Accueillir la vie

Je l’aime trop pour avoir un autre enfant…

Il y a quelques jours, je vous ai laissé en plan avec ma petite annonce ; nous serons 4 d’ici quelques mois ! Merci beaucoup à toutes pour vos réactions, vos félicitations, vos encouragements, merci pour celles qui ont été touchées parce qu’elles se sentent proches de moi ! De mon côté j’avais hâte de partager la nouvelle avec vous et de vous parler de mes états d’âme, tant je me sens proche de la petite communauté que nous formons !

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J’ai commencé à aborder le sujet en même temps que mon annonce, et vous êtes déjà nombreuses à m’avoir répondu et rassuré, mais cette décision d’avoir un deuxième enfant a suscité chez moi beaucoup plus de questions et de réflexions que je ne l’aurais pensé

J’ai su très tôt que j’avais envie d’être maman de plusieurs enfants et j’ai déjà évoqué ici le fait que mon désir d’enfant, avant d’avoir Bébé Carrousel, était très fort ; nous n’attendions que le « tampon » de validation de la société, celui qui dit « conforme aux attentes, apte à devenir parents » au regard des critères suivants :

Age : plus de 23 ans, idéalement entre 25 et 30 ans, impérativement moins de 40 ans ;

Emploi : CDI de préférence, CDD accepté si longue durée, n’accepte pas les étudiants ou les stagiaires ;

Domicile : fixe, 2 chambres minimum, être propriétaire est un plus ;

Couple : mariage privilégié, PACS accepté, union libre tolérée si l’ancienneté du couple est supérieure à 4 ans (sauf si l’âge de la mère est supérieur à 38 ans, auquel cas l’ancienneté toléré du couple est réduite).

Après coup, on se rend compte à quel point ces critères ne sont en rien garants de notre épanouissement ou de nos capacités en tant que parents, mais bon ce n’est pas le sujet du jour ! Aussi absurde que cela soit, le jour où les critères furent remplis (à savoir, le jour de la confirmation de ma période d’essai au boulot), j’ai jeté ma plaquette de pilule aux orties (et ma libido m’a dit MERCI, mais passons ce n’est pas le sujet du jour NON PLUS) et on s’est lancé tête baissée dans l’aventure de la parentalité. Ce bébé, je le voulais tellement, à fond les ballons, sans aucun doute, à 3 000% ! C’était mes tripes qui parlaient, reprises en chœur par ma raison (rapport aux fameux critères remplis !). Il en allait de même pour Papa Ours.

Je me suis, comme tout le monde, posé des questions pendant ma grossesse : nid d’ange ou combipilote ? Tétine ou pas ? Péridurale ou non ? Quelle taille de soutif pour la montée de lait ? La composition de cette huile anti-vergeture est-elle vraiment saine ? Est-ce que j’achète un biberon de secours si l’allaitement foire ou est-ce que ça va me décourager ? Quelle marque de gel lavant et de couches? Quoi mettre dans ma valise pour la maternité ? Coton ou bambou, le drap housse ?

Et accessoirement : vais-je y arriver ? (C’est là que je me répondais à moi-même : des milliers de cas sociaux gardent leurs enfants en vie, tu vas bien y arriver toi aussi !) Vais-je comprendre ses pleurs, détecter si elle a faim, évaluer le degré d’urgence d’une maladie, l’entendre pleurer la nuit ? Bref je me suis posée des questions pratiques et parfois plus psychologiques, mais à aucun moment je ne me suis demandé si c’était la bonne décision d’avoir ce bébé maintenant, d’avoir un bébé tout court, si j’allais réussir à être une bonne maman ni si j’allais réussir à l’aimer. Jamais. C’était juste évident et même face à des discours un peu décourageants, j’étais motivée à 300% et sure de nous. Quoi qu’il arrive, on s’en sortirait !

