Bref, si vous pensez être tranquille une fois qu’ils ont grandit, détrompez vous. Quand il suffisait de les nourrir laver, coucher c’était le club med.
    Mais pour conclure, votre analyse est topissime et ras le bol des MAB qui se prennent pour des superwomans et qui considèrent les MAF (celles qui s’occupent à fond de leur progéniture) de feignasse.

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    1. Entièrement d’accord avec vous!
      Il manque ce statut…
      Maman chef d’entreprise….ou comment gérer la maison et les gosses tout en faisant les dossiers, téléphoner à un client, et devoir aller malgres tout sur le terrain parfois…😕😡😨😤
      Courage à toutes!

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    1. Bien sur il sait et le fait. Sauf que quand on est maman au foyer, on se sent obligée et ça semble naturel de faire davantage de taches ménagère puisque c’est un peu notre « travail »… Je me serais mal vue demander à mon mari de nous faire à manger en rentrant à 20h le soir ! Donc c’est naturellement que pour les MAF, le partage des tâches se reduit voire devient inexistant, c’est « naturel » mais ça n’empêche pas que ce soit pesant…

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  10. Très bel article sur le quotidien d’une Maman et avant tout les montagnes russes que subissent ces émotions. je suis MAB et je me sens tellement tiraillée….mais nul choix n’est parfait. Vive les Mamans

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  11. Merci pour cet article qui est très parlant et dans lequel énormément de parents se retrouveront. Les femmes souffrent clairement encore aujourd’hui des clichés et j’en suis le premier navré. De mon côté, je suis PAB, j’ai 3 enfants (7 ans et 2 fois 4 ans) et le soir, c’est moi qui fait la course au périscolaire, aux devoirs et aux repas (madame arrivant du boulot à 19h30). Ma femme et moi avons cette optique du partage des tâches que je déplore chez bon nombre de personnes de mon entourage. Elle s’occupe de la maison, rangement, poussières, sol et des repas lorsqu’elle est là. J’ai pour tâches l’administratif de la maison, l’entretien du jardin, des véhicules du ménage et tout ce qui touche au linge. Je pense que la répartition est pas trop mal et elle permet notamment à chacun d’entre nous de pouvoir se libérer quelques heures de temps en temps pour aller vaquer à d’autres occupations que le boulot ou la garde des enfants. Personnellement, je ne vois pas l’intérêt d’avoir des enfants (et là, je parle pour les papas) si on est absent de 7h00 à 20h00. Donc message aux papas, lorsque vous décidez ou acceptez d’avoir un enfant, faites-en sorte de pouvoir le voir grandir et de vous en occuper.

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    1. Merci pour ce joli partage ! C’est chouette cet équilibre que vous semblez avoir trouvé ! Je dis tjrs à Papa Ours qu’il nous faudrait une répartitions fixe des tâches et des rôles pour que ça roule mieux, mais avec son boulot aux horaires imprévisibles et aux nombreux déplacements c’est impossible ! A bientôt ici j’espère 🙂

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  12. Je suis une MAF.les journées de 24h ne sont pas assez longue faudrait en inventé de 36h. Mon mari est absent plusieurs mois et peu de connaissances autour de moi donc pas le choix c’est système D personne ne viendra t’aider. Et celles qui veulent bien me « soulager » ne serait ce qu’une heure et ben on n’ose pas. Ben oui on ne travaille pas, on a tout le temps pour nous… (Ironie) Je ne veux pas passé pour une maf débordée, fatiguée et qui « dérange » les copines qui ont aussi des enfants et une vie de famille. Je ne veux pas non plus passé pour une feignasse. Et quand monsieur est là j’ai encore plus de travail et le peu qu’il s’occupe de notre nain de jardin c’est pour jouer avec à peine 1h. Me rappelle d’un épisode où je suis sortie pour la première fois faire mes courses tranquille dans bb et au bout de même pas 1h super papa qui me tapait une crise au tel parceque bb hurlait depuis mon départ. Du coup courses écourtées et au pas de charge pour venir à la rescousse. Ce que je voudrais retrouver un emploi ne serait ce qu’à mi-temps. Retrouver un peu de vie sociale. On m’avait proposé un CDI à 3/4 temps mais pas d’ass mat qui veuille parfois commencée à 6-7h du mat ou finir parfois à 22h. Pffff. On m’a même demandé ce que je fais de mon temps libre (rire elle est bonne celle-là) ben euuuh comment dire… hum je suis maman pas le temps pour les loisirs. Je suis une maman je n’ai même plus le temps d’être une femme qui prend soin de soi un temps soit peu. Je m’appelle « la larve en robe de chambre » super topo argh. En attendant être maf et mab ce n’est pas facile. Merci pour votre point de vue objectif. Courage les filles quoiqu’il arrive nous sommes de supers Mamans.

