Accueillir la vie

Papa Ours et l’accouchement à domicile

Novembre 2014 

Maman Poule, enceinte de 6 mois de son premier bébé, allongée sur le canapé en train de lire « Hypnonaissance, la méthode Mongan » : Peut-être que je vais essayer d’accoucher sans péridurale en fait…

Papa Ours, alerté : Ah bon ? Mais pourquoi ?! Ça sert à rien de faire ça, si ?! T’as pas peur toi ! »

(sous-titrage: putain, je vais morfler….)

Maman Poule, refroidie : Bon, on verra…

 

Décembre 2014 

Maman Poule : je viens de lire un truc, en fait l’accouchement physiologique, ce n’est pas QUE le fait d’accoucher sans péridurale ! C’est un ensemble de mécanismes, qui sont souvent perturbés par les protocoles médicaux qu’on s’applique systématiquement, c’est fou, je savais pas….

Papa Ours,  jouant à clash of clan : Hum hum…    (traduction : RAB)

Maman Poule : Du coup, il y a des femmes qui vont jusqu’à accoucher chez elle !

Papa Ours lève sur Maman Poule un regard de biche traqué.

« Mais bon, je ne pourrais JAMAIS faire ça ! C’est pour dire quoi. » s’empresse d’ajouter Maman Poule.

« Ouais ben c’est clair ! » conclut Papa Ours en espérant pouvoir finir sa partie tranquillement et sans coup de tension supplémentaire.

« Je vais faire un projet de naissance du coup ! »

« Hum hum » (c’est cela, fait mon enfant, mais fait en silence)

 

 

(Faille temporelle pendant laquelle nous élevons une enfant de 0 à 18 mois)

 

Juillet 2016 

Maman Poule : C’est génial, à Paris il y a une maison de naissance qui fonctionne depuis plusieurs année déjà, j’aimerais bien accoucher la-bas pour le 2ème,, quand il sera en route.

Papa Ours, flairant l’arnaque : C’est quoi une maison de naissance ?

Maman Poule : En fait c’est une structure entièrement gérée par les sages-femmes et aménagée pour te faire te sentir « comme à la maison ».  Il n’y a pas d’obstétriciens ou de médecins. Tu as des grands lits, la baignoire, etc… L’idée c’est d’accoucher le plus naturellement possible et de sortir très vite, si tout le monde va bien. Et ta famille y es la bienvenue, ce serait chouette que Bébé Carrousel puisse être là du coup. 

Papa Ours : Heu… oui enfin elle aurait surtout peur, non ? Et du coup, les sages-femmes peuvent te faire une péri ?  (#obsession)

Maman Poule : Ah bah bien-sûr que non ! Le but c’est de favoriser un accouchement physiologique, sans péridurale ! »

Papa Ours : Et tu te sens de faire ça ?! T’as pas peur toi…. » (bis)

 

Décembre 2016

Maman Poule : Bon tu peux garder Bébé Carrousel la semaine prochaine pour que j’aille à la réunion d’information et d’inscription de la maison de naissance ?

Papa Ours : Tu es vraiment décidée à faire ça, alors ? Mais s’il y a un problème ?

Maman Poule : C’est le MÉTIER des sages-femmes de gérer l’accouchement, et si tu peux être suivie à la maison de naissance c’est que tu as une grossesse physiologique sans complication ! Et la maison de naissance est adossée à l’hôpital, on te transfère en cas d’urgence.

Papa Ours : Mais tu crois que tu vas réussir à accoucher sans péridurale ? (#obsession #confiance)

Maman Poule : Je me sens prête à le tenter oui. Mais il faut que tu sois partant

Papa Ours : Moi je suis partant, je te fais confiance, mais ça m’inquiète pour toi… Ça fait un peu peur quand même ! Bon va à la réunion et on en reparle après…

 

Janvier 2017

Maman Poule, pleurant à chaudes larmes : bouhouhouhouhouuuuuuuuuuuuuu… Il n’y a plus de plaaaaaaace à la maison de naissance pour mon terme, il n’y a que 2 sages-femmes en août…

Papa Ours, paniqué : Mais pourquoi tu pleures comme ça ? (#débarquement)

Maman Poule : Mais parce que tout mon projet s’écroule ! Tu ne te rends pas compte ! C’est le seul truc dont j’étais sure pour cette grossesse !

Papa Ours : C’était si important pour toi alors ?

Maman Poule : ouiiiiiiiii-iiiiiiiiiiii… Et maintenant tout est foutu, notre bébé va naître avec un néon dans la gueule, je n’arriverai pas à me passer de la péridurale, je vais me faire charcuter la teucha et je vais devoir passer 5 jours sans Mademoiselle Carrousel, elle va être totalement jalouse et leur relation sera foutuuuuue à tout jamais ! Je subis, je subis, j’ai le choix de rien, j’en ai marre !!! De toutes façons je ne sais même pas pourquoi on fait des enfants dans ce monde déglingué où des parents font courir en slip leur gosse de 5 ans dans le froid parce qu’il a fait pipi au lit ! On n’aurait même jamais du avoir d’enfants ! Quand je pense qu’ils vont se faire harceler à l’école et subir toute leur vie des violences et qu’on ne pourra rien y faire... (#trèsmauvaisejournée)

Papa Ours, prenant maman Poule dans ses bras : On va trouver une solution… 

Maman Poule : J’en viens à me dire que je vais accoucher à la maison !

Papa Ours : ….

(Quelque chose d’autre svp?)

 

IMG_6353
Et pourquoi pas accoucher dans les bois tant que t’y es ?!

 

Mars 2017

Maman Poule et Papa Ours patientent devant le cabinet d’une sage-femme pratiquant l’accompagnement global et l’accouchement à domicile. Papa Ours porte le gros dossier noir avec tous les éléments médicaux pour se donner une contenance, Maman Poule mate son gros bidon dans le miroir.

Papa Ours : Je n’en reviens pas des trucs que tu me fais faire…

Maman Poule : Tu vas voir, ça va être génial ! Et si tu ne le sens pas après les RDV, on laisse tomber ! Je ne peux pas y arriver si t’es pas partant … Tu vas poser toutes tes questions et voir si tu te sens plus en confiance.

Papa Ours : Ouais… J’ai pas voté pour ça moi quand on s’est mariés, ça va toujours plus loin avec toi, t’aurais pu me prévenir quand on s’est mis ensemble. (#bougon)

Maman Poule : Mais tu m’aimes !

 

Mars 2017, un peu plus tard.

Maman Poule et Papa Ours sont en voiture. Maman Ours saisi l’occasion des trois longues heures qui s’étirent devant eux pour aborder THE sujet du moment : l’accouchement. Papa Ours a accepté le projet d’accouchement à la maison suite aux RDV avec les sages-femmes (et il jure qu’il ne l’a pas fait le canon sur le tempe!) mais Maman Poule sait qu’elle porte le projet seule. Elle sait que Papa Ours a toujours des inquiétudes, en partie par manque d’informations (elle n’a pas encore réussi à lui faire ouvrir un bouquin sur le sujet) et qu’il s’est lancé uniquement parce qu’il lui fait confiance mais que le projet ne lui tient pas à cœur.

Pendant une heure, ils discutent ; maman Poule partage ses connaissances sur les processus physiologiques de l’accouchement afin de le rassurer mais aussi ses convictions profondes, son envie de douceur pour accueillir ce bébé… Il les partage, il comprend. Elle veut aussi le préparer à un accouchement totalement différent de ce qu’il a connu la première fois : la possibilité pour lui d’être vraiment actif ou au contraire de vaquer à ses occupations et de sortir de cette posture difficile du « papa impuissant du côté de la tête ». Maman Poule parle à Papa Ours de la sage-femme qui ne sera pas une coach ; peut-être qu’elle restera dans une pièce à côté, peut-être qu’elle sera à ses côtés silencieuse, elle ne lui dira pas quand ni comment pousser, elle ne l’allongera pas sur le dos pour l’expulsion. Papa Ours est surpris : ah bon ? Il a peu à peu une vision plus réelle de ce qui l’attend.

A la fin de la conversation, une partie du chemin est parcouru : papa Ours ne perçoit plus le projet comme dangereux, il a intégré des arguments et les grandes notions de l’accouchement physiologique.

Il dit : « Sincèrement ça me va, je comprends pourquoi tu veux le faire, je suis rassuré dans l’ensemble donc pour moi la maternité ou la maison, c’est pareil… ».

Maman Poule sait qu’il reste du chemin à parcourir : la maternité ou la maison, non ce n’est pas DU TOUT pareil.

Avril 2017

Pour poursuivre sa préparation, maman Poule a sélectionné des récits à l’intention de Papa Ours dans « Choisir d’accoucher à domicile » mais ce n’est vraiment pas son truc et il n’a toujours pas ouvert le bouquin.

Ah si, il lit des bouquins mais uniquement des trucs informatiques de geek 😦

Maman Poule, changeant son fusil d’épaule (et après s’être assurée qu’il n’y avait aucun match de foot à la télé) : Ça te dit ce soir qu’on regarde « Entre leurs mains » ? C’est un documentaire sur l’accouchement à domicile….

Papa Ours : Heu… si tu veux.  (Motivation : 0)

Maman Poule s’installe au lit avec son infusion et son gros bidon tandis que Papa Ours lance le documentaire. Dans les premières secondes, on voit un petit oiseau qui chante à l’extérieur d’une maison.

Papa Ours, sceptique : Mais c’est quoi ton truc en fait ?

Maman Poule : Rho mais tais toi et attend deux minutes ! Je ne l’ai jamais vu, on va voir je n’en sais pas plus que toi !

Papa Ours : Tu m’en auras fait faire, des trucs chelou ! (#enboucle)

Le documentaire se déroule. Papa Ours sourit aux mêmes scènes que Maman Poule. Comme Maman Poule, il est touché par les ainés qui participent à la naissance ou découvre leur frère/soeur en toute intimité quelques minutes après la naissance. Comme Maman Poule, il est marqué par le calme des scène d’accouchements, la pénombre, le silence, la douceur. Comme Maman Poule, il est impressionné par l’engagement des sages-femmes, leur professionnalisme, les risques qu’elles prennent pour mener ce qui est finalement un combat. Il pose quelques questions.

Le documentaire se déroule.

 » Ah oui… En fait, ça n’a juste rien à voir. C’était vraiment bien, merci de m’avoir montré ça. ».

Il n’a rien besoin de dire de plus, Maman Poule sait qu’il a passé un nouveau cap et qu’il a vraiment compris ce qu’elle voulait partager.

Passage de cap qui sera confirmé quelques semaines plus tard, à l’occasion d’une soirée entre amis où ça parle accouchement et séjour à la maternité et où Maman Poule l’entend lâcher « Non mais ça c’est pas normal ! » à l’évocation de certaines pratiques. Et le bouquet final : « En fait, faut accoucher à la maison…! ».

YES!

IMG_7102

19 réflexions au sujet de « Papa Ours et l’accouchement à domicile »

  1. Très bel exemple de maturation, aussi bien chez toi que chez lui !

    J’ai l’impression que la parentalité nous fait ça sur tellement de sujets ! (Chez moi, dans une moindre mesure, on a eu un un gros revirement sur le cododo… et qui sait, sur ce sujet là aussi un jour, ou bien sur la scolarisation !)

    Et finalement, ton article est extrêmement rassurant pour les femmes qui voudraient se lancer dans un tel projet : non, ta famille n’est pas plus hippie que ça, t’as un mec « normal » (qui refuse de lire, comme le mien, grrr) mais avec lequel tu as quand même réussi à échanger tes idées ! (Note à moi même : lui faire regarder Demain et Une idée folle pour l’école)

    Aimé par 1 personne

    1. Ahah oui nous aussi on a évolué sur pleins d’autres sujets (ben en fait tout ce dont je parle ici, je ne voulais même pas allaiter il y a quelques années!). Et on est aussi en discussion sur la scolarisation, et je crois que ça va être le combat le plus difficile a mener avec Papa Ours !!