J’imagine que du coup tu me vois venir, pour ce deuxième projet d’enfant tout a été différent…

Déjà, les questions pratiques sont résolues : j’ai fait depuis longtemps mes choix sur les grandes questions parentales (c’est l’objet de 90% de ce blog), je sais changer une couche les yeux fermés (on se repère à l’odeur) et je suis même passée aux lavables, je détecte une fièvre à un regard vitreux, j’ai 6 cartons de fringues d’enfant en stock et tout le matos (inutile) à disposition, ainsi qu’une panoplie de soutifs d’allaitement, de coussinets et de tube de lanoline qui n’attendent que ma montée de lait. Et puis surtout, entre temps j’ai appris qu’on peut bien avoir tout décidé à l’avance ce qu’on voulait faire, la réalité se fiche bien de nos plans et il faudra composer, s’adapter et se réajuster en permanence. Et ça, maintenant, je sais que je sais faire ! Du coup, ça c’est fait, ça laisse de la place pour le reste…

Dans notre fameux « plan de vie » avec Papa Ours, il y avait des enfants rapprochés. Maximum 2 ans d’écart. Parce que, étrangement, quand tu te vois comme « un couple à enfants », c’est-à-dire un couple qui partage un désir d’enfant naturel, évident, depuis longtemps… tu penses logiquement tu veux des enfants rapprochés. Tu te dis un peu « j’aime les enfants DONC j’en veux plein », logique (ou pas). Pleins de bébés trop choupis les uns après les autres, à la chaîne, zooouuuuuu ! Une joyeuse fratrie avec du chocolat autour de la bouche, des jouets dans le salon et des chaussures crottées alignées dans l’entrée. Mais par contre, ils seront tous polis, bien élevés et diront bonjour sans qu’on leur demande, faut pas déconner ; ce n’est pas parce que ce sera un joyeux bazar chez nous qu’on ne donnera pas de limites ! Avec Papa Ours, on avait beau jeu à l’époque de dire «  4-5 ans d’écart (l’écart que l’on a chacun avec nos frères et sœurs), c’est trop ! ». Et de renchérir « 2-3 ans, c’est le max ! ». Alalaaaa, ces certitudes de gens qui n’ont pas d’enfant et qui savent mieux que ceux qui en ont, que c’est pénible … 😉

SAUF QUE. Tu passes une bonne année à galérer : entendons-nous bien, tu l’aimes de tout ton cœur ton bébé, tu es transie d’amour et d’émotion, mais tu galères quand même une bonne partie du temps ! Ton bébé est dépendant de toi à 100% alors que tu es dans un état inimaginable d’émotivité et de fragilité physique et psychologique, il ne sait rien faire tout seul, quand il pleure tu es en état d’alerte maximum, tu changes des bouses de toutes les couleurs, tu sors ton sein à qui mieux-mieux, tu l’as dans les bras H24, tu ne sais plus quand commence son corps et quand s’arrête le tien à force de l’avoir dans les bras et quand tu commences à pouvoir le poser par terre, il faut rester à côté sous peine de hurlements. Côté communication, c’est pas trop ça ; au départ tu ne piges rien et tu penses « il doit avoir faim ! » à chaque fois qu’il pleure. Après tu commences à différencier les pleurs et c’est là que bébé intègre à son code de communication de nouveaux sons : il pousse des cris de putois, des rugissements de tigre, des vagissements chelous et tu as la tête comme une pastèque (« mais qu’est ce qu’elle a !!!!! »). Enfin l’enfant commence à te désigner du doigt ce qu’il veut…mais aussi ce qui l’intéresse, ce qui l’amuse, ce qui l’effraye, ce qui l’étonne, ce qui le dégoûte, ce qu’il remarque… C’est pire que de suivre la finale de Wimbledon sur écran géant, tu ne sais plus où donner de la tête et tu as à peine le temps de prendre ta douche sans entendre crier. En moyenne, il faut quand même attendre DEUX LONGUES ANNÉES pour que des mots intelligibles et compréhensibles sortent de sa bouche, et deux ans sans se comprendre c’est LONG. D’autant plus que bon, ce n’est pas parce qu’ils PARLENT qu’on se comprend …. J’évoque brièvement le sommeil, ou je vous renvoie à mon article ? Même ceux qui ont la chance d’avoir des bébés qui font rapidement leurs nuits ne sont généralement pas épargnés par les réveils aux aurores, les micro-siestes (sauf le jour où t’as un RDV important, la c’est maxi-sieste de rigueur), les nuits pourries pour cause de toux intempestive, de gastro-grippe carabinée, de dents qui sortent, de cauchemars, de terreurs nocturnes, les rythmes foutus en l’air par l’adaptation en crèche ou chez la nounou… Bref, le parent est fatigué, fatigué, fatigué. Il est dans un tunnel et il ne sait pas vraiment quand il va en voir le bout.Parfois, il apperçoit une éclaircie et BAM tout est foutu en l’air par une bonne bronchiolite/un déménagement/la reprise du taff/une chute dans l’escalier (rayez la mention inutile).

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Quand la maman sort un peu la tête de l’eau, elle a parfois la motivation de se « reprendre en main », de se remuscler un peu, d’aller se racheter quelques vêtements sympas… Les parents prennent la confiance (« c’est bon il dort mieux maintenant ! ») et sortent parfois jusqu’à l’heure indue de minuit et demi et ils le payent très cher le lendemain (surtout les verres de wisky resservis par les potes, hein Papa Ours ?). Au minimum, ils se payent de nouveau le luxe de regarder un film tous les soirs jusqu’au bout, et ça c’est quand même une chance qu’on n’apprécie pas à sa juste valeur avant d’être parent. Bref, les parents reprennent une sorte de vie sociale, ont trouvé un semblant de stabilité et ils réussissent même à sortir se balader sans emporter toute la maison dans le sac à langer. Et là, BAM (bruit de la claque dans la gueule) : si on veut qu’ils aient moins de 2ans/3 ans d’écart (rayez la mention inutile), faudrait songer à s’y remettre chérie

Comment ?! Mais n’était-ce pas hier que j’ai donné la vie à cette merveille ? Cette merveille est debout devant le lave-vaisselle, en train d’astiquer une tache imaginaire avec une éponge dans une main tout en se curant le nez de l’autre. Visiblement, ce n’était pas tout à fait hier.

Mais pourquoi ? Pourquoi voudrait-on remettre ça, les vagissements qui émanent du berceau sans crier gare, les rots coincés, les coliques, le reflux, les pics de croissance qui te transforment en tétine géante, les pleurs du soir, le polysilane qu’on s’en fout partout, les fringues tâchées de vomi, les abdos flasques, le dilemne des vaccins, les cacas liquides, la dépendance à 100%, les pets qui ne sortent pas, le bébé qui se tortille, les pleurs qu’on ne comprend pas, alors QU’ON EN SORT A PEINE ? Pourquoi voudrait-on se rajouter une dose supplémentaire de nuits hachées, de RDV chez le médecins/pédiatre/kiné/allergologue/ostéopathe et jours enfant malade (qu’on a pas, d’ailleurs…), de linge à laver, de couches à changer, de soirées écourtées, de vie sociale amputée ?

Sur ce coup, la rationalité n’est pas de notre côté, chéri. Il faut l’admettre, il n’y a aucune raison rationnelle d’avoir ce deuxième bébé à ce stade de notre vie. Bon, la société, elle, est quand même d’accord avec notre projet : c’est admis, un enfant unique, c’est MAL. Plus de 5 ans d’écart, c’est MAL (mais moins de 2 ans, c’est SPORTIF, on dit). Mais la société ne nous presse pas non plus, on a encore un peu de temps avant la date d’expiration. Alors pourquoi maintenant?