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    1. Bonjour,

      Je suis désolée de voir la souffrance quotidienne sue vous endurez dont une grande partie semble venir du manque de soutien de votre compagnon. C’est peut-être une piste sur laquelle réfléchir. trop de femmes de bonne volonté se trouvent piégée dans un quotidien alors que le compa
      gnon ne prend pas sa part

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  13. Évidemment je me retrouve dans cet article, maman de 2 jeunes enfants et adepte du maternage proximal. J’ai la chance de faire équipe avec un PAF/PAB (pour reprendre l’expression), et malgré notre 80% de temps de travail à chacun nous ressentons ce presque burn out.
    Heureusement, le sourire et le regard pétillant de nos enfants me rappellent que ces journées de « sacrifice » ne sont pas vaines, et que quand je cours après les horaires pour le réveil / crèche / école / boulot / école / repas / école / boulot / taxi / douche / repas / dodo (et là je ne fais pas mention des tétées à la demande et du cododo qui est plutôt du co-veillée), et bien je cours après leur bonheur d’adulte.
    On n’a pas de merci mais si on agit avec son coeur c’est que c’est le mieux pour nos enfants. Et puis ils vont grandir et s’éloigneront de nous car ils seront épanouis, et on se dira qu’on regrette le bon vieux temps où ils étaient jeunes. Alors savourons chaque instant avec eux, le matin, le soir, le week end ou n’importe quand. C’est difficile de ne pas s’oublier pendant cette période, on ouvre une parenthèse pour se consacrer à nos enfants, mais n’oublions pas de la refermer quand ils auront un peu moins besoin de nous …

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  14. Pas d’accord sur certains point , il suffit dune question d’organisation . mais très bel article . maf avant d’être en CDI maintenant je trouvais beaucoup plus de temps avant , pouvais me reposer , je suis quelqu’un de très maniaque donc tout était fait . je suis très organisée . maintenant je suis mab et je trouve beaucoup moins de temps rare que je me repose mais j’arrive toujours à gérer . mab et mas de week end et j’essaie quand même de m’occuper a fond de mon fils . même avec le deuxième as sera pareil . je ne pose jamais de rtt ni rien pour un rendez vous après le boulot . la fin de l’article très bien mais chaque famille est différente . bonne continuation

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    1. Bonjour

      Pour ma part apres avoir exercé un métier stressant et à responsabilité pendant de nombreuses années.
      Je travaille maintenant quand je veux , d ou je veux et développe mon activité sur 54 pays dans un secteur en pleine expansion .. Contactez moi pou en parler
      Je recrute …

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  15. Bonjour étant une ancienne MAF et nouvelles MAB je t’avoue que ton texte es à deux doigts de me faire pleurer par son réalisme 😉. Merci de mettre de si gentil et jolie mots sur nos maux de maman. Super bien écrit.
    Je suis juste désolé de voir des commentaires aussi bête.
    #mamanpower

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  16. Et être MAB solo? Avec ce sentiment de culpabilité constant de ne pas passer assez de temps avec son enfant parce qu’en plus d’avoir des horaires de malade (sans RTT, dans ma branche d’emplois), on est crevée dès le lundi car non seulement on est MAB mais aussi MAF…
    Et comme on se doit de nourrir cette petite bouche, point de répit….

