0-3 ans : S'attacher

Maternage et temps pour soi

Bien avant d’avoir bébé Carrousel, j’étais un peu du genre à dire « C’est pas si compliqué de préserver sa vie sociale même avec un bébé », « On ne doit pas être que des parents ! », « Un lit parapluie dans le coffre et hop ! », « Les enfants s’adaptent », « J’emmènerai mes enfants partout en soirée ».

Ah Ah Ah  (Remarquez que je ris souvent jaune en ce moment) ! 

Déjà, j’ai envie de dire quelle vie sociale ?! La plupart de tes amis non parents t’ont rayé de leur liste d’invités parce que tu les saoules avec tes mômes, ceux qui ne t’ont pas rayé t’invitent à sortir en boite comme si t’avais la force de te lancer dans une telle entreprise alors que ca fait 2 ans que t’as pas dormi une nuit complète (les malades) et tes amis parents te proposent des goûters un dimanche après-midi par an tellement ils sont morts. Ah non, il y a ceux qui t’invitent pour une sortie au parc du coin ou à la ferme histoire d’aérer les enfants, mais enfin peut-on parler de vie sociale ?

Ensuite, ouais on n’est pas que des parents, OK. Mais faut avouer qu’avec des greffons qui ne te laissent même pas PISSER seuls, t’es quand même beaucoup beaucoup beaucoup un parent. Et quand enfin tu te retrouves en tête à tête avec l’homme de ta vie une fois tous les tremblements de terre pour une soirée romantique, c’est bizarre mais tu ne trouves rien de plus intéressant à lui dire que « Elle fait moins caca en ce moment, la petite, non ? ». Mirifique.

Je ne m’étends pas sur la blague de l’enfant qui s’endort tranquillement dans son lit parapluie pendant que tu teuf dans la pièce d’à côté et qui, bien sur, ne se réveille pas quand tu le remets en voiture puis dans son lit : cette illusion a déjà largement été taillée en pièces dans mon article sur le sommeil des bébés. Ceux qui ont tiré ce numéro à la loterie organisée par Nounours et le Marchand de sable sont priés de se taire, par respect pour tous les autres. En prime, quand bébé a l’habitude de cododoter, c’est pas exactement la même soirée si tu bois ton mojitos allongée sur un lit avec ton gosse plutôt qu’au salon avec tes potes. 

Au-delà de tout ça, il y a quelque chose que je n’avais jamais envisagé avant de devenir maman : la difficulté physique, émotionnelle, viscérale, à se séparer. L’impression que personne ne saura prendre soin de ton enfant aussi bien que toi, le sentiment qu’il va se sentir délaissé ou perdu, la culpabilité de ne pas passer ce précieux temps avec ton bébé déjà tellement souvent loin de toi, la difficulté à faire confiance, même aux proches…  Je sais que certaines ne sont pas concernées par ce que je dis là : ce n’est pas du tout un jugement ou une critique (ni un compliment d’ailleurs) de ma part mais je pense simplement que cet article ne leur parlera pas. Je pense que se séparer « tôt » ou pas, « souvent » ou pas de son enfant, c’est à la fois une question de convictions, d’habitudes et de ressenti qui ne s’explique pas vraiment rationnellement.

D’habitude, parce quand on commence à confier son bébé quand il a quelques heures (a la nurserie de la maternité par exemple), quelques jours, quelques semaines, que ce soit par obligation ou par choix, le pas est franchi et facilite les suivants : un week-end, une semaine, des vacances complètes… On s’habitue, l’enfant aussi, ça devient banal.

De conviction, parce que je sais que certains parents sont intimement convaincus qu’habituer leur enfant à aller partout, à dormir une ou plusieurs nuit à l’extérieur, à être gardé par tout le monde (enfin pas par le premier chien à chapeau qui passe non plus, hein ! Par des gens de confiance, on est entre parents responsables ^^), c’est que du positif, c’est l’aider à se sociabiliser et à s’adapter, c’est rendre service à la fois à l’enfant et aux parents. Tandis que d’autres parents, comme moi, qui ont fait le choix du maternage proximal, sont intimement convaincus qu’en dehors des obligations incompressibles, la volonté de se séparer, notamment pour la nuit, doit venir de l’enfant lorsqu’il est prêt. Encore une fois, ce n’est pas un jugement de valeur mais une constatation de la richesse des points de vue : heureusement qu’on ne pense pas tous pareils, le monde serait triste en unicolore !

Et enfin, une question de ressenti un peu irrationnel, car dans mes moments de lucidité je suis capable de me dire que l’équilibre psycho-affectif de ma fille de  21 mois ne serait pas mis en péril par une nuit à l’extérieur, de même que je suis consciente que ses mamies auraient parfaitement été capables de prendre soin d’elle chaque fois qu’elles me l’ont proposé au cours de la première année de Bébé Carrousel et que j’ai refusé malgré l’épuisement. Mais je ne POUVAIS pas et je ne peux toujours pas franchir certains cap sans avoir le ventre qui se tord ; on peut trouver ça stupide / nulle / compréhensible / dommage / exagéré / normal … moi je dis que tout simplement ça ne se juge pas, ça se respecte.

Il ne s’agit pas d’avoir tort ou raison, mais de vivre selon ses intimes convictions, en accord avec ce qu’on « sent » et ce qu’on ne « sent pas » lorsqu’il s’agit de ce qu’on a de plus précieux au monde : une maman comme moi serait tout simplement au fond du trou si on la forçait à partir en week-end en amoureux en laissant son bébé de 2 mois. Une maman qui voit très positivement la séparation « rapide » serait au fond du trou si on lui interdisait de confier son bébé à garder un week-end avant qu’il ait 1 an ou 2 ans !

Le sujet du jour (après 60 lignes d’introduction…) c’est comment s’accorder du temps pour soi et pour son couple, sans se séparer de son enfant ? Et ce, que l’impossibilité à se séparer soit choisie ou subie.

Pour vous planter le décor, voici comment ça se passe chez nous ! Depuis sa naissance il y a 21 mois, je n’ai passé que 2 nuits séparée de Bébé Carrousel : une nuit pour mon EVJF (et elle était avec son papa)  et une nuit pour mon mariage (et elle était avec une amie puis sa mamie au réveil et on l’y a préparé pendant 2 mois ^^). Elle a passé les nuits de ces 21 mois dans un berceau à côté de mon lit, ou dans son lit dans sa chambre collée à la nôtre, ou dans notre lit au milieu de nous deux, ou dans mes bras pour les périodes les plus difficiles. En journée, elle va à la crèche et nous l’y emmenons et allons la chercher nous-mêmes quoi qu’il arrive (n’en déplaise à mon employeur qui serait prêt à m’augmenter pour que j’engage une baby-sitter). Si Papa Ours ou moi voulons aller à un dîner ou boire un verre avec des amis une fois de temps en temps, c’est bien-sûr chacun a notre tour pour que l’autre parent s’occupe de Bébé Carrousel. Nous n’avons jamais embauché de baby-sitter à ce stade. Lorsque nous sommes en week-end dans notre famille,  elle est parfois gardée quelques heures par ses grands parents si on a des obligations mais généralement elle nous accompagne partout. Là-bas, il nous arrive (quand même, on a retrouvé des amis depuis que notre fille dort un peu mieux !) d’aller à des soirées : systématiquement on assure son rituel du soir et son coucher, et on part une fois qu’elle dort, sauf un cas exceptionnel où nous organisions l’anniversaire surprise des mes beaux parents. Elle n’a jamais passé une nuit à l’extérieur, encore moins un week-end ou plusieurs jours, au grand désespoir de ses papis et mamies. Voilà le tableau.

J’ai donc, PAR CHOIX, clairement peu de temps seule et encore moins de temps en tête à tête avec mon mari. Mais ce n’est pas parce qu’on fait ce choix que pour autant on fait aisément une croix sur du temps pour soi…. Ce n’est pas parce qu’on choisi le maternage proximal que soudain c’est le kiff H24 de ne même pas pouvoir penser seule dans sa tête! 

 

Les rendez-vous de la semaine de

Maman Poule et Papa Ours

Le soir, une fois Bébé Carrousel couchée, j’ai toujours des milliers de trucs à faire : du ménage, du repassage, des lessives, écrire pour mon blog, répondre aux commentaires, préparer le repas du lendemain … Je suis aussi souvent épuisée et, faute d’avoir un canapé confortable, j’avais souvent pris l’habitude de me mettre au lit pour m’endormir devant regarder Les frères Scott ou Downton Abbey. Pendant ce temps, Papa Ours alternait entre le canapé où il zappait devant des conneries (le mec est fan de Bear Grylls, des documentaires sur les momies et des reportages à la con sur les aliens, tout va bien, nous n’avons aucun point commun), le balcon pour fumer sa clope et les placards pour bouffer des cookies. Je m’endormais tout le temps avant lui bien-sûr. C’était valable la semaine comme le week-end ! Loose.

Un soir, je suis arrivée au salon et j’ai été surprise de le voir là, tellement chacun de nous vivait sa vie dans son coin. Hello stranger ! C’était un coup a ne pas se parler de la journée à part pour sengueuler pour une sombre histoire de poubelle pas descendue . J’ai pensé qu’il nous restait bien 50 ans de vie commune, j’ai dit faut faire quelque chose.

On a donc mis en place des petits rituels pour rendre plus « qualitatif » le temps passé ensemble, pour nous donner de petits « rendez-vous » sur lesquels compter, pour lesquels on se rend totalement disponible et qu’on anticipe avec plaisir  :  bref pour avoir le sentiment de faire des choses pour nous sans nous séparer de notre fille.

Le programme n’a rien d’exceptionnel en soi, mais ces RDV nous « obligent » à nous rendre vraiment disponibles pour l’autre et le fait que ce soit prévu et ritualisé créer une vraie attente super agréable.

Les soirées ciné à la maison du samedi soir

Notre culture cinématographique est à 0. Et ça ne va pas en s’arrangeant, puisque depuis la naissance de Bébé Carrousel, nous sommes allés 2 fois au cinéma, dont une fois pour voir un truc pourri qu’on a choisi parce que c’était le film qui durait le moins longtemps (loose bis).

Maintenant, tous les samedis soirs on regarde un film en mangeant un bon petit plat « spécial », qui sort de l’ordinaire, qui nous fait plaisir. Ce qui n’est pas très difficile, vu que le reste du temps c’est « Mange sans moi, je mangerai un yaourt » ou « Pâte ou riz ? ».  (loose que tu nous tiens).

Une feuille est affichée sur le frigo, avec une colonne pour les films et une colonne pour les plats ; on la complète au fur et à mesure de nos envies pendant la semaine et le vendredi soir on choisit pour le samedi soir. On peut penser que ça ne change pas grand-chose par rapport à regarder spontanément un film, mais pour nous ça change beaucoup.

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Les soirées séries

Le lundi soir, c’est soirée série ! Et j’ai interdiction de repasser devant : c’est à regarder sous un plaid, avec un petit thé et le bras de mon mari sur les épaules 😉

En ce moment, on regarde WestWorld, c’est génial et je recommande.

 

 

Les soirées au lit

Le mercredi, c’est soirée « on se couche tôt » : pour lire, pour discuter, pour se retrouver, pour se reposer aussi.  Oui pis pour se faire des câlins si on a envie, quand même ! Dans notre jeunesse (car, même si à 26 et 28 ans on n’est pas très vieux, quand on constate l’évolution de notre situation, cette expression s’impose) on pouvait passer des journées entières au lit, à glander, à parler, à regarder des films, à se faire des câlins, à rigoler. On n’avait rien d’autre à foutre, c’était merveilleux et on n’était pas au courant ! Alors on essaye de remettre ça le mercredi soir, sans écran pour nous parasiter, et franchement c’est la meilleure soirée de la semaine 😉

 

La sieste obligatoire du week-end

Ça y est, Bébé Carrousel dort, on a 1h30 devant nous ! Allez, je lance la lessive et je me repose. Ah putain les papiers, j’ai pas pris ma douche, il y a l’aspi à passer, t’as rappelé ta mère ? 5 minutes à maquereller sur Facebook et bim, la sieste est finie, le temps pour soi est envolé et on a le sentiment de ne pas avoir profité. Maintenant, systématiquement au moins l’une des 2 siestes du week-end est utilisée pour que NOUS AUSSI, on fasse la sieste. Préférentiellement crapuleuse, dans l’énergie du possible ! Et tant pis pour le reste, la vaisselle ne va pas s’envoler. Avec un nombre de nuit sans interruption qui se compte sur les doigts de la main en 21 mois et un réveil à 6h tous les matins dimanches inclus, c’est une question de santé publique.

 

Les moments de maman

 

La lecture

J’adore lire, ça me ressource, ça m’inspire, ça me fait trop de bien ! Mais le soir je m’endors au bout de 2 pages et quand Bébé Carrousel est là il m’est impossible de lire sans qu’elle vienne sur mes genoux, me tourne les pages, me prenne le livre pour m’en donner un autre. J’ai donc décidé de considérer mes temps de transport comme une belle opportunité de lire qui ne m’est offerte à aucun autre moment de la journée. Tous les matins et tous les soirs, je lis dans le RER, je lis sur le quai, je lis en marchant dans les couloirs des stations, je lis dans l’escalator, je lis dans la rue, je lis en attendant mon chocolat du matin, je lis dans les couloirs jusqu’à être assise à mon bureau.

Ça fait franchement du bien car je n’ai plus l’impression de perdre mon temps dans les transports !

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Écrire

Écrire pour ce blog, c’est ma thérapie. Ça me fait tellement de bien ! Et j’ai enfin ce sentiment d’utilité qui me manquait tant, depuis que je reçois vos commentaires et vos mails d’encouragement. J’ai vraiment le sentiment d’avoir un deuxième bébé, un projet à moi seule, qui m’apporte énormément.

C’est mon leitmotiv au boulot : je fais tout ce que je peux pour avoir ma pause déjeuner libre et pouvoir écrire sur ce temps là. Alors pour ça, merci à VOUS.

 

La méditation

Quand je peux et quand je sens que j’en ai besoin, je m’installe au calme dans ma chambre pendant 15 minutes pour écouter des vidéos de sophrologie ou de méditation que je trouve sur youtube.

J’aimerais le faire tous les jours mais je ne prends pas le temps. Quand Bébé Carrousel est dans les parages, chez nous, c’est difficile : elle me cherche, elle m’appelle, je l’entends et je n’arrive pas à me concentrer. Alors soit je le fais le soir quand j’ai eu une une journée difficile ou que je sens que je n’ai pas beaucoup de patience, soit parfois lorsqu’on est en week-end à la campagne, que quelqu’un s’occupe de Bébé Carrousel et que je ne l’entends pas par le miracle du prix raisonnable des logements au m² là-bas. Ca repose vraiment comme du temps de sommeil !

 

Le coucher de Bébé Carrousel

Depuis 5 mois, Bébé Carrousel ne s’endort plus toute seule dans son lit comme elle réussissait à le faire ; elle a besoin que je reste un peu à côté d’elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Parfois ça va très vite et je peux même quitter la pièce alors qu’elle gigote encore. Parfois c’est plus long et il faut que j’attende qu’elle dorme bien profondément. Dans tous les cas, on parle d’environ 15 minutes au maximum, je n’y passe pas ma soirée !

Mais pendant un moment, ça avait tendance à m’agacer, d’autant qu’elle ne voulait que moi et pas son papa. Je pensais à tout ce qu’il me restait encore à faire, au temps qui passait, à ma soirée qui se réduisait, etc. J’étais frustrée de ce « retour en arrière » et j’ai tenté plusieurs fois de partir en lui disant que j’avais besoin de temps pour moi, mais elle pleurait et ça s’éternisait.

J’ai finalement décidé de lâcher prise, de considérer ce temps comme un temps à part entière consacré à ma fille dans une journée où finalement je lui en consacre trop peu, de tirer le maximum de ce moment. Avec son lit Montessori au sol (il faut que je vous en parle) c’est facile et super agréable de m’allonger à côté d’elle ; parfois elle cherche ma main, elle approche sa tête de moi pour me respirer, elle passe son bras autour de mon cou et je me shoote à cette odeur, à son besoin de moi, à son amour. Parfois, elle tourne la tête vers le mur avec un petit soupir de plénitude, juste contente que je sois là. Je pense à elle, je prends le temps de ressentir mon amour pour elle, de profiter tout simplement de cette pause qu’elle m’impose. Parfois je suis tellement bien que je m’endors… Et je me reveille 20 minutes après, toute requinquée pour ma soirée.  Finalement j’ai appris à considérer ce temps comme un temps calme qui m’est bénéfique, un temps de lien, un temps d’amour qui nous fait du bien à toutes les 2.