Et côté tripes, ça dit quoi ? Mon regard se pose sur ma fille, ma toute petite fille encore tellement en demande d’amour, d’attention, d’être portée, câlinée… Ma petite fille à qui je n’ai déjà pas assez de temps à accorder… et j’ai le sentiment de la trahir en m’imaginant m’occuper d’un autre bébé. Parce que si l’amour est (parait-il !) infini, ce n’est pas le cas du temps ni de notre énergie, malheureusement. Je devrais forcément lui enlever quelque chose pour pouvoir le donner à ce deuxième bébé, qui mérite lui aussi de bénéficier de toute l’attention dont sa sœur à bénéficié. Et voilà, je ne suis même pas enceinte et déjà j’ai le sentiment d’échouer et d’avoir sur les bras deux enfants délaissés et malheureux. C’est moche ! Dire que j’imaginais qu’avoir un 2eme enfant, c’était fastoche, zen et doigts dans le nez…

Et si elle pensait qu’elle ne me suffisait pas, que son papa et moi avons besoin d’un autre enfant parce qu’elle n’est plus assez ? Alors que c’est faux, elle occupe tellement d’espace dans notre temps, dans nos vies, dans nos cœurs… que je ne ressens aucun manque. Alors pourquoi le faire ?

Et ce deuxième bébé, est-ce juste pour lui tout ça ? Ne devrait-il pas arriver dans le même climat de certitude absolue dans lequel sa sœur a été conçue ? Ne devrait-il pas, lui aussi, avoir sa place déjà faite dans mon cœur, comme sa sœur avait la sienne avant même d’être dans mon ventre ? Si innocent, si petit, si imaginaire et déjà je lui fais une injustice. Et déjà je ne suis pas équitable… Et si je n’arrivais pas à l’aimer autant que je l’aime elle ? Avant d’avoir Bébé Carrousel, je n’avais jamais expérimenté l’intensité et l’inconditionnalité de cet amour… alors pour moi, cet amour C’EST elle et personne d’autre ne pourra en faire naitre autant chez moi….

J’ai le cœur en miettes et un soir je dis à Papa Ours : « Je ne suis pas prête. J’aime trop notre fille pour avoir un autre enfant ».

Lui aussi est ébranlé et ému, je le sais ; il va embrasser Bébé Carrousel qui dort dans son lit et j’ai l’impression qu’il lui demande presque pardon d’y avoir pensé.

Quelques jours, quelques semaines passent, le cœur lourd et l’esprit en ébullition.

Un soir, je récupère Bébé Carrousel à la crèche et on me raconte comment elle réconforte ses petits copains quand ils sont tristes.

Et puis je la vois avec ses bébés, délicate, à les embrasser, à les couvrir soigneusement d’une petite couverture… Elle les allonge sur un coussin, puis en prend un pour elle-même et s’allonge à côté, passe un bras autour d’eux et les berce.

Et puis je la vois qui me câline, qui se serre contre moi le matin, je la vois rire avec son père, je la vois progresser chaque jour, comprendre de nouvelles choses, je la vois éperdue d’amour et d’admiration pour son cousin. Elle a tellement d’amour à donner et tellement de ressources… D’un coup je me rends compte que, même si elle risque de traverses des moments difficiles pour trouver sa nouvelle place, elle a tout pour être une grande sœur merveilleuse.

Et puis je vois aussi toutes ses autres qualités, dont je suis fière ; elle est attentive, observatrice, douce, elle tape rarement, elle s’intéresse à tout.

Et je vois ces progrès, tout ce qu’elle sait faire de plus au fil des jours, l’autonomie qu’elle acquiert entre les phases de demande ; elle peut jouer seule dans sa chambre un moment, elle se lave ou presque, elle ne crie presque plus, elle parle de mieux en mieux et on se comprend plus facilement, elle passe de meilleures nuits (NB:fragile, à ne pas crier trop fort), elle dort dans un lit de grande fille (au moins une partie de la nuit !), elle a de moins en moins peur en présence d’étrangers, elle tient tout un repas au restaurant, elle commence à compter, elle me dit des mots en anglais … Elle en a, du potentiel, ma fille ! Elle a besoin de nous, oui mais elle est aussi capable de pleins de choses seule !

Et je nous regarde nous, les progrès qu’on a fait en tant que parents depuis sa naissance, les certitudes qu’on avait et qu’on a su remettre en question, l’idée préconçue qu’on avait de la parentalité et à laquelle on a renoncé, les difficultés qu’on a traversé sans se laisser déchirer, l’amour et les rires qu’on réussit à insuffler dans notre quotidien pourtant « speed » et pas franchement toujours sexy. Je me dis qu’on a plein d’amour à donner à un autre enfant et les capacités pour surmonter les difficultés que ça impliquera. Je me dis que je sous-estime ma merveilleuse fille en l’imaginant incapable d’accepter un nouveau membre dans la famille et que je sous-estime aussi notre capacité à la préparer à cela et à gérer. Et surtout, avoir une fratrie c’est quand même une énorme chance, une chance pour elle de grandir et d’apprendre de nouvelles choses, d’avoir un compagnon de jeu et de sommeil, de faire découvrir à quelqu’un ses savoirs, d’apprendre un peu plus l’empathie, le partage, la gestion des conflits, de partager des bons moments mais aussi les responsabilités en grandissant…. Une chance d’être la grande sœur de quelqu’un. Et pour nous parents, c’est une avant tout une chance d’avoir une double dose de bonheur, de câlin et d’amour (hum, l’odeur de bébé-au-lait enroulé en boule sur soi…miam !). Une chance d’avoir de la vie et des rire dans la maison, des cavalcades dans le couloir, des bains partagés, des sorties à 4, des « c’est pas moi c’est elle ! » à gérer. Une chance aussi d’en apprendre encore plus sur le métier de parents qui nous fait tellement grandir en tant qu’adulte et de découvrir une nouvelle personnalité aussi fascinante que celle de Bébé Carrousel qui nous réservera son lot de surprises.

Alors on s’est lancé : on se reposera quand on sera vieux !

Et maintenant, je suis sure qu’on a bien fait.Enfin, quand je ne m’attarde pas trop sur le récit de vos difficiles ajustements à 4 😉

Et déjà cette deuxième vie en construction à réussi à se frayer un chemin dans nos cœurs et à y trouver une place, au milieu de toutes ces interrogations, preuve que ce bébé a pleins de choses à nous offrir !

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21 réflexions au sujet de « Je l’aime trop pour avoir un autre enfant… »

  1. Ces mots font tellement écho en moi ! je suis passée par les mêmes phases, la première année épuisante, puis se retrouver un peu, refaire du sport, du shopping, puis les interrogations qui viennent remettre nos plans en cause… personnellement, je n’ai pas encore trouvé la réponse… Bon courage à toi pour la suite !

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  2. Bonjour, et surtout félicitations !!!!
    Ton article me rassure et me correspond tellement !! J’ai une petite puce merveilleuse qui est en demande d’autonomie tout le temps, qui a actuellement 22 mois et qui va être grande sœur dans 2 mois et demi !!
    Et depuis le début de ma grossesse j’alterne entre les « ouaaa ils auront 2 ans d’écart, c’est génial, ils vont jouer ensemble… C’est trop bien d’avoir deux enfants !! »
    et les « olalaaaa mais qu’est ce qu’on a fait ? Comment on va y arriver ? Est ce qu’on avait vraiment besoin d’un deuxième enfant ??? surtout là maintenant ? elle commence juste à être autonome et elle parle de mieux en mieux… »
    heureusement quand je suis dans le deuxième état d’esprit il y a toujours un pot de Nutella qui passe par là !!! Merci Ferrero de l’avoir inventé !!!
    Mais finalement la grossesse avance et tout se passe très bien, elle caresse mon ventre, soulève mon t-shirt et dit « Coucou bébé »… « Allééé sort bébé…! » essaie de le regarder par le nombril ! Et c’est craquant !
    Et je commence à aimer déjà ce petit garçon qui grandit dans mon ventre et je commence à avoir hâte de le tenir dans mes bras, vivement tous les soirs où il s’endormira dans mes bras …!
    Enfin bref c’est rassurant de voir que tout le monde passe par les mêmes états d’esprit à ce stade !!
    Encore félicitations à toi et à ta petite famille qui grandit !!

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  3. Il y a pleins d’émotion dans cet article et on voit bien ton cheminement.
    Pour ma part, les difficultés de sommeil de ma fille m’épuise tellement que jusqu’à présent, je ne me voyais pas encore passer à l’action. Mais ça fait doucement son chemin.
    En tout cas, c’est un très bel article comme d’habitude 😉

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  4. Commentaire déjà déposé sur ta page facebook… Mais bon j’en remets une couche ici, c’est plus discret 😉
    Comme d’habitude très émue donc de te lire, de ressentir tes émotions à travers tes mots, de me sentir si proche de toi quant à tes interrogations, (même si sur ce coup là malheureusement j’ai un autre doute que juste « vais-je l’aimer autant que j’aime mon bibou de 15 mois?/suis trop fatiguée/c’est trop tôt/je veux profiter de lui encore exclusivement… » qui est « est ce une bonne idée de refaire un enfant alors que mon couple s’est transformé en colocation????? » Mais c’est un autre sujet 😉 …)
    Certaine que tu sauras gérer cette transition parfaitement, et que Miss Carrousel sera une grande sœur merveilleuse. On a désormais hâte de savoir si elle sera grande sœur d’un monsieur manège ou d’une mademoiselle tourniquet??? :p

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  5. Ah ah, mais je croyais que les maman blogueuses faisaient des bébés uniquement pour avoir des trucs à raconter sur leurs blogs… on m’aurait menti??? 🙂

    Blague à part, magnifique texte 🙂 Je pense que nous serons nombreuses (et nombreux) à nous reconnaître dans ces hésitations et questions que provoque l’arrivée ou le projet d’un deuxième enfant.

    Par contre, est ce que l’on se pose aussi ce genre de questions pour un 3ème???

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    1. Coucou ! C’est marrant parce que moi, le 2e était une évidence, une envie folle, comme l’appel de la forêt (expression d’une dessinatrice de BD), la même envie que pour le 1er. Il faut dire que n°1 a fait nos nuits à 6 mois (et je trouvais ça long, aha, si je pouvais retourner dans le passé, je me dirais que j’ai bien de la chance) et l’envie est arrivée, on était d’accord tous les 2. Nos enfants ont 2 ans presque et demi d’écart.
      En ce moment, on essaye pour un 3e enfant et c’est pour cet enfant que je me pose toutes ces questions, il faut dire que n°2 ne dort toujours pas toute la nuit (rarement disons), me sollicite énormément, est toujours allaité, je suis épuisée.
      En fait, je me demande si c’est une bonne idée mais l’envie d’une petite boule d’amour, d’agrandir la fratrie, ça me motive.

      > Donc oui, on se pose ce genre de questions pour le 3e, ihi !

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  6. C’est beau c’est juste c’est émouvant …
    j’attend impatiemment de pouvoir lancer le 2eme. Nous serons bientôt hors Convention sociales avec nos 33 et 37 ans. Mais on s’en fout , on ira et même au delà …
    merci Marjorie !!

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  7. J’adore chaque article de ton blog ! C’est la première fois que je commente mais je te suis depuis quelques mois déjà ! Je comprend totalement ton ressenti pour cette deuxième grossesse .. je me suis posée exactement les mêmes questions ! Ici mes filles ont 16 mois de différences ! Autant dire qu’à l’annonce de ma seconde grossesse j’ai eu beaucoup de « déjà » « tu ne vas jamais t’en sortir .. » et j’en passe ! Bon j’ai de la chance car ma première fille a fait ses nuits à 10 jours en étant allaitée, et c’est un enfant relativement calme , & sur pas mal de point la description de ta fille me fais penser à la mienne ! J’ai vécu une seconde grossesse difficile émotionnellement et physiquement aussi, j’avais peur de ne pas aimer ma fille comme ma première, d’être dépasser par la charge de boulot.. la jalousie de ma première .. et finalement tous se passe à merveille , ma fille est une grande sœur formidable qui passe son temps à câliner sa soeur et l’embrasser 1000 fois par jours, si elle l’entend à peine gémir elle m’appelle et la montre du doigts , et elle n’est pas du tous jalouse ! Je l’a fais participer au bain (grâce à la tour d’observation .. une idée formidable ! ) bref , tu verras c’est que du bonheur d’avoir des enfansts rappochés ! Nous avons fais ce choix pour les mêmes raison que vous & aujourd’hui mes journées sont bien rempli et fatiguante mais je suis totalement comblée par ma famille et je referais les mêmes choix sans hésiter si c’était à re faire ! Je te souhaite une très bonne grossesse et te félicite pour cette futur naissance !

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  8. Je suis ton blog depuis quelques semaines. Il me fait rire, sourire, pleurer… Et souvent aussi il me fait me sentir moins seule!
    Tellement de choses me parlent dans tes questionnements et remises en questions…
    Bébé number2: on y est depuis quelques jours! Comme toi j’avais plein de craintes pour la grande notamment. Je suis surprise de voir comme on y arrive, comme on franchit les difficultés, et toutes les ressources qu’elle a. Une semaine que je suis hospitalisée et ce n’est as fini. On gère la séparation, les visites courtes à l’hôpital, l’organisation à la maison par le papa… puis l’arrivée du petit frère, pas toute simple, la separation a quelques etages de difference avec les allers et venus, la grippe associée pour sa soeur au même moment, l’organisation familiale porte le mode de garde et la gestion de la maison… Et ça fonctionne! Et chacun fait preuve de ressources insoupçonnées et ya plein de moments de bonheur partagés, et il y a ses petites phrases à elle s’émerveillant devant son petit frère et ses délicates attentions.. bref, que quelques jours seulement et 2 c’est déjà top. Même si je n’ai qu’une hâte c’est de pouvoir avoir mes 2 (et meme 3!) amours à mes côtés.
    Encore merci pour ton super blog et belle aventure pour cettemps grossesse et la vie à 4!

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  9. Bonjour Maman Poule, et… Félicitations à vous 2 !
    Je vous ai lâchée depuis quelques semaines car je n’ai plus le temps de vous lire, et donc je suis en train de comprendre que vous êtes de nouveau enceinte, c’est une très belle nouvelle. Et je tenais à vous le dire, voilà… Par contre, je n’ai pas pris le temps de lire votre article car vraiment pas le temps… je reprendrai plus tard…
    Encore félicitations, je vous envoies toutes mes ondes positives pour gérer les coups de moins bien !

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  10. Héhé, que de questions… parfois, je me dis : reste simple, tu as réussi à gérer à peu près tout correctement dans ta vie jusqu’à présent, fais toi confiance ! penses-y.. 😉
    Pour l’anecdote, je connais aussi des gens pour qui ça s’est TELLEMENT BIEN passé avec le 1er qu’ils ont peur de faire un 2ème et de connaitre le problèmes des nuits, du sommeil, des pleurs, des doutes, etc… mais je ne les plains pas, ceux là, hihi !!
    Tu vois, on a toujours un peu peur, en fait !

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  11. Je te lis depuis un moment, je n’ai jamais commenté, mais cet article me touche particulièrement. Mon fils a aujourd’hui 20 mois et je me pose les mêmes questions. Comme d’habitude je trouve que tu exprime très bien ce que je ressent aussi et je me retrouve dans tes propos! Continue comme ça, c’est toujours un grand plaisir de te lire!

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  12. Tu as tout dit, pas la peine d’en rajouter !! Mais je rajouterai quand même (sinon pas la peine de faire des commentaires !) : oui quand on attend le 2e, on n’arrive même pas à l’imaginer tellement notre représentation de « mon enfant » est restée liée au 1er (du coup notre 2e subit peut-être moins la pression de nos anticipations ^^). Oui quand on est maman de deux, parfois on aimerait pouvoir se dédoubler/se biloquer/avoir deux paires de bras pour tout gérer… Oui on culpabilise… Oui il faut faire l’effort de voir le 2e d’un oeil neuf et pas comme une copie du 1er (surtout pas comparer !!! c’est le plus dur) et garder une capacité d’émerveillement toute neuve pour lui aussi, comme on l’a eue naturellement pour le 1er… Donc oui on est fatigué, fatigué, fatigué, faut pas se leurrer. Mais, mais, mais… l’amour, l’amour, l’amour ! L’amour fait des miracles, et voir se former une petite fratrie, retrouver le shoot d’amour que nous offre un nouveau bébé, voir qu’on y arrive, qu’on trouve les ressources, que la vie est encore un peu plus folle mais tellement drôle à 4, ça n’a pas de prix 😉 Donc tout ça pour dire que je vous souhaite plein de courage, mais aussi de bonheur et de confiance en la vie, au cours de cette nouvelle phase de votre parentalité 🙂

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  13. Quel article émouvant!! Et qui me parle tellement!! Nous sommes en essai bébé2, Arthur à 15 mois. Chaque jours je me demande si nous réussirons à faire face, on débute dans le métier de parents, on fait nos armes, nous sommes tout juste apprenti et on veut remettre le couvert, on est pas un peu dingue la? Et si comme son ainé ce petit souffrait de rgo, intolérances alimentaires, grand besoin de maman, coliques comment je vais réussir à gérer avec mon petit bonhomme qui ne fait pas ces nuits, souffre toujours d’intolérances alimentaires, de crises de rgo pendant ces violentes poussées dentaires?? Mais nos tripes comme tu le dis si bien et bien nos tripes elles hurlent que nous voulons de nouveau sentir la chaleur d’un tout petit être sur nous, nous extasier devant la magie de la vie (c’est nous qui l’a fait^^), voir notre Arthur s’occuper de ce petit frère/sœur comme il le fait avec les copines chez nounou. Alors les inquiétudes et bien je les fais taire et je ne me fie qu’à mes tripes je sais qu’en temps voulu on saura.
    Merci pour ton superbe article.

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  14. Félicitations!! Hahahahaha tu as écrit exactement tout ce que je me suis dit quand l’idée d’avoir un deuxième enfant a germé dans ma tête 😊. C’était l’an dernier, ma fille avait 2 ans et au moment où j’écris j’ai un bébé d’un mois endormi sur mon sein!J’ai découvert que l’amour se multiplie à la naissance du 2e, la nature est bien faite. Même si la veille de mon accouchement je culpabilisais presque que ce bébé vienne s’installer dans notre trio…Mais pffffff on a plein d’amour en stock en fait 😊et en plus pour le 2e on est sereines donc certaines choses sont plus faciles!

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  15. Bonjour !

    Tout d’abord : félicitations ! 😊 J’ai découvert ton blog hier (merci Pinterest !) et j’adore ce que j’y trouve, je n’ai pas décroché depuis et je crois que je ne m’arrêterai que quand j’aurai tout lu !

    Cet article me parle tout particulièrement parce que j’ai 3 enfants (1, 3 et 5 ans) et que je rêve VRAIMENT d’un petit quatrième malgré toutes ces questions qui se posent à moi, les mêmes que tu évoques si bien auxquelles j’ajouterai « bien évidemment » les questions d’ordre financier ! L’envie est donc bien présente et je saoule déjà mon chéri pour le préparer psychologiquement, mais lui s’arrêterait bien à 3 (comment lui en vouloir ?)! À suivre donc hihihi mais bravo pour tes mots si juste qui raisonnent en nous toutes 😉

    Belle journée à toi,
    Delphine

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