Accueillir la vie

Comment je me suis préparée à mon accouchement à domicile

Comme promis, aujourd’hui je vous explique de quelle façon JE me suis préparée à mon accouchement. Ce n’est pas le tout de préparer les aînés, le mari et le reste du monde ; celle qui va sortir 50 centimètres de bébé de son vagin, c’est moi quand même ! Et dans cette maison, la personne qui est parfois saisie d’angoisse (« Mais putain pourquoi je fais ça, je ne vais JAMAIS y arriver! ») je peux vous dire que ce n’est pas Papa Ours…

 

Quoi faire du placenta ?

En parlant de Papa Ours, je vous dois quand même la fin de l’histoire concernant le sort du placenta. Et ce n’est pas tout à fait hors sujet, puisque cela fait partie des choses que nous avons du décider en amont de l’accouchement…

Extrait choisi (je sais que vous avez aimé celui avec mon père !) :

 » Au fait, il faut qu’on décide ce qu’on veut faire avec le placenta !, je lâche nonchalament, comme si c’était une conversation normale entre tous les couples au petit-dej.

Comment ça, qu’on décide ce qu’on veut faire du placenta ? On veut en faire quelque chose ?! Papa Ours est déjà en état d’alerte maximum, se demandant qu’elle est ma dernière lubie du moment.

Et bien à la maternité la question ne se pose pas, mais là c’est à nous de choisir ce qu’on veut en faire, la sage-femme ne va pas repartir avec !

Heu ouais, ok… On ne peut pas juste le jeter, c’est interdit?

On peut oui. Mais c’est un peu bizzare non ? C’est finalement une partie du bébé, bon une partie qui ne sert plus, mais qui l’a fait grandir dans mon ventre… Ca ferait bizzare de le foutre à la poubelle au milieu des flacons de sauce tomate et les boites de thon. Non ?

Si tu le dis… 

Certains parents en font de l’homéopathie, certains le mangent, certains en font des oeuvre d’art… Je connais une sage-femme qui en a découpé un petit morceau pour l’appliquer sur la déchirure de la maman, au lieu de lui faire des points, c’est fou non ?, je m’emballe.

Tu me dégoutes un peu là… Tu entends ce que tu me racontes ou pas ?! On parle d’un organe quand même!

J’ai perdu Papa Ours, il est temps de battre en retraite.

Non mais moi ce qui me plairait c’est de l’enterrer dans le jardin et de planter un arbre par dessus, qui symbolisera la naissance. En se desintégrant, le placenta fertilise le sol. C’est un chouette symbole non, poupette aurait son arbre de naissance !

Mais quel jardin ?! On habite en appartement !

L’homme : pragmatisme d’abord, symbolisme si on a le temps.

Et bien on pourrait le conserver jusqu’à avoir une maison, ou alors on pourrait planter l’arbre dans le jardin de mon père, il devrait garder sa maison.

Ah bon, ça se garde longtemps (le placenta, pas les maisons hein) ?

Bah il faut le mettre au congélateur quoi…

Ah non mais c’est mort, je veux pas voir ton placenta dans le congélateur quand je me sers une glace, c’est dégeu ! En plus c’est énorme ce truc et on a qu’un petit congélateur. (prgramatisme again)

Bon et bien quand les parents viendront voir le bébé, on peut leur donner dans une glacière et comme ça ils le gardent jusqu’à ce qu’on l’enterre.

Non ?

Excuse moi mais là je suis en train d’imaginer mon père qui amène le Champagne dans sa glacière et qui repart avvec ton placenta ! Quand même t’abuse, ça va toujours plus loin avec toi ! (#vieille rangaine)

Mais ce serait super cet arbre de naissance ! 

Oui enfin, si c’est ça on peut toujours planter un arbre et on dit qu’il symbolise la naissance !

Mais ça n’a pas du tout le même impact s’il n’y a pas le placenta enterré en dessous!

Et bah je sais pas, tu te coupes une mèche de cheveux et tu l’enterres en dessous, voilà.

Ok, l’homme n’a rien compris.

 Tu dis de la merde, quel est le rapport, ma mèche de cheveux ne va pas aider l’arbre à pousser !

Oh bon fais ce que tu veux avec ton placenta, tu peux même te faire du gel douche avec si tu veux, mais arrête de m’en parler, ça me dégoûte.

En finalité, j’en ai parlé à mes parents et mon père m’a dit que ce serait un grand honneur de transporter et conserver mon placenta jusqu’à ce qu’on l’enterre, dans son jardin ou dans le nôtre ^^. Donc voilà, on va faire ça et j’espère qu’on pourra prendre en photo Bébé Soeur sous son arbre de naissance le jour de son mariage (#chialade).

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Préparation à la naissance « naturelle »

 

Assez rigolé, revenons-en à nos moutons.

  1. S’informer 

Dans mon cas particulier, c’était important de me renseigner au maximum sur le processus de l’accouchement physiologique, les circonstances facilitantes, le fonctionnement du corps… ainsi que de décortiquer les pratiques hospitalières, voir ce qu’il y a derrière, etc. C’est un peu comme si j’avais fait fonctionner mon neo-cortex au taquet pendant la grossesse, pour pouvoir le débrancher sans arrière pensées le jour J !