      Merci au passage pour les idées de films 🙂

      J’aime

  2. Wahou, t’es trop forte maman poule!!!!
    Garde le bien précieusement ton papa ours, il est top. Le mien est à un milliard de kilomètres de tout ça. Finalement les différences dans un couple, c’est bien, mais pas trop…. :/
    Du coup tu as quand même une préparation à l’accouchement? Et les examens dits obligatoires (les 3 écho, etc) tu les fais quelque part quand même???
    Bon, et mademoiselle carrousel en pense quoi de cette petite sœur?

    J’aime

  3. Ah j’ai adoré!!!
    Ça m’a replongé il y a quelques années: fermement convaincue que JAMAIS je n’accoucherais en maternité (de par mon expérience en milieu hospitalier et mes lectures « intimes naissances », « n’accouche à la maison » (que M. A lu également par la suite, pour se rassurer). Moi aussi j’avais traîné mon Lou à la projection d' »Entre leurs mains » à Paris.
    Nous en étions tous les deux ressortis encore plus convaincus que si nous avions la chance d’avoir un enfant un jour, c’est dans l’intimité de notre chez nous que nous voudrions l’accueillir!
    Puis le jour où j’ai appris que nous attendions un enfant, j’ai pris contact avec ma sage-femme, celle qui nous suivrait tout au long de la grossesse et pour la naissance. Ce projet d’AAD n’étant pas cousu de fil blanc, il s’avère que nous n’avons pu le mener à bien à la maison et c’est bien à contre-coeur que dans les derniers moins de l’attente de notre bébé, nous avons dû nous tourner vers l’accompagnement par notre SF en plateau technique… Un choix mûrement réfléchi et que nous avons fait en toute connaissance de cause, sans y être formellement conteraints toutefois.
    Le plus dûr aura été de s’arracher de la maison pour partir pour la maternité mais je l’ai eue la naissance respectée – sans péridurale et donc libre de mes mouvements et positions – dont je rêvais avec notre sage-femme à nos côtés, une naissance dont aujourd’hui, je ne regrette rien.
    Les belles naissances peuvent aussi avoir lieu en milieu hospitalier, certes dans un décor austère, mais accompagnée chaleureusement par sa sage-femme et le papa, c’est le rêve!

    Bon courage pour cette dernière partie de grossesse, et je vous souhaite + que tout de voir votre beau projet se réaliser!!!

    Aimé par 1 personne

  4. Bonjour,
    Merci pour cet article et pour tous les autres! Je me reconnais assez bien dans tout ça; naissance classique (et très bien vécue!) pour mon premier bébé, j’ai su que le projet de maison de naissance de ma ville avait enfin abouti cette année, pour ma 2ème grossesse! Le papa ne « voyait pas l’intérêt », ou plutôt ne comprenait pas pourquoi je voulais faire ça, mais il me suit maintenant et après un premier RDV à trois avec une super sage-femme, c’est bon, il est à bord!
    Il faut du temps pour cheminer, moi-même je doute encore un peu aussi (gestion de la douleur…) mais c’est beau de voir qu’on évolue tous, c’est bon signe non?

    Aimé par 1 personne

  5. J’ai choisi d’accoucher en maison de naissance pour ma première et j’ai eu la chance de ne pas avoir eu du tout à argumenter, mon mari étant phobique des hôpitaux.
    Mais je reconnais ce processus de conviction par étapes dont j’ai dû user à maintes reprises (on sort ensemble? On emménage ensemble? On fait un enfant?, etc.)

    Aimé par 1 personne

  6. Haaaa!! Bravo pour ton « combat » avec papa ours. Quand on accouche a domicile il FAUT que le conjoint soit à 100% convaincu… Même si de toute façon, c’est toi seule qui accouche. Et quand je dis seule, c’est qu’à la maison, tu peux avoir se sentiment (dans le bon sens du terme!) on est capable de mettre au monde seule notre enfant.

    Ici c’est quand j’ai visite la MDN que mon homme m’a dit : mais c’est pareil qu’à la maison?!! Tu devrais pensé accoucher chez nous, moi je préfère ça plutôt que de stresser avec le transport… Et là, je suis tombée des nues… Et j’ai accouché deux fois chez nous…

    Aimé par 1 personne

  7. Pour Nina: accoucher à domicile, ce n’est pas avoir un suivi « au rabais »! Donc la mère a accès aux mêmes examens, au même proposition de dépistage anténatal où qu’elle accouche. Et elle choisit de faire ce qui lui convient (puisque je rappelle qu’aucun examen n’est « obligatoire »).

    J’aime

  8. Complément de mon commentaire: pour les femmes qui n’envisage pas d’accoucher à domicile et qui peuvent pour des tas de raisons rester plusieurs jours à la maternité, sachez quand même que non, l’ainé ne sera pas jaloux à mort à cause de cette option et que les relations au sein de la fratrie n’en seront pas catastrophiques pour autant! Ou qu’à l’inverse, accoucher à domicile n’est en rien le garant d’une fratrie unie et complice…
    Que chacun aille là où son vent le porte!

    J’aime

  9. Merci pour ce récit dont la forme change de l’ordinaire.
    Je comprends bien ce travail que l’on doit faire soi-même et celui pour faire prendre conscience son partenaire. Ici mon conjoint a bien voulu lire Le bébé est un mammifère, mais même s’il a été vite convaincu que l’AAD était une belle façon de donner la vie, je ne me voyais pas accoucher dans notre petit appart’ aux murs de papier. Et je n’avais pas assez confiance en moi. Finalement, avec un travail qui a duré plus de 40h, je suis heureuse d’avoir accouché à la maternité et je me demande comment j’aurais fait si j’étais restée à la maison…
    Mais je garde cette idée pour le prochain ! Alors merci beaucoup de partager tout ça avec nous !

    J’aime

  10. J’adore, mon homme a suivi à peu près le même chemin! Sauf que je film n’existait pas encore… pour lui, la rencontre avec la sage-femme a été déterminante. Je lui avais aussi montré un hors-série de Parents autrement sur l AAD. J’étais d’autant plus touchée de sa confiance qu’il n’avait jamais vécu d’accouchement (moi c’était mon 2e).
    Finalement j’ai accouché à la maternité (SF indisponible) mais tout ce cheminement nous a beaucoup aidé, il m’a accompagné pendant le travail à la maison, il a été super efficace sur le trajet vers l’hosto, il a été parfait dans le soutien une fois là-bas… Et j’ai pu vivre un accouchement parfaitement physiologique, magique!

    Aimé par 1 personne

  11. Décidemment, c’est un grand plaisir que la découverte de ton blog! Plus on y cherche, plus de pépites il y a à trouver!
    Je suis également en suivi avec une  » Femme Sage » pour un accouchement à domicile dans la fin de l’été. Ca a été un parcours du combattant pour arriver jusquelà car anomalie génétique (bégnigne en réalité) qui a fait basculer dans le rouge les discours gynéco et autres acteurs médicaux pris dans la vision, tellement médicalisée, de la naissance en France! Je suis ravie aussi aujourd’hui de préparer l’accueil de ce PtitTout dans notre cocon, accompagnée par cette sage femme en qui j’ai grande confiance. Et mon homme n’a pas opposé de résistance et ai bien impliqué.
    Merci à toi aussi pour ce témoignage, je te souhaite un bel été de poule couveuse!

    Aimé par 1 personne

  12. Je me suis beaucoup reconnue dans cey article. J’ai eu moi même un accouchement à la maison il y a moins de 2 semaines. Ma première grossesse et premier bébé pour nous deux. Dès le début je voulais éviter l’hôpital et la solution d’un accouchement à la maison m’a paru idéal. Le papa a réagit de façon très similaire à celle de papa ours et la décision s’est faite progressivement. Je ne regrette absoluement pas ça éte magique, d’autant plus que ma mère a pu assisster à la naissance de son petit fils, elle a été un soutien sans faille. Et le papa a été merveilleux il n’a pas lâché. Une très belle expérience! Merci pour cette lecture qui m’a bien fait rire!

    J’aime

Laisser un commentaire