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  17. J’adore 😉 Et j’avoue que pour avoir tout testé, cette année est relativement concluante pour moi en étant MAB à mi-temps et toujours maman à plein temps 😉 C’est, du coup, très épanouissant, j’ai les avantages de l’un et de l’autre sans trop de culpabilité pour le coup. Je souhaite à toutes les mamans d’être heureuse dans les choix qu’elles font pour leurs enfants, leur foyer, leur couple,etc. Leurs premières années de vie de nos bambins sont éprouvantes pour nous mais elles le sont aussi pour eux. C’est généralement nous (parents, les papas comptent aussi bien sur !) qui sommes les piliers de leur propre construction donc on se doit de leur donner des bases solides mais ce n’est pas facile on est bien d’accord. 😉
    Quant aux commentaires désobligeant de certain(e)s, je leur souhaite de trouver l’équilibre et le bonheur dans leur vie de parents (ils/elles ne le sont peut-être pas d’ailleurs) mais je les avertis qu’à force de malveillance envers le reste du monde, un jour c’est « le monde » qui vous le rend bien (qui, parfois, se matérialise en un ados ultra pénible… qui n’est autre que votre propre enfant)
    Belle journée à tous !

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  18. Un peu decue. Les trois quart des mab ne font pas de pause au bar avec les collègues. Je suis mab et pourtant je me lève avant tout le monde et j’emmène belle maman au médecin. Pour la plupart être mab c’est être les tâches de maf + le travail à l’extérieur. Les tâches maison sont les mêmes pour mab ou maf. Seulement moins de temps avec nos enfants !… !!!!!

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  19. Très bon article! Maf depuis 9 ans et sur la voie du Mab mais en free lance donc autre chalenge à savoir combien vais-je être capable de mettre mon activité en priorité par rapport aux besoins du foyer. Équilibre possible? Je le souhaite, car, même si élever de petits êtres n’a pas d’équivalent en terme d’accomplissement, c’est toujours difficile de se dire que ce n’est que cela qui nous définit. Et oui le statut social des Maf est absolument nul!
    Merci et dans l’attente de lire les prochains articles!

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  20. Bonsoir, je suis exactement tout ce qui a écrit 😥
    J’ai été MAB et je suis en ce moment MAF avec petit bout de 5 mois (+une grande de 6ans)… être MAF c’est se lever à 01h48 pour le bib et lire cet article le temps qu’il digère bien avant de le reposer car RGO oblige, et papa ronfle à côté car il bosse dur demain.. être mère H24 c’est ça une MAF qui a un petit bout qui ne fait pas ses nuits et donc de jour comme de nuit c’est un bib toutes les 3h dc faut être opérationnelle la MAF que je suis. .. 😥
    Dur un soir où la grande malade et bébé malade aussi (car qd la gse est malade automatiquement bébé et malade pour que se soit plus marrant 😉) et qu’il faille veiller sur bébé pour qu’il respire bien et daire les allées retour ds la chambre de la grande pour vérifier qu’elle va bien. .. épuisée car on ne réveil pas papa qui bosse le lendemain. . Et pas une MAF… ahlala…. merci pour votre article

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  21. Merci pour votre magnifique article dans lequel je me suis totalement reconnue! J’ai été MAF jusqu’à ce que ma deuxième ait une année, mes deux enfants ont 2 ans d’écart, du coup mon fils a eu sa maman à la maison jusqu’à ses 3 ans… J’ai beaucoup culpabilisé de n’avoir pas été aussi présente pour ma fille que pour mon fils (ils ont maintenant 4 et 6 ans). J’ai vu les premiers pas de mon fils, vecu toutes les premières fois, je lui cuisinais de bons légumes du jardin et m’occupais de lui à 100%… J’ai loupé les premiers pas de ma fille, je venais de recommencer à travailler et j’ai souvent été trop fatiguée pour lui préparer de bons repas cuisinés pendant des heures… C’est vrai que je suis plus fatiguée physiquement en tant que MAB mais je suis aussi plus épanouie, c’est le fait de côtoyer des adultes :-p c’est vrai que les discussions avec bébé sont moins évoluées! Je n’avais pas beaucoup de copines avec des enfants, du coup la plupart travaillait la journée. Je pense qu’il n’y a pas de bonne solution… On fait toutes de notre mieux et l’essentiel est là!

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  22. Moi aussi j’ai été MAF (congés parental de 6 mois) et en gardant 2 enfants non stop (le premier n’allait pas encore à l’école et en étant loin des parents, chéri rentrait souvent le soir et me retrouvait à la limite de la crise de nerfs! A côté de ça, il y avait de super journées où tout se passait bien où j’arrivais à me reposer (je regardait des séries pendant leur sieste), des fois je repassais…Il y avait quand même de bons moments et surtout je ne courrais pas tout le temps. Par contre effectivement le partage des taches n’existait pas on se voit mal demander à chéri de faire des choses alors qu’on était à la maison toute la journée… Maintenant je suis MAB mais à 80% et c’est un très bon compromis, je suis là tôt le soir pour les récupérer à l’école (16h30) et je ne travaille pas le mercredi. Je ne culpabilise plus dans le sens où de toute façon ils sont à l’école… Je vois bien que la petite est quand même fatiguée de faire une journée complète avec cantine alors qu’elle n’a pas 3 ans mais avec le 2eme on prend plus de recul et on culpabilise moins, des fois je la mettais à la crèche le mercredi matin pour pouvoir faire des choses… Par contre la transition mAf /MAB est très difficile, il faut retrouver un équilibre, rerépartir les taches ménagères, parce qu’au début monsieur a du mal à s’y faire et on fait la même chose qu’avant en travaillant en plus! Mais au fil du temps tout se met en place…

    Merci pour cet article qui est très réaliste!

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  23. Quand on n’a pas d’enfants et qu’on voit
    Tous ces articles « merveilleux » sur le fait
    D’être maman, au boulot ou pas, en solo ou pas, les articles sur la figure d’attachement, etc … Franchement ca fait peur et on a peine a croire que ce soit vraiment la « plus belle chose du monde » d’avoir des gosses. En fait tu te ruines la santé et l’esprit jusqu a ce qu ils atteingnent enfin l’âge adulte, et là t’es trop vieux et déglingué pour profiter de la vie sachant qu’en plus il va falloir aussi que tu élèves (un peu quand même) tes petits enfants …. 👍👍 un peu de positif la dedans ? Parce qu’on a tendance a ne nous montrer que les mauvais côtés et en fait toutes les mamans que je connais me disent « fais jamais de gosses » quand elles sont excédées et passent Leur temps a se plaindre de leur situation de maman sur facebook, bref, ca donne pas envie.

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    1. Le rôle de parent est le rôle le plus merveilleux et le plus difficile au monde, et ces 2 adjectifs vont ensemble… C’est parce qu’ils sont la source d’un amour incroyable et inconditionnel, que nous nous inquiétons autant pour eux, que leurs pleurs, leurs crises nous touchent autant, que lorsqu’on est avec eux on peut se sentir vidés de notre énergie à la fin de la journée car on veut tout leur donner, que l’on se fait des noeuds au cerveau sur tout ce qui a trait à l’éducation parce qu’on veut faire au mieux pour ces êtres si précieux pour nous….

      Toutes ces inquiétudes et ces difficultés, on a besoin de les partager pour se sentir moins seuls, pour vérifier que c’est pareil chez les autres, pour se soutenir…

      Et c’est comme tout dans la vie, on a bcp plus tendance à parler des difficultés, des erreurs, de ce qui rate, des maladies, etc… Que de ce qui va bien et qui roule !

      Parcourez mon blog avec plus d’attention, vous le verrez, ce bonheur, cette joie avec ma fille, cet amour qui apporte tant et qui nous transforme…

      Mais si vous cherchez des raisons rationnelles de faire des enfants, il n’y en a pas vraiment ! Vous aurez moins de temps, moins dargent, moins de loisirs, plus de contraintes… C’est un fait. Et on a parfois besoin d’extérioriser. Mais la preuve qu’ils nous apportent bien plus que ca, c’est qu’on continue de faire des enfants en ayant conscience de tout ca !

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      1. Une pensée qui me vient à la lecture de ce commentaire en particulier.
        Avant d’être maman, j’avais lu cet article :

        http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/mieux-vivre/mieux-se-connaitre/il-faut-rire-au-moins-trois-fois-par-jour-conseil-du-medecin-12013

        qui listait les vertus du rire.
        Après ma lecture je m’étais rendue à l’évidence : je ne riais que rarement 3 fois par jour… J’étais tout à fait heureuse, mais je ne trouvais que peu d’occasions/raisons de rire.

        Depuis que je suis maman, et en particulier depuis le 1er éclat de rire de mon fils, je ris tout le temps, je pleure de rire parfois, et ce sont des rires qui durent qui durent…
        C’est certainement la chose la plus contagieuse transmise par les enfants!!!
        Une bonne raison d’en faire non?

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  24. Merci pour cette article je sui MAF, c’est exactement ça quand tu demandes des sous a ton cher mari pour faire les courses tu dois te justifier tout le temps…..
    En plus du soir quand tu te pleins d’être fatigué tu as le remarque du mari « tu n’as rien fait tu n’es pas sorti de la maison alors pourquoi tu es fatigué? » Grrrrrr…….
    En lisant ton article je me sens plus comprise
    Encore merci

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  25. On en parle de la MAB qui prend le temps de poster des billets pour le bonheur des MAF, MAB et autres PAP’s ? A coup sûr, une sacrée MEUF !
    Bravo pour tous vos posts

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  26. Je suis une mab et aussi une maf. Car quand je suis au boulot il n’y a personne à la.maison pour faire les tâches quotidiennes. C est le soir et le weekend qu’ont les fait. Alors moi aussi pas de rtt car si jen ai un j estime qu’il doit être pour ma fille!! Et comme les maf je fais en sorte de satisfaire tout le monde en me pliant en quatre! Alors oui on a pas une seconde car on fait double rôle en une journée mais ça ne me dérange pas et je tire mon chapeau au maf car mon échappatoire reste mon travail que j’aime bcp (fin avec tout les avantages et les inconvénients du taff quoi) Mais jai choisi mon métier alors
    Rester à la maison au quotidien bien peu pour moi ! !

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  27. J’ai voulu mettre un petit commentaire juste pour dire merci grace a cette article je me sens bien et moins seule mère célibataire avec 2 enfants en bas âges tout se que vous avez dit que se soit MAB OU MAF est tout simplement parfait je ne rajoute rien l’article et les commentaires déclare tout je suis soulagé de savoir que c’est de l’épuisement et pas de la haine envers mes enfants que j’aime plus que tout merci vous ne savez pas combien je vous suis reconnaissante car il me suffira de montrée votre article a ceux qui me dise que j’exagère quand je dit que je n’en peut plus. Je souhaite une bonne continuation a tout les parents de cette terre. Courage et plein de bsx!!

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  28. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi les MAF vous demandez de l’argent à Monsieur ? Vous n’avez pas un compte joint ? Vous vous occupez des enfants, de la maison, de tout de tout de tout … vous faites votre boulot, Monsieur fait le sien. La moindre des reconnaissances du papa est d’accepter de faire un compte-joint !!!! C’est la moindre des choses, une contrepartie aussi. Il ramène de l’argent ok mais n’a rien à faire à la maison apparemment. J’ai été MAF et jamais mon homme ne m’a dit on ne fait plus de compte joint. J’ai jamais rien eu à demander si je voulais m’acheter des vêtements, parfums ou autres … Il ne manquerait plus que ça tiens … Pour le crédit de sa voiture il a dû s ouvrir un compte personnel à la demande de la banque (débile d’ailleurs) c’est moi qui avait la carte bancaire, le chéquier et qui gérait les virements sur le compte joint … Et c’est NORMAL !!!! Et petit HS, il gagne 3 fois + que moi bien que sois MAB maintenant et c’est toujours comme ça, je gère tout l’argent et quand il a besoin de la carte bancaire ou du chéquier il prend il me demande pas et c’est normal aussi …

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    1. Je parle de mon cas : nous avons également un compte commun et donc effectivement je n’allais pas à proprement parler lui demander de l’argent pour acheter quelque chose. Mais quand il consultait les comptes, il me demandait à quoi correspondait telle ou telle dépense, non pas pour me contrôler mais pour savoir… Mais personnellement, ça me dérangeait, je n’osais pas dépenser « son » argent pour me faire plaisir. Et parfois je mettais le prix pour des choses qui sont importantes pour moi (ex : alimentation bio ou de qualité) et lui pouvait me faire une remarque sur le fait que ça faisait cher pour des légumes…
      Voici pour mon cas personnel, mais je pense que quelles que soient les modalités pratiques (compte joint ou pas), je voulais faire passer l’idée que l’argent n’est pas à nous, c’est une dépendance pas forcément facile à vivre!

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  29. Bonjour les ami(e)s,
    Ne pensez-vous pas que les mères qui travaillent connaissent aussi l’autre côté de la barrière? On a tous des congés donc on se retrouve tous à la maison un moment, et nous pouvons comparer par nous-mêmes.
    Surtout pour les personnes qui, comme moi, n’ont pas d’autre choix que d’avoir les vacances scolaires comme congés, pas un congé sans les enfants…

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  30. Superbe article, tout est dit, et surtout cela permet de voir les galères de chacune. Finalement ce n’est facile pour personne. Ca me fait beaucoup de bien de lire ça, et de m’y reconnaître complètement (MAF), et de me dire que je ne suis pas folle!! Merci d’avoir mis les mots justes!

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  31. J’ai découvert ton blog avec l’article sur le dodo des bébés et ayant moi même un petit gars de 10 mois qui se réveille la nuit, ça me parle à 100%.
    je poursuis avec cet article au ton très juste, drôle et jamais culpabilisateur et te remercie d’avoir osé le faire pour essayer de réconcilier les deux côtés.
    Une jolie découverte 😊

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  32. Rien a ajouter quoi qu une maman fasse elle est toujours critiquer et cela n est pas pres de changer mais c aussi le meilleur metier au monde que l on soit maf ou mab respect car c epuisant quoi qu il en soit

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  33. Super article comme toujours, qui fait beaucoup de bien à lire. Les 2 rôles sont effectivement très durs, contrairement à notre ancienne vie avant de devenir maman. Le manque de reconnaissance quand on est une MAF est ce qui m’a le plus marquée, et les commentaires du style « pourquoi tu arrives pas à garder la maison en ordre ». Il va où le temps? Aucune idée. Ce qui est le plus gênant, c’est quand cela vient de MAF des autres générations qui elles, avaient 4,5,6 enfants, et trouvaient le moyen d’avoir une maison nickel et de préparer tous les repas santé maison avant même l’invention du micro-ondes, du lave-vaisselle et du sèche-linge. J’imagine qu’elles avaient aussi moins de tentations comme Facebook ou de surfer sur le net pour apprendre les plus récentes découvertes en matière d’éducation ;o) Et puis elles n’ont probablement pas été élevées comme nous qui trouvons normal (voire essentiel) de prendre un peu de temps pour soi et d’avoir des loisirs, elles qui vaquaient à leurs obligations sans broncher et en s’oubliant elles-mêmes. Mais d’un autre côté les enfants remettaient sans doute les mêmes vêtements jours après jours sauf le dimanche (donc moins de lavage, même si la dite-lessive était plus ardue), et comme elles vivaient dans la simplicité (vs la surconsommation de nos jours), il y avait juste moins de trucs qui pouvaient traîner.

    Alors pour moi, le gros avantage quand je suis MAB, c’est de retrouver enfin la reconnaissance, la satisfaction du travail accompli, parce que je suis bien meilleure dans mon métier que pour tenir une maison ou m’occuper des enfants. Mais le gros désavantage, c’est la course folle. Déjà, on survivait quand on en avait deux à l’école et deux à la garderie. Mais avec 3 à l’école, ça en fait un de plus qui doit avoir deux collations santé et un lunch (au moins à la garderie, ils le nourrissait!), juste assez pour que notre lave-vaisselle soit en trop plein alors la vaisselle s’accumule un petit peu plus chaque jour jusqu’à ce qu’on ait la chance de se rattraper. Et #2 vieillissant, les devoirs deviennent plus importants et avec ses difficultés d’apprentissage, ça rend l’exercice assez pénible, même si au moins #1 grandit et elle devient presque autonome avec les siens. Je travaille à temps-partiel depuis quelques années, 6 heures par jour, mais je passe presque 3 heures par jour en transit entre la maison et le travail (avec au milieu école garderie marche bus marche). Et il se trouve que j’aime dormir, donc je vais rarement sacrifier mes heures de sommeil pour rattraper la maison, je me couche en même temps que les enfants. Et un autre de mes besoins, c’est d’aller à mon rythme. Faire tout en 4ième vitesse, ce n’est pas pour moi, je préfère en faire moins, alors des tâches qui prennent 30 minutes à mon mari peuvent m’en prendre le double, je crois bien que les bouddhistes disent qu’une des clefs du bonheur c’est de profiter de chaque instant, plutôt que de vivre dans le futur? Je préfère frotter les comptoirs à ma vitesse plutôt que de le faire en version « plus vite pour en faire plus et ainsi pouvoir faire autre chose après ». Mais le résultat est qu’effectivement, je n’arrive pas à tout faire, et finalement, on finit par courir quand même. Les matins c’est la course pour l’école et le travail. Le soir c’est la course pour vite se coucher pour être en forme pour se lever et ne pas arriver en retard. Ici je suis chanceuse, papa est en charge de l’épicerie, des repas et du plus gros de la vaisselle, et de l’achat des vêtement et jouets (il aime courir les ventes). On a mis la grande de 9 ans en charge de vider le lave-vaisselle. Quelqu’un a mentionné qu’avec de l’organisation, c’est possible d’arriver sans problème. Je dirais qu’il faut plus que ça, comme par exemple faire des choix de vie comme diminuer ses heures de travail, et puis ne pas oublier de s’aider des enfants, il est trop facile et plus rapide de faire à leur place, mais on se tire dans le pied dans le long terme. Un autre choix important de vie qu’une copine a fait il y a quelques années, c’est de quitter la grande ville pour retourner en campagne, où elle ne perd plus tout son temps dans le traffic, même si les emplois sont peut-être moins payants et stimulants pour elle et son conjoint, mais ils y gagnent en qualité de vie. Et puis il y a certaines autres décisions à prendre, maintenant que grande fille a grandit, les cours de judo sont 2 soirs semaine plutôt que le samedi matin. On a décidé de continuer le judo, mais ça n’aide définitivement pas à notre horaire fou de semaine. C’est sûr que même si petite fille de 2 ans adore l’eau, et qu’elle rafollerait sûrement d’un cours de natation avec maman, ce n’est pas moi qui vais lui proposer, même si sa grande soeur a eu ce privilège à son âge. On ne peut juste plus se permettre de courir les cours, aussi intéressants et instructifs soient-ils, avec la grosseur de notre tribu. Tiens, une autre chose que les MAFs d’autrefois avaient moins à se préoccuper, les cours parascolaires. Elles ne considéraient probablement pas que garçon allait manquer un élément vital à son éducation s’il n’apprenait pas le-piano-la-gymnastique-l’anglais-et-le-dessin avant même qu’il soit sortit de l’utérus ;o) Bref, on ne peut juste pas TOUT faire et être parfaite en tous points. Faut décider où l’on met ses priorités. Et cela peut changer au fil du temps.