 (C’est là que les nullipares égarées par ici se disent que si être couchée par terre pendant 20 minutes en attendant que son môme s’endorme, c’est du temps pour soi, elles vont aller se faire ligaturer les trompes).

Le bain du dimanche

Celui-là, c’est MON rendez-vous A MOUA, et si pour une raison ou pour une autre (qui a intérêt à être vraiment bonne) il ne peut avoir lieu le dimanche, je le reporte au lundi quitte à décaler la soirée série ! Pas de pitié. En plus, il fait partie intégrante de la stratégie « tête dans le sable » que je déploie pour occulter totalement la reprise du boulot le lundi, c’est un rituel d’utilité publique.  Une fois la petite couchée et les affaires pour le lendemain prêtes, je m’installe dans mon bain bien chaud, une série sur mon PC et je prends soin de moi (c’est pas du luxe).  Et je ferme même la porte à clé, car Papa Ours serait capable de débarquer pour me dire « Dis, ils sont où mes… »… « Dans ton cul ! » est la réponse officielle du dimanche soir. Ceci dit, il est choupi… il a tellement bien intégré le rituel du dimanche soir, qu’il pense à mettre le chauffe-eau en marche forcé dans l’aprem pour être sur que j’ai assez d’eau chaude. Ouais, il a tiré des leçons de la fois où il a du m’apporter des casseroles d’eau chauffées sur la plaque parce qu’il avait pris 2 douches dans la journée. La mère à qui on enlève son seul VRAI moment « pour elle » n’est pas une femme, c’est une tigresse, l’homme le sait. A bon entendeur 😉

 

53 réflexions au sujet de « Maternage et temps pour soi »

  1. Je suis comme toi impossible de laisser mon bébé , bon elle a seulement 5 mois aussi et je l’allaite mais quand même impossible… Comment tu as fais pour allonger les sieste de ta fille jusqu’à ses 3 mois la mienne dormait tres bien et enchaîne les cycles en journée et la depuis deux mois ce sont de micro sieste de 35min avec bébé grognon À la clef … La nuit elle dort 11h sans soucis Depuis ses 8 semaines (dsns son lit dans notre chambre ) mais la journée elle lute comme une folle et s’évanouie de sommeil 😞😞

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    1. Ah oui j’ai connu ça pendant assez longtemps les fameuses microsieste qui rendent dingue…. Je pense que c’est principalement le temps qui a fait les choses. Toutefois je me souviens avoir vu une amélioration quand je reusissais à endormir ma fille dans son lit pour la sieste plutôt que au sein ou dans mes bras, car quand elle se réveillait elle retrouvait presque les mêmes conditions qu’à son endormissement. Le problème c’est queavec moi elle ne rendormait presque jamais comme ca, donc… Je tentais de tos en tos au cas ou. J’ai aussi fait la méthode Pantley (un sommeil paisible et sans pleurs, une des seules solutions « d’éducation au sommeil » que je connaisse qui soit en accord avec le maternage et le fait de pas laisser pleurer) : je surveillais ma montre et quand approchait le cap des 2o min, j’allais m’asseoir à côté du lit de ma fille pour être prête à intervenir aux premiers signes d’éveil pour la rendormir… Donc à peine elle bougeait je la prenais dans les bras pour la rebercer ou la mettre au sein et qu’elle enchaîne un cycle. Je sais qu’encore aujourdhui, ses siestes durent 1h30-2h grand max chez nous alrs qu’à la creche elles durent 3h, pcq quand au bout d1h30 elle commence à séveiller elle est exactement dans les mêmes conditions qu’à son endormissement (alors qu’ avec moi non puisque je suis avec elle quand elle s’endort et je n’y suis plus quand elle se reveille) et qu’il y a tjrs sa referente à côté (tout se passe dans 1 seule piece) qui voit qu’elle commence à bouger et lui redonne sa tétine ou lui fais un petit bisous et du coup elle replonge… Voilà donc à tenter mais bon sans promesse de résultats miracles 😉 avec le temps le sommeil de stabilise, ta fille devrait réussir à dépasser ce stade.bientôt !

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      1. Elle s’endort déjà dans son lit … On ne la laisse jamais pleurer. Je voulais acheter ce livre aujourd’hui tiens !! Merci de me redonner espoir je suis en congés parental 15 mois et j’avoue que ses lutte contre le sommeil en journée m’épuise nerveusement…

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    2. Moi c’est une adepte des micro siestes depuis sa naissance aussi sauf dans mes bras où elle dort plus longtemps (c’est d’ailleurs le cas en t’écrivant) ! Mais c’est vrai que soit je décide de la coucher et la sieste dure 20 min soit je la garde dans mes bras et j’ai une heure à moi…Mais sans bouger…

      Pour ma part quand elle lutte trop et qu’elle s’énerve je ne réfléchis plus je file en poussette, du coup elle s’endort et je n’ai pas à gérer mademoiselle grognon . Alors ca m’oblige à sortir mais finalement ca nous fait du bien à toutes les 2, une petite promenade le matin, une autre l’après midi.

      Top je profite de la réponse d’Happynaiss pour essayer de prolonger les siestes dans son lit.

      Bon week-end,

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  2. Ah c’est vrai que l’on a vite l’impression d’une « course de relais », pour assurer la subsistance des enfants, et avoir le temps de combler ses besoins primaires (manger, dormir, se laver)… Chez nous c’est vrai que le samedi matin, en général c’est mon mari qui assure la partie 7h30-10h, et après je prends le relais pendant qu’il se recouche… mais c’est vrai qu’on ne fait que se croiser dans ces cas là.

    Testé et approuvé: poser un jour de congé pendant que les petits sont à la crèches (vilaaains parents!)…on les dépose ensemble plus tard le matin, et on les récupère plus tôt le soir (histoire de leur faire une petite journée pour eux aussi), et nous on se fait une activité sympa ET un bon restaurant (en plus les tarifs sont bien moins chers en semaine le midi!!! On peut se faire des étoilés -presque-abordables comme ça), et puis petite sieste glandouille l’après midi avant d’aller chercher les monstres.

    Ça demande un peu d’organisation, mais quand on a des enfants, on commence à avoir l’habitude de s’organiser 😉

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  3. Tout pareil (ok sans homme à la maison). Je n’avais pas pensé àavant à l’envie, au besoin viscéral de ne pas se séparer de son/ses bébés. Mais aussi de penser que personne ne peut prendre soin d’eux comme il faut vraiment. Après, on a aussi besoin de prendre du temps pour soi, et même si je culpabilise un peu, pour la 2ème fois en 1 an, jeudi soir, une nounou vient les garder, et aujourd’hui Je suis en vacances et eux à la crèche. La maison sans eux est vide mais moi j’ai 12000 choses à faire, et en 1er lieu, être seule, un peu…

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    1. Rooo que c’est bon de te lire sérieux j’aurais pu écrire la même chose bon j’aurai juste rajouté un bébé 😱 et oui un maternage en appelle un autre une grossesse un allaitement une seconde grossesse un autre allaitement ! Et j’aurais modifié ici 24h sur 24 365 jours sur 365 ma fille n’a jamais dormi ailleurs sans nous et oui notre famille habite à l’autre bout du pays grrrrrrrrr sympa l’idée du rituel retrouvailles chez nous pas applicable on y va au feeling avec papa on arrive à faire nos soirées ciné et câlins en tout cas merci j’ai bien rien en lisant ton article ça fait du bien aller je te laisse j’ai une lecture en cours ( sur l’éducation évidemment 😁) Kiss

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  4. Bonjour,

    Merci pour cet article. Cela me fait tellement de bien de vous lire. C’est même assez étrange : je me rends compte qu’on se ressemble énormément.
    Ma petite a donc 21 mois (vive les bébés de février 2015) et pareil : elle n’a jamais été dormir ailleurs. Son papa et moi, on tient à ce que tous les petits rituels du coucher soient là pour la rassurer. Durant les rares sorties depuis sa naissance (je peux les compter sur les doigts de ma main), c’est son papa qui l’a gardée.
    Je suis intriguée par ces copines qui partent en we à Barcelone alors que leur bébé n’a pas 6 mois. Personnellement, c’est déjà un déchirement de la laisser 2h pour aller faire une course. J’ai ce besoin d’être avec elle, de profiter d’elle et tout cet amour qu’elle me donne. Alors oui, je me plains des fois (souvent) auprès de son papa, que j’en ai marre, que j’aurais bien besoin « d’aller fumer une clope » (je précise que je n’ai jamais fumé de ma vie lol) mais en fait, dès que la journée de travail touche à sa fin, je cours, je vole, pour retrouver ma princesse et plonger mon nez dans ses boucles dorées.
    Pour les soirées en tête à tête, ici aussi c’est difficile. On a également des soirées « cinéma » mais, j’avoue, je m’endors souvent avant la fin et on regarde la plupart du temps le film en deux séances (dernièrement en 3 fois, la honte).
    Je suis très intéressée par votre futur article sur le lit Montessori : notre puce dort toujours dans son lit à barreaux. Du coup, on a installé une chaise à bascule dans sa chambre, pour que je puisse être un minimum confortable quand elle veut sa maman (c’est à dire, au moment de l’endormissement, et ça prend plus que 15 minutes – et oh dieu que je m’énerve des fois, et que c’est dur de rester calme quand on pense à toutes les tâches qui nous attendent en bas – et vers 1h du matin.. et vers 3h du matin mais là, généralement, je n’en peux plus et elle finit dans notre lit, comblée de bonheur (mon dos n’est pas de cet avis)).
    Bonne journée 🙂
    Et merci, merci, merci !!!!!

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  5. J’ai rit au début de ton article. Le « Et quand enfin tu te retrouves en tête à tête avec l’homme de ta vie (…), c’est bizarre mais tu ne trouves rien de plus intéressant à lui dire que « Elle fait moins caca en ce moment, la petite, non ? » » m’a pliée en deux.
    J’ai écrit un article sur le même thème la semaine dernière. Passe faire un tour si tu as le temps.
    http://devenirmamanblog.com/2016/11/09/mission-maman-9-la-maternite-vs-la-vie-de-femme-mab-ou-mam
    Et effectivement moi j’ai pas tiré non plus le numéro de bébé qui s’endort à 20h30 peu importe le lieu et l’endroit et qui ne se réveille pas quand on le transvase. Moi j’ai celui qui après avoir dormi 2h pense qu’il a dormi toute une nuit et quand tu lui bouges la main, ouvre un oeil l’air de dire « ça y est, c’est la fin de la nuit ? On peut commencer à explorer ? YOUPI! »
    En même temps le défis est là, trouver l’équilibre parfait entre vie de maman, vie de femme, vie de couple …. c’est un défis de chaque jour et moi j’aime bien ça.
    Merci pour tes conseils en tout cas.
    Bon courage et à très vite.

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    1. Mdr j’ai le même numéro ! Parfois elle a dormi 10 min dans la voiture et tu lui carresses la main c’est comme si elle avait dormi 3h ! Combien de nuit on a passé à comater avec elle qui petait le feu à minuit parce qu’on avait fait le trajet Paris – province le soir et que arrivé chez nos parents en pleine nuit elle pensait que c’etait la fin de la nuit…. Pile quand toi tu es mort et tu rêves de ton lit !

      Merci en tous cas je vais de ce pas lore ton article 🙂

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  6. Excellent article comme d’habitude . Aucun jugement, juste de la bienveillance. Moi aussi j’ai beaucoup de mal à laisser mes petits mais ça s’arrange avec le temps….ou pas 🙂 Pour tout dire nous allons emmener les enfants avec nous en voyage de noce, même le grand qui a 13 ans nous manquerait trop 🙂 Mais on arrive petit à petit à faire garder le petit (26 mois) mais juste pour une nuit pas le week end entier, faut pas pousser 🙂
    Bonne journée

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  7. Oh quel plaisir de se retrouver dans ton texte et les témoignages des autres mamans …
    Idem, à 5 mois et demi, mais comment imaginer sortir, et le laisser dans un lit parapluie (que nous n’avons meme pas acheté …) alors qu’il s’endort au sein tous les soirs après 1heure de calins …
    je suis comme toi persuadée que ça doit venir d’eux, mon petit dormait bien la nuit (une ou 2 tétées) jusqu’à ce que je reprenne le travail, et depuis, c’est l’anarchie dans la seconde partie de nuit. N’est ce pas la preuve qu’ils ont un réservoir de câlins/tétées/lait/maman à remplir ? ne sommes nous pas avant tout de petits mammifères qui ont besoin de leur moooman par dessus tout ? désolée les papas qui passent par là, mais faut se rendre à l’évidence, les premiers mois, c’est ce besoin archaique, purement physique qui prime …
    pour ma part (allez zou je déballe tout, j’ai pas de blog moi, j’ouvre les vannes où je peux !) j’ai repris le sport, je fais une heure d’équitation le dimanche après midi, où je ne pense à RIEN, enfin si à mon cheval, la position de mes mollets (celles qui font du cheval savent), et moooon dieu que ça fait du bien !
    et hier soir, 1ère soirée télé avec mon mari, avec un film (sympa en plus) en entier ! petite victoire qui fait du bien …

    bonne journée et merci pour ton blog qui est un délice à lire …

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    1. Merci beaucoup et bravo à toi d’avoir retrouvé un peu de temps pour toi, aux 5 mois de ma puce je ne pouvais pas en dire autant !! Et tout à fait d’accord pour les nuits, après des journées de boulot je prends vrmt les réveils nocturnes et le cododo comme une façon à part entière de remplir son réservoir vidée par des journées dabsence ! A bientôt 🙂

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  8. a chaque fois que je lis un nouvel article, je me dis que je voudrais trop te connaitre en vrai, aller papoter et boire des verres pour se raconter nos bonheurs et nos contradictions, nos galères et nos questionnements…. ! si on t’apporte du bien avec nos commentaires, c’est que tu nous en apportes beaucoup avec ces articles où on (je, du moins) se retrouve tellement !
    Bonne journée 🙂 ❤

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  9. Merci pour tes articles toujours si vrai, si bien expliqué avec leurs touches d’humour.
    A chaque fois, je me dis « je ne suis pas toute seule ». Ca fait du bien d’être « comprise » même si moi je ne discute pas. Quand je te lis, je me retrouve et ça c’est chouette !

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  10. Tout pareil ! Merci pour ces lignes qui montrent que l’on est pas seules à penser/agir comme ça et qui m’ont mis le sourire aux lèvres ! A 2 ans et 8 mois, ma fille commence à dormir sans réveil nocturne depuis 1 semaine !! YES ;-). Et bien trouvé le rythme des soirées pour se retrouver avec son cher et tendre, je vais tester 😉

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  11. Bonjour!
    Merci beaucoup pour ces belles lignes. Je me retrouve vraiment dans chacune de ces idées, sentiments… ma fille a aussi 21 mois, et notre petite dernière à 1 mois :)) c’est du sport, du bonheur, beaucoup de rires à la maison, et aussi un soupçon de fatigue 🙂
    Merci encore !

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    1. ah, qu’est-ce que je m’y retrouve encore!
      merci merci de prendre ce temps pour écrire, certes c’est ta thérapie mais ça m’aide beaucoup aussi!
      je constate que je ne suis pas seule, je suis en empathie avec toi, tu me permets en écrivant de mettre en mots ce que je ressens… bravo!! continue!!!!

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  12. Quel article, encore une fois !! Je bois tes mots, ces mots qui sont mon & le quotidien de beaucoup de mamans (et papas) d’enfants en bas-age… Ton blog est une source d’inspiration, et comme dit plus haut, c’est comme si t’étais une copine, avec qui ont échangeait nos expériences… Pendant la lecture, à chaque fois, mille idées me traversent l’esprit, me font réfléchir, me recentrer sur ma manière de faire ( identique à la tienne ) et puis au final, je laisse des commentaires bateaux, car tout à été dit !!!

    Je suis comme toi, j’ai du mal à laisser mon fils de 8 mois, car j’ai retenu une chose, de tous les conseils qui m’avaient été donnés : ce qui est bon pour vous, est bon pour lui. Et dès que je me pose une question, je m’écoute. Ca me fait plaisir, je fonce ! Et alors, à contrario, laisser mon fils à quelqu’un me ronge, donc j’évite ! (Sauf le Vendredi ou c’est ma mère qui le garde à la place de la crèche, et je vis ça comme une extension de moi!).

    Bref, j’en suis là, dans mon couple, à vivre chacun un peu de son côté une fois le petit couché, car toutes ces libertés, qu’on avaient 7j/7 à l’époque, sont à placer dans 3h/24 dans la journée ! (Et faut dire que 2h de film sont inenvisageable si je ne commence pas à 20h!!!)
    Et je compte mettre en place des petits thèmes comme toi. Pour ne pas se perdre, ou n’être « que » parent (idée que je pensais cliché au possible, dont je riais bien, mais il faut se rendre à l’évidence, on est « tous » pareil !!), je trouve ça chouette !!

    Bref, merci.

    Et merci pour le fou rire du : (C’est là que les nullipares égarées par ici se disent que si être couchée par terre pendant 20 minutes en attendant que son môme s’endorme, c’est du temps pour soi, elles vont aller se faire ligaturer les trompes).

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  13. Moi aussi je ressens beaucoup cette difficulté de la séparation, je me reconnais dans ce que tu dis (même si on me dit que j’exagère)
    J’aime l’allaitement prolongé (ma petiote a 14 mois) aussi pour ça : cette proximité avec ma chouchoute me (nous) fait du bien.
    J’adore ce que tu écris, ça me fait vraiment du bien.
    Bisous et bonne semaine

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  14. Moi aussi je m’y retrouve dans ton article… Par rapport à ma belle-sœur, je fais vraiment figure de maman couveuse dans ma famille… mais je m’en fiche ! (Même si je sens bien que ma mère me juge, mais heureusement elle ne l’exprime pas… trop). En revanche, maintenant que j’ai deux poulettes (25 et 5 mois), je constate que je suis obligée de lâcher du lest sur certains principes du maternage proximal… impossibilité d’être à deux endroits à la fois, par exemple, les consoler toutes les deux en même temps c’est parfois acrobatique ! Même si je m’efforce le plus possible de leur consacrer à chacune une attention personnalisée… et que mes bras accueillent bien souvent la grande et la petite. Pour pallier une moindre présence physique à laquelle la grande n’était pas habituée quand elle était la seule et unique, je parle, je parle, je parle… et je chante aussi bien souvent.

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    1. Bonjour Ellettres,
      Si cela t’intéresse, il y a quelques mois, le magazine Grandir Autrement a publié un numéro sur « Materner deux enfants d’âge rapproché », j’y avais trouvé des réflexions intéressantes alors que je venais d’accueillir ma seconde fille 🙂 ça vaut le coup de checker sur leur site, il y a parfois des articles en libre accès…

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  15. Merci pour ce superbe article qui m’a fait rire et aussi beaucoup touché car je m’y retrouve totalement… Ici trois enfants à gérer (des jumeaux garçon et fille de 6 ans et une petite puce de presque 18 mois) et je ne les ai jamais laissé à qui que ce soit… Mes jumeaux ont passé une nuit sans moi mais avec leur Papa car j’étais partie pour un enterrement… Sinon pour les sorties c’est également chacun son tour… C’est viscéral, je ne peux/veux pas les confier à une tierce personne… Je n’ai pas beaucoup de temps pour moi, je me suis mise en disponibilité pour m’occuper d’eux après un essai de 15 jours en crèche , mais c’est un choix que je commence vraiment à assumer et qui me rempli de bonheur (même si c’est pas tous les jours tout rose!!!) et même si je sens parfois la désapprobation autour de moi…

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  16. Merci mille fois pour ce nouvel article. Comme le disent tous les commentaires précédents, tu es toujours d’une justesse inouïe
    Je suis maman d’un petit garçon qui aura bientôt 10 mois et comme toi tous mes beaux principes sont partis en fumée les uns après les autres depuis qu’il est né. Ce n’est pourtant pas facile tous les jours, et il a fallu du temps pour que chacun (re)trouve sa place, mais je ne pourrais pas non plus faire autrement. Mon fils ne sait toujours pas s’endormir seul dans son lit, il y est arrivé plus petit pendant quelques temps mais ça fait des mois que ce n’est plus le cas… Tous les soirs il faut le bercer (dur dur avec un loulou de près de 10kg) et il se réveille encore plusieurs fois par nuit pour téter… on cododote à partir de minuit / 2h parce que sinon je finis en mode zombie (d’ailleurs j’ai cru comprendre que ta fille avait une tétine ? ça l’a aidée ? parce qu’en ce moment je suis partagée entre le « j’en peux plus de lui servir de doudou géant toute la nuit » et « oui mais tétine et allaitement, toussa toussa »)…
    Nos soirées sont donc entrecoupées de rendormissements et pourtant on arrive parfois à se voir des films (pas d’une traite mais on ne désespère pas !!!). Et pourtant, je ne me vois pas le laisser, justement parce que je me dis qu’il est dans une période critique où il a besoin de ses parents pour se rassurer la nuit. Mon chéri est plus « détendu », il aimerait bien qu’on se fasse un ciné et j’avoue que moi aussi, mais je crois qu’il faudra attendre encore un peu ^^, du coup, tes idées sont les bienvenues pour patienter !!
    En tout cas, un grand bravo, c’est devenu une habitude de venir lire tes nouveaux articles, j’y prends chaque fois beaucoup de plaisir et surtout, ça fait vraiment du bien de réaliser qu’on est pas seuls !

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    1. Merci pour ton message Clara ! J’ai assez vite craqué sur le principe de la tetine, car ma fille pleurait bcp bcp et dans les premiers temps, aidée par mon entourage, je n’arrivais pas à decorreler le sein de la notion de faim et je minterdisais de donner juste pour réconforter… Mais ma fille n’en voulait pas, de la tétine ! Elle la prend finalement depuis qu’elle est sevree, c’est à dire depuis ses 1 ans et j’essaye de lui donner uniquement pour dormir. Ça aide oui…. Encore faut il que ton doudou l’accepte pcq le sein de maman c’est teeeeellement mieux 😉
      Je t’envoie plein de courage !!!!

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      1. D’accord ! Chez nous c’est pareil, il a refusé les deux tétines que je lui avais proposé tout petit quand il était comme la tienne en mode vampire…
        du coup c’est une de quelle marque qu’elle a accepté ?
        Moi j’avais pris une hévéa et une autre dont je me rappelle plus la marque…

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  17. Oh, mais nous ne sommes donc pas les seuls!!!Quel soulagement cette article dans lequel je nous voit totalement!!!Ici avec les multiples réveils nocturnes de bébé, les couchers pas facile du tout et mes horaires atypiques (je suis aide soignante), je suis couchée à 21H tant je suis fatiguée. Voila 1 an que je n’es pas regardé le film du soir…Bonjour la vie de couple!

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  18. Je me retrouve tellement dans TOUT ce que tu dis! C’est fou. Le besoin de temps pour soi mais l’impossibilité physique et psychologique, la culpabilité aussi d’en prendre un peu, sans mon fils. Il va faire 18 mois et n’a JAMAIS dormi ailleurs qu’à 5 m de moi la nuit maxi. Je n’y arrive pas. mais mon mari non plus d’ailleurs.
    Parfois c’est un cercle vicieux car je pète un plomb et me plains d’avoir 0 temps pour moi mais en même temps je n’arrive pas à me détacher de mon loulou.
    Du coup, avec son père le week-end on a décidé de se relayer. Un jour c’est l’un qui sort une bonne heure avec le petit pour laisser l’autre un peu tranquille et le lendemain on inverse. Bon, le temps de tranquillité n’est pas toujours très équilibré, hum hum…!
    Nous notre petit rituel à nous 2 c’est le vendredi soir: soirée « apéro-Koh Lanta » sur la tablette (parce que nous avons choisi de supprimer la télé et ça nous va tout à fait!) voire pizza. Bon, entre nous, l’apéro (= un verre de vin) c’est tous les soirs quasiment lol!
    quant à la sieste crapuleuse du we, autant te dire que je suis dégoûtée quand mon fils ne veut pas dormir!!! Du coup vu qu’il est crevé le soir, il se couche tôt et nous aussi. A 21h-21h30 tout le monde au lit.
    Sympa ton article.
    ça fait toujours autant de bien de ne pas se sentir seule à vivre et ressentir tout cela.

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  19. Encore une fois super article, je me reconnais tellement ! Les mêmes ressentis, convictions et difficultés par rapport à la séparation. Ici aussi on a nos soirées séries et nos soirées ciné, mais elles sont moins « officielles » que chez vous, du coup parfois elles sautent parce qu’on a tellement de choses à faire : comme toi, le temps de faire 2-3 tâches ménagères, de répondre à 2-3 commentaires sur mon blog et pfiou, la soirée est envolée ! Du coup on se disait justement récemment qu’on devrait se caler des petits « rendez-vous » ! Sympa l’idée de la petite liste sur le frigo, on devrait s’en inspirer ! Ton bain du dimanche soir fait vraiment envie, malheureusement la baignoire n’est plus accessible une fois mon P’tit Loup couché (sa chambre donne sur la salle de bain qui a la baignoire…). Bref, merci pour cet article !

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    1. Ah oui et aussi, j’essaie comme toi de voir le moment d’endormissement de mon P’tit Loup comme un moment de détente plutôt que de penser à tout ce que j’ai à faire (ce qui me rendais du coup énervée et impatiente) et ça fonctionne vraiment très bien ici aussi 🙂 .

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  20. Il y a toujours beaucoup de changements dans la vie d’un adulte lorsqu’il devient parent. Ce n’est pas toujours facile… Néanmoins, voir un petit être grandir est une source de joie irremplaçable. Bon courage ! ❤

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  21. Merci encore pour cet article et les idées d’organisation des soirées ! Est ce que tu pourrais nous partager quelques vidéos de méditation/sophrologie ? J’aimerai bien m’y mettre mais je ne sais pas trop quoi regarder… merci!!

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  22. Super article, merci beaucoup, j’ai pioché des idées et on a mis en place une soirée films le samedi soir avec mon mari 😀 Je suis trop contente, c’est un tout petit rien du tout, mais c’est top de savoir qu’on aura cette soirée là ensemble, et je vais me refaire une petite culture cinématographique ! Merci ! Véronique

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  23. Super article, merci beaucoup, j’ai pioché des idées et on a mis en place une soirée films le samedi soir avec mon mari 😀 Je suis trop contente, c’est un tout petit rien du tout, mais c’est top de savoir qu’on aura cette soirée là ensemble, et je vais me refaire une petite culture cinématographique ! Merci ! Véronique

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  24. Merci beaucoup pour ton blog, j’adore le ton, et tu écris très bien.
    Bravo pour tes articles, perso je me reconnais assez dans celui-ci et me sens moins seule, merci ! 😉
    PS : Et bonne idée la soirée ciné amoureux !

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