0-3 ans : S'attacher·Accueillir la vie

Mais pourquoi bébé pleure ?!

En préambule, je voudrais juste dire un grand merci à tous les lecteurs d’Happynaiss qui ont partagé et réagi à mon dernier article sur les MAB et MAF ; c’est une grande fierté pour moi de voir que cet article a trouvé écho auprès de beaucoup d’entre vous ! J’ai aussi reçu quelques avis divergents auxquels j’ai répondu avec plaisir et j’espère que la majorité d’entre vous a bien perçu le message d’apaisement derrière cet article. Le quotidien d’un parent, à fortiori d’une maman, est un quotidien très intense, rempli de joie et d’embûches, et il nécessite toute l’entraide et le soutien possible de la part ses pairs ! Ca passe à mes yeux par une compréhension mutuelle des contraintes de chacun, objectif de cet article :).

Aujourd’hui et dans la série d’articles « se préparer à l’arrivée d’un bébé », j’ai eu envie de faire le point sur les raisons qui font qu’un nourrisson pleure, glanées ça et là au cours de ma lourde expérience en terme de lamentations bébésque et auprès de nombreuses mamans souvent déconcertées par la puissance de la détresse qui anime nos bébés.

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Car c’est un fait dont on ne mesure par toujours l’ampleur avant de le vivre : un bébé pleure généralement beaucoup. Bien-sûr,  il y a toujours des bébés qui pleurent peu et que l’on n’entend pas. C’est comme chez les adultes, certains s’expriment beaucoup et d’autres moins !  Mais dans la grande majorité des cas, les parents passent tous par des moments de grande désarroi face aux pleurs de leur bébé. Avant d’avoir des enfants, on pense généralement que les choses sont simples : il pleure quand il a faim principalement, quand il a mal, éventuellement quand il a les fesses sales. On agit, il se tait, et voilà. Action, réaction. #Parentsquidéchirent.

 En vérité, les nourrissons peuvent pleurer pour une variété de raisons assez impressionnante et cela prend un peu de temps avant de réussir à interpréter leurs pleurs, puisque chaque bébé est différent et que seule l’expérience, la pratique et l’expérimentation du SON bébé peuvent permettre de démêler le pleur de fatigue du pleur d’excitation…n’en déplaisent aux développeurs de Babycriestranslator, l’application sensé interpréter les pleurs de bébé : ils n’ont rien compris à la psychologique bebesque !).

Vous êtes toute jeune maman ? Voici une revue (certainement non exhaustive) de ce qui peut faire pleurer votre nourrisson :

–    Il a faim/soif ! Celui-ci, c’est le plus facile et vous ne pourrez pas le louper. Il commence généralement à une intensité relativement modéré selon les bébés et devient rapidement une vraie sirène si vous n’y répondez pas. N’ayez jamais crainte de ne pas détecter la faim de votre enfant : il ne s’arrêtera pas tant qu’il ne sera pas satisfait !

A savoir quand même que les nourrissons n’ont absolument aucune notion du temps. Ils vivent au temps présent, et se définissent par leurs sensations. Quand ils ressentent la faim, ils sont tout entier la faim. Ils sont incapables de se raisonner avec des représentations abstraites du type « maman finit la vaisselle et elle arrive », « je me calme, ça va venir… ». Donc ça ne sert à rien de le faire patienter exprès pour qu’il « apprenne », c’est une sensation très difficile à vivre pour lui et patienter 5 minutes quand on est nourrisson, c’est comme patienter une bonne heure pour un adulte…

–       Il est fatigué : c’est un besoin difficile à gérer les nourrissons passé les premiers temps où ils dorment beaucoup et partout. Leur sommeil devient instable et ils peuvent dormir profondément et se réveiller dans la seconde s’ils sont posés, faire des micro-siestes car ils ne réussissent pas à enchainer les cycles de sommeil, devenir trop attentifs/stimulés par leur environnement de sorte qu’ils ne réussissent pas à lâcher prise ou ont besoin de beaucoup d’aide pour le faire … On fait alors face à des bébés qui semblent épuisés mais qui ne dorment pas. Et les parents sont tout autant épuisés !

–       Il a besoin de téter/sucer : au-delà de l’aspect nutritionnel, le besoin de succion est un besoin physiologique plus ou moins marqué selon les bébés. Je ne préfère pas lancer le débat sur la tétine, les avis sont trop partagés ! Pour ma part, je ne voulais pas la donner au départ, je l’ai introduite au bout de 2 mois il me semble et aujourd’hui ma fille peut la prendre pour dormir uniquement. Les mamans qui allaitent savent bien que la tétée a aussi cette fonction de réconfort par la succion et peuvent choisir de donner le sein dans ce but. Le bébé peut aussi rapidement trouver son pouce..

–       Sa couche est sale : certains bébés ne sont pas du tout dérangés par la couche sale. Certains supportent les selles, pas les pipis et vice versa. Certains ne supportent rien. Vous apprendrez vite à savoir comment est votre bébé 😉 Dans l’ensemble, évitez de lui laisser une couche souillée longtemps, pour préserver sa peau…

–       Il a mal au ventre et autres soucis digestifs : vous n’avez pas fini d’entendre parler des soucis digestifs des nourrissons, qui touchent la grande majorité d’entre eux. Le système digestif de bébé n’étant pas mature à la naissance, il peut être sujet aux régurgitations, aux gaz,  aux maux de ventre, aux rots difficiles…

On entend beaucoup parler des coliques concernant l’ensemble de ces soucis digestifs, mais les avis divergent sur leur origine. Au-délà de l’aspect physiologique de la maturation digestive, on englobe aussi dans les « coliques » tous les pleurs un peu inexpliqués, qui pourraient avoir une origine psychologique : pleurs du soir, angoisses maternelles, arrivée de la nuit…

–       Il a un RGO (reflux gastro-oesophagien).

Le binôme du mal de ventre, c’est le reflux. On parle de reflux quand les régurgitations ne relèvent plus de ce qui est physiologique pour un nourrisson. En gros, tous les nourrissons vomissent plus ou moins après le biberon ou la tétée, parce que sphincter inférieur de l’œsophage, l’anneau musculaire placé entre l’œsophage et l’estomac (plus bas, dans le ventre, sous le diaphragme), est immature et ne fait donc pas son travail : il n’empêche pas la remontée, à contresens, du contenu de l’estomac vers la bouche.

C’est sans effort, sans douleur, c’est normal. En revanche, si la courbe de poids s’infléchi, que bébé régurgite longtemps après les tétées/biberons, dans son sommeil, qu’il se tortille, qu’il pleure en vomissant, qu’il a du mal à supporter la position allongée… On peut suspecter un reflux.

Là encore, il me semble qu’il y a deux niveaux :

·         Les bébés, comme bébé Carrousel, qui souffrent d’un petit reflux : ils sont dérangés, inconfortable, et sont soulagés par diverses petites mesures qu’on peut mettre en place.

·         Les bébés qui ont un RGO qui leur bouffe la vie (et celle de leurs parents), qui ne peuvent absolument jamais dormir allongés et doivent être traités médicalement

·         Il a chaud / froid : le système de régulation thermique des nourrissons n’est pas au point non plus à la naissance, c’est donc important de veiller à cette variante. Pour le vérifier, toucher les mains ou les pieds n’est pas suffisant car les extrémités peuvent avoir du mal à se réchauffer sans qu’il ait froid pour autant. Mieux vaut toucher sa nuque, le haut de son dos, le haut des cuisses… Vérifier qu’il ne transpire pas, qu’il n’a pas les lèvres bleues… A cause de cette régulation thermique immature, je vous conseille de préférer toujours la superposition de couches de vêtements, pour pouvoir s’adapter aux variations de températures extérieures et aux réactions du bébé.

·         Il a besoin de contact humain/ Il se sent seul : c’est un besoin aussi prégnant et important que la faim ou la soif. Le contact et la chaleur humaine, c’est ce qui contribue au bon développement du cerveau du bébé et à sa réassurance. C’est ce qui l’aide à affronter un quotidien rempli de nouveautés. Pendant la grossesse, il n’était jamais seul, mais continuellement en contact, contenu dans le ventre maternel, bercé par ses mouvements et sa voix. Il n’y a pas de raison qu’il soit capable de se passer de ces contacts du jour au lendemain ! Tous les humains, adultes ou enfants ont ce besoin de contact. Chez les nourrissons, il est vital.

Conclusion : n’écoutez pas Tatie relou (elle commence à devenir récurrente sur ce blog, cette rabat-joie) quand elle vous dit que votre nourrisson vous manipule quand il pleure pour être dans les bras. OUI, effectivement, il pleure pour être dans vos bras, pas par manipulation ou pour prendre le pouvoir sur vous, mais parce qu’il en a besoin, simplement.

–       Il s’ennuie / a besoin de communiquer

En grandissant, le besoin physique de contact se poursuit mais s’assorti d’un besoin d’être stimulé, d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir… Un bébé peut pleurer d’ennui.

–       Il est trop excité / trop stimulé

A l’inverse, aujourd’hui on a peut-être trop tendance à vouloir sans cesse et très tôt stimuler les bébés. Les nourrissons n’ont pas besoin d’être « éveillés » au sens où la découverte du monde qui les entoure et des gens qui le compose constitue déjà un énorme travail, bien plus intéressant pour eux que les hochets ou autres jouets d’éveil.

En conséquence, lorsque par exemple on présente son bébé à toute la famille, qu’il passe de bras en bras, les stimulations sont énormes pour lui : nouvelles têtes, nouveaux son, nouvelles odeurs… Les parfums en particulier sont extrêmement déroutants et puissants. Sans parler du fait que la façon dont on porte un bébé compte énormément pour lui, elle imprime des sensations fortes dans son corps. Après une journée comme ça, vous récupérez à coup sur un bébé inconsolable, surexcité, qui a beaucoup à évacuer par les pleurs…

Pour ma part j’ai vraiment fait mon possible pour que Bébé Carrousel soit la moins portée possible par pleins de gens, quitte à vexer un peu, même si je l’ai fait en douceur. Et je n’ai pas porté de parfum pendant au moins 6 mois pour ne pas affoler ses sens (cependant je me lavais régulièrement je vous rassure)!

–       Il est malade

Là, généralement vous verrez d’autres symptômes d’inconfort, type fièvre, diarrhées, vomissement, cris…

Ça peut aussi être la douleur physique après un vaccin, une dent s’il est très précoce (puisqu’on parle de nourrissons jusqu’à 3 ou 4 mois).

Important : quand la douleur atteint un certain stade, le bébé va au contraire se prostrer, ne plus bouger et ne plus s’exprimer…

Par ailleurs, je ne suis pas suffisamment documentée sur le sujet, mais certaines maladies chroniques ou génétiques s’exprime chez le nourrisson par des pleurs inexpliqués ou inconsolables. Avant d’en arriver là, il y a d’autres pistes à explorer !

–       Il ressent une tension qui ne lui appartient pas / il a besoin de se décharger

J’aurais pu dire « il a peur », mais un nourrisson n’a pas de peur conceptuelle de type « peur du noir », ni même la peur de l’étranger car il n’a pas encore conscient qu’il est un être unique et différencié de sa maman. Il pense qu’il est sa maman donc il n’a pas encore d’angoisse vis-à-vis de la séparation, donc pas de peur de l’autre.

En revanche, le bébé est une éponge émotionnelle. Quand une tension survient dans son entourage et à fortiori avec la personne qui s’occupe de lui, il a tendance à la refléter (par des pleurs.. bien sur). En fait, je pense que sa sensibilité est telle qu’il décèle les tensions corporelles, le ton de la voix, etc.. et comme il ne comprend pas ce qu’il se passe, il le prend à son compte et pleure.

C’est un des points très difficile en tant que parent, de gérer sa propre fatigue, sa propre colère, son énervement, son stress…. Pour ne pas les transmettre à son enfant. C’est difficile de ne pas culpabiliser quand on entend cela, mais je ne peux qu’en attester. Chaque fois, sans aucune exception, que je n’étais pas bien, les choses se sont mal passées avec bébé Carrousel. Je pense avoir passé des premiers mois difficiles parce que je me suis beaucoup angoissée et que je me suis beaucoup accablée, et que Bébé Carrousel l’a ressenti.

Les gestes que l’on a lorsqu’on s’occupe de son bébé sont très important, ils transmettent beaucoup : poser brusquement l’enfant dans son lit, le manipuler sans précaution au change, le porter sans le soutenir sous sa base… ce sont des exemples de gestes qui créent des tensions dans le corps de l’enfant et qui devront être évacuées par des pleurs, qu’on ne comprendra pas forcément.

–       C’est un BABI

BABI, c’est l’acronyme de Bébé Aux Besoins Intenses. Ils ont les mêmes besoins que les autres bébés évoqués précédemment, mais leur sensibilité est telle que leur niveau de tolérance est beaucoup plus faible et leurs réactions beaucoup plus intenses. Sans même parler de pleurs, toutes les réactions sont intenses. Ce sont des bébés qui ont un extrême besoin d’être portés, un très fort besoin de succion et souvent de grosses difficultés à dormir. De nombreux articles sont consacrés à ce sujet sur internet, si vous vous posez la question au sujet du vôtre.

J’ai fait un assez large tour d’horizon des raisons qui font pleurer les nourrissons, mais n’hésitez pas à commenter cet article si vous avez d’autres pistes à apporter ; la prochaine fois, je ferai une revue de toutes les techniques et astuces à essayer pour les calmer.

Car un bébé ne pleure JAMAIS pour rien, il y a toujours un besoin derrière (qu’il vous semble valable ou pas), c’est sa seule et unique façon de l’exprimer en attendant d’être capable de parler. Quand il pleure, il communique avec la personne qui s’occupe de lui et ne pas lui apporter, volontairement, de réponse, c’est le laisser aux prises avec des émotions et des besoins qui le dépassent, lui qui est si dépendant et vulnérable. Je ne dis pas qu’il est facile d’y répondre tout le temps, ni même possible d’ailleurs ! En grandissant, il peut même être utile de ne pas intervenir à la seconde, par exemple quand un enfant pleure dans la nuit, pour lui laisser l’opportunité de retrouver seul son calme et ne pas perturber son sommeil. Mais avec les nourrissons, l’échelle de temps est très différente de celle des adultes et laisser par exemple son enfant pleurer 15 minutes ou 30 minutes volontairement pour qu’il s’endorme seul, c’est l’exposer à une énorme dose de stress, qui amène la sécrétion de cortisol dans son organisme. Cet excès de cortisol provoque une atrophie de certaines cellules nerveuses et un déficit de la mémoire « inconsciente », base de la sécurité. Ces anomalies deviennent définitives si le stress persiste.

C’est difficile pour un parent de faire face à un petit être à la fois aussi dépendant et aux besoins aussi intenses, mais c’est tout aussi difficile pour ce bébé de faire face à ces besoins dont il ignorait tout quand il était dans le ventre maternel.

Je parlerai bientôt du concept de l’attachement sécure, mais il faut savoir que plus on répond rapidement et adéquatement aux besoins de son nouveau-né les premiers mois de sa vie, plus il prend confiance dans la vie et dans ses parents et devient capable de s’en passer. Ces bébés qui ont été entendus, réconfortés, portés, deviennent des enfants tranquilles, sûrs d’eux, indépendants.

Ce n’est PAS aider bébé à devenir autonome que de le laisser pleurer volontairement, au contraire. Laisser bébé pleurer pour qu’il « apprenne », c’est effectivement lui apprendre qu’il ne peut pas toujours compter sur ses parents, qu’ils sont parfois disponibles et parfois non… Ce qui ne semble pas une bonne base pour construire sa sécurité intérieure et devenir vraiment autonome 😉

On en reparle très vite, avec des pistes concrètes pour faire face à ces pleurs souvent difficiles à vivre !

 

11 réflexions au sujet de « Mais pourquoi bébé pleure ?! »

  1. Bonjour,

    Merci pour cet article!
    Si tu ne connais pas, je t’invite à jeter un ptit coup d’oeil par ici: http://www.isabellesalomon.fr/comment-supporter-et-accompagner-les-pleurs-de-notre-bebe/

    ou là: http://www.isabellesalomon.fr/comment-calmer-les-pleurs-bebe-rapidement/

    C’est une technique que j’ai découvert, et qui a changé ma vie de maman…bon, il a fallu que j’attende mon 4eme enfant pour la découvrir, mais depuis, je diffuse…

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  2. Bonjour,
    je découvre votre site et votre article, bravo!
    je me permets deux petits commentaires : dans les études accoustiques sur les pleurs des bébés, le seul pleur différent en terme d’amplitude/fréquence est le pleur de douleur. les autres ne sont pas distinguables. Ce sera plus le contexte global et la connaissance de leur enfant qui leur permettra de comprendre les pleurs.
    Ensuite dans les reflux, le bb pleure de douleur (l’oesophage est brûlé = oesophagite) mais le poids est souvent très élevé car le bébé réclame+++ car le passage du lait tamponne son oesophage et le soulage très temporairement car comme il a mangé, dès que le contenu de l’estomac s’acidifie, il a mal et repleure, reréclame etc….
    DR Coussement Christilla
    Médecin des consultations de nourrissons (ONE = PMI) et formatrice en périnatalité

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    1. Merci beaucoup pour ces précisions.

      Concernant les pleurs je ne suis pas étonnée finalement et je me rends compte que mon article est mal formulé. C’est effectivement davantage les autres signes qui accompagnent les pleurs en eux-même qui finissent par nous parler en tant que maman !

      Pour le reflux, il me semblait avoir lu que le poids était un problème du fait des régurgitation mais peut etre cela concernait il seulement le séjour à la maternité, les tous premiers jours, où le poids est vraiment « décisif » pour l’équipe soignante ?

      Merci encore et je suis ravie de savoir que mon blog a attiré parmi nous un médecin 🙂

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      1. Merci pour ce blog et ces articles qui font vraiment du bien à lire et qui me confortent que je fais le bon choix de ne pas laisser pleurer, malgré la pression de l’entourage et des « professionnelles » de la petite enfance en crèche. Il y a beaucoup de travail à faire pour faire changer les mentalités car même certains pédiatres conseillent encore à des parents d’appliquer la règle du « 5.10.15 » voire pire. Il faut aussi replacer la situation dans un contexte économique où la maman doit retourner travailler 11 semaines seulement après son accouchement. Donc difficile pour elle (et le papa avec ses 11 jours de congé paternité) de s’investir vraiment auprès de son bébé et comme elle le souhaiterait.

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  3. Quelque chose qu’on peut mentionner aussi, j’imagine que ça irait probablement dans la section « Il a mal au ventre et autres soucis digestifs », c’est lorsque bébé est intolérant à quelque chose, dans mon cas c’était le lait de vache que j’ai arrêté de boire pendant la première année d’allaitement. Ça lui causait d’énormes régurgitations.

    Et quelque chose d’autre à essayer pour diminuer les problèmes intestinaux, l’HNI!

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  4. Je dévore ton blog depuis que je le connais. Merci du fond du coeur pour tous ces articles réfléchis, droles, tendres et bienveillants. J’ai ma numerobis qui vient de naitre (4 semaines demain), et apres avoir eu une 1ere qui pleurait beaucoup (et j’écoutais tous les conseils de tout le monde donc j’étais perdue), ma 2eme semble avoir été cuite dans le meme moule. J’essaie d’etre plus bienveillante mais je suis tellement fatiguée. Quid des pleurs du soir, inconsolable? Et ses hurlements dès que je la pose? (Je vais quand aux toilettes moi?) C’est dur de trouver les reponses propres a SON bébé. Je vais continuer a surfer sur ton blog. Ca me tient bien compagnie quand je suis bloquée dans mon fauteuil d’allaitement (pour que numerobis dorme un peu quand meme!). Plein de bises

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  5. Bonjour, voilà quelques temps que je lis ton blog pour lequel je te remercie !
    Concernant les pleurs des nourrissons, un nouveau livre vient de sortir, que tu connais peut-être : « Il pleure, que dit-il ? » aux éditions JCLattès, par Priscilla Dunstan dans la collection Parent+. Je ne l’ai pas encore terminé mais le recommande vivement aux nouveaux et futurs parents.
    Cette dame est cantatrice et a l’oreille absolue. Elle s’est sentie dépassée par les pleurs de son fils, mais en l’écoutant pleurer, elle s’est rendue compte qu’il y avait comme un mot dans son pleur, et ce mot était toujours apaisé par la même action : donner à manger, faire roter… Puis elle s’est rendue compte en sortant qu’elle entendait ces mots chez les autres bébés, et ceci à travers le monde. Après 10 ans de recherche elle a écrit son livre qui aide les parents dans le monde entier. Et qui m’aide aussi moi, maintenant. Un gros coup de cœur !

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