    J’avoue que j’attends avec impatience le mois prochain quand je redeviendrai MAF pour une autre année ou deux, avec la venue de bébé #5. Pour respirer quelques temps, essayer de me rattraper enfin, et peut-être m’organiser mieux aussi parce que lorsqu’on s’est laissé dépasser, c’est d’autant plus dur d’arriver. Mais malgré que je vois présentement cette période MAF comme un libération, quelque chose dont j’ai grand besoin en ce moment, je sais très bien pour l’avoir vécu que lorsque le temps sera venu de redevenir MAB, je serai heureuse de retrouver enfin une vie à l’extérieur de la maison, malgré la course que cela implique pour moi (et les grands seront plus grands encore, peut-être cela aura-t-il un grand impact puisqu’ils pourront prendre encore plus de responsabilités). Comme la lumière existe parce qu’il y a la noirceur, que l’hiver soulage de la chaleur de l’été, qu’une panne électrique nous fait davantage apprécier notre confort moderne, j’apprécie ce cycle entre MAB et MAF qui jusqu’à maintenant m’a soulagée lorsque mon rôle du moment se faisait trop pesant. Comme dans toute chose, il y a de bons côtés à être MAB et à être MAF, mais aussi des sacrifices à faire dans les deux cas. Et malgré tous les sacrifices, être maman en vaut quand même la peine, je me sentirais problement désoeuvrée sans tous les défis qui viennent avec la maternité! C’est une belle occasion de grandir en tant que personne et se dépasser, en plus de tous les câlins qu’on reçoit en retour :o)

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  34. Merci pour cet article. J’ai été MAF puis de MAB pendant quelques mois et je suis de nouveau MAF, je me suis reconnue à plusieurs moments. J’ai rit et pleuré en lisant.
    Je ne demande pas de médailles mais c’est vrai qu’un peu de reconnaissance, un compliment, un mot gentil ça fait toujours du bien (ou un bisou, même à la purée , de mon petit lutin ).
    Merci encore.
    Bonne continuation à vous

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  35. Bonjour, j’aime vraiment énormément votre article. Maman d’un petit bout de 5 mois et demi, et en congé parental depuis 3 mois, je reprends le boulot dans 15 jours à 60% et j’avoue avoir très peur du regard des autres. Dans un bureau de 35 personnes où à peine 5 ont des enfants dont surtout de grands enfants et où tout le monde est marié à son boulot et fait 60h/semaine, j’ai peur d’être jugée, regardée de travers en partant à 17h pour récupérer mon loulou à la crèche… Beaucoup de choses m’ont fait sourire…ça fait du bien de voir que tout le monde vit la même chose! Merci pour votre super blog!

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  36. Beau post : texte équilibré.
    Je m’y retrouve (ayant été MAB 5 ans et étant MAF provisoirement depuis 4 ans 1/2).
    Le seul reproche que je lui ferai c’est cette phrase « c’est un sujet qui suscite beaucoup de rancœurs et d’incompréhensions » : je n’ai jamais ressenti en moi et pour les mamans autour de moi qu’elles soient MAB ou MAF ces rancœurs ou incompréhensions… par contre qu’est-ce que je les lis dans la presse!!!! Finalement une question : mythe ou pas (les rancœurs et incompréhensions)? ou bien est-ce que certains ne voudraient-ils pas que justement nous en ayons????

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