Je me suis également beaucoup nourrie de récits d’accouchement à domicile racontés par les mères / les pères ; cela apporte quelque chose de totalement complémentaire aux livres théoriques. On perçoit l’ambiance, les émotions, les craintes… Les douleurs sont exprimées avec des mots propres à chacun, parfois très différents. Les déroulés et les réactions sont aussi très variés, ce qui permet vraiment à la fois de se projeter et de se dire qu’il n’y aura pas de norme, pas de schéma pré-établi, mais une vague qui va nous emporter.  J’ai l’impression que ces récits m’ont donné beaucoup de force ; toutes ces femmes qui ont fait le même choix avant moi, toutes ces femmes qui ont vécu des phases d’angoisse, de desespérance, de douleur qu’elles ne pensaient pas pouvoir dépasser… et qui l’ont fait et en tirent une grande force. Je me dis qu’elle m’accompagneront un peu le jour J, car je suis à la fois aussi banale et aussi forte que n’importe qu’elle autre femme !

 

Dans ma bibliothèque :

J’accouche bientôt, que faire de la douleur ? Maïtié Trelaün

Se préparer en couple à l’accouchement, Maïtié Trelaün

Pour une naissance heureuse, Isabelle Brabant

Le bébé est un mammifère, Michel Odent

Intimes naissances, choisir d’accoucher à la maison (récits d’accouchements principalement)

accoucher à la maison est-ce dangereux

Mais aussi :

En vidéo : Entre leurs mains et l’Arbre et le nid

Groupe Facebook : Echanges sur l’accouchement à domicile

 

2. Se préparer avec le chant prénatal

Quand j’attendais Mademoiselle Carrousel, j’ai suivi les cours de préparation à la naissance classiques en maternité : cela répondait à mon besoin de l’époque d’avoir des informations théoriques sur « comment tout va se passer » et à mon souhait de visiter la maternité. Pour cette deuxième grossesse, j’avais envie et besoin de quelque chose de différent ; je voulais à la fois que ces séances soient des rendez-vous privilégiés avec mon bébé, l’occasion de m’y consacrer, mais également avoir des outils pour mieux gérer la douleur le jour J (ou du mois, avoir l’illusion d’avoir des outils ^^).

Le chant prénatal a bien répondu à mes attentes ; les séances m’ont détendues et c’était de vrais moments privilégiés avec Bébé soeur. J’ai apprivoisé ma respiration, des positions et mouvements à prendre pendant le travail, que je peux accompagner de vocalisations. Je les applique depuis un moment déjà lorsque j’ai des contractions et je vois le résultat ! Je pense que, pour moi qui pourrais avoir des inhbitions à m’exprimer/à vocaliser/à faire des sons pendant l’accouchement, ces séances me donnent un appui pour oser. Pour traverser la douleur des contractions, avoir un petit « rituel » auquel on se raccroche est primordial et j’ai à ma disposition pleins de petites possibilités pour inventer le rituel qui me conviendra le jour J.

Un peu dans le même esprit, j’essaye de faire un petit peu de méditation grâce à des vidéos Youtube et une application sur mon téléphone ; si vous avez de bonnes ressources n’hésitez pas à partager en commentaire 🙂

 

3. Déconnecter le neo-cortex avec la pédagogie perceptive

La sage-femme qui nous accompagne pour l’AAD pratique une technique de préparation à la naissance qui s’appelle la pédagogie perceptive et qui repose sur le mouvement interne du corps. Je vous avoue que la théorie et ses fondements restent assez flous pour moi, mais je peux vous en parler tel que je l’ai ressenti.

Allongée sur la table, avec de la musique relaxante, la sage-femme pratique un toucher très enveloppant, maternant sur différentes parties du corps (elle fait en fonction de ce qu’elle perçoit) ; elle imprime une sorte de mouvement lent dans mon corps, en soulevant un côté puis l’autre. Au niveau des bras, du dos, du crane, des jambes… En début et en fin de séance, je dois dire comment je me sens physiquement et émotionnellement et décrire ce que j’ai ressenti pendant la séance.

C’est assez impressionant puisque le résultat a été très concluant, en sachant que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre à la première séance (la sage-femme ne m’a volontairement pas influencée par ses explications). Au niveau des sensations physiques, je ressens comme des vagues de chaleur lente qui viennent « ramolir » mon corps et dénouer les tensions. A la fin de la séance, je me sens ailleurs, dans une sorte de torpeur propice au sommeil sans être pesante. Mais surtout, le plus impressionnant est l’effet sur mes pensées ; je commence la séance avec pleins de pensées parasites (ma spécialité, qui m’empêche par exemple de profiter pleinement de massages en institut) ; Est-ce que je ne suis pas trop lourde pour la SF ? Est-ce que je ne pue pas des aisselles ? Est-ce qu’elle voit mes ongles et mes pieds rongés ? Qu’est ce que je devrais ressentir ? Faut que je me détende… Et sans que je m’en rende vraiment compte, je termine la séance dans un état proche de l’endormissement, où les pensées vagabondes sans que je les contrôle, voire un état où je n’ai plus de pensées conscientes particulières. Le mouvement interne, c’et un peu comme si on disposait dans notre corps d’un moyen de mettre son cerveau en veille ! MagiqueEt on peut s’y exercer pour pouvoir se mettre seule dans cet état…

Les effets de la pédagogie vont au dela de la séance ; après les séances je me sens à la fois plus « à l’aise » dans mon corps (par exemple, cela fait du bien à mes douleurs au dos, je me sens moins tiraillée au niveau du ventre, tout mon corps est plus souple) mais aussi plus réceptive aux signaux qu’il m’envoit. La sage-femme m’a en effet expliqué que la pédagogie perceptive permet à la patiente d’être plus consciente de son corps et je l’ai nettement percu. Je n’ai pas l’habitude d’écouter mon corps et ma sage-femme est à l’inverse opposée ; chaque fois qu’elle me demande comment je me sens dans mon corps, ce que « ca me fait » dans mon corps, j’ai beaucoup de mal à lui répondre. Et à la deuxième séance de pédagogie perceptive, j’ai trouvé déjà nettement plus simple et évident de lui répondre. Elle est convaincue que, même si le travail peut être encore plus rapide que pour mon premier accouchement, je le sentirai venir avant, je serai plus sensible à des signaux que je n’ai pas perçus la première fois…

Enfin, la pédagogie perceptive permet aussi à la sage-femme de mieux me connaître moi, mon corps, mon fonctionnement; elle tire beaucoup d’informations de nos séances, même si elle ne m’a pas tout expliqué/ qu’elle n’a pas tout partagé avec moi.

C’est donc un vrai outil qui nous prépare ensemble à la grande aventure de l’accouchement à domicile 🙂

 

4. Accueillir ses craintes

On dit que l’aspect psychologique joue une bonne part dans le déroulement de l’accouchement. C’est pourquoi, quand je sens des craintes ou des pensées un peu dérangeantes emerger, j’essaye de les accueillir « en face » le plus possible.

Cela passe parfois par la verbalisation (auprès de Papa Ours, de la sage-femme, d’une amie…) mais souvent je n’ai pas forcément envie d’en parler car je n’attends pas une solution, je n’attends pas d’être rassurée (ce que font logiquement Papa Ours ou mes amies), j’ai juste besoin de regarder cette crainte en face, de me dire qu’elle fait partie de moi.

Chez moi, il s’agit principalement de la crainte de ne pas supporter la douleur (car je ne suis pas particulièrement forte psychologiquement), l’angoisse de la déchirure et de la perte de mon intégrité physique (au sujet de cette crainte, c’est très interessant de noter que suite à ma première séance de pédagogie perceptive, je me suis mise à ressentir énormément le travail au niveau de l’aisne, du bassin et du périnée, à sentir mon corps travailler, s’écarter et « pousser » en bas, comme pour me faire travailler en amont sur ma peur), mais aussi les sentiments ambivalents qui m’habitent en cette fin de grossesse vis à vis de bébé soeur. J’ai envie qu’elle soit là et j’ai peur qu’elle soit là ; peur de ce qui m’attend, peur de tout ce qu’il va falloir recommencer et de ne pas trouver la force, peur de cet équilibre à 4 qu’il va falloir trouver et que Papa Ours et moi finissions par n’être que des parents, peur de ne pas réussir à l’aimer autant que Mademoiselle Carrousel, peur de ne pas réussir à lui donner autant que ce qu’elle mérite, de lui donner la place qui lui revient…

C’est dit ici, c’est dit à vous aussi mes lecteurs et ça m’aide à avancer d’en être consciente. J’ai confiance dans le fait que les réponses et les réassurances arriveront en même temps que Bébé Soeur 🙂

 

Préparation logistique à l’accouchement à domicile

A côté de la préparation mentale, il y a une petite préparation logistique, comme vous l’avez entrevu au travers de l’échange mythique avec mon père autour de la bâche agricole.

Notre sage-femme est passée à la maison afin de « repérer » les lieux et me donner quelques conseils pour les préparatifs, en plus de la liste du matériel à se procurer qu’elle m’avait déjà fournie. J’ai donc rassemblé tout le matériel à porter de main, que j’ai stocké dans un meuble ouvert de la chambre :

préparation logistique accouchement à domicile

  • Les fameuses bâches pour protéger le sol et le scotch pour les maintenir
  • Une provision de vieux draps et de vieilles serviettes
  • Des carrés absorbants jetables
  • Des sacs poubelles
  • Une bassine
  • Un paquet de gant en latex
  • Ventilateur et chauffage d’appoint
  • Mais aussi pour mon confort : des bougies, une huile de massage, un rebozo pour me suspendre, de l’homéopathie, les petits mots que mes Doulamies m’ont écrit lors de mon Blessingway ainsi que le collier d’accouchement pour lequel chacune a donné une perle, une playliste de musique qui me font du bien…

préparation logistique accouchement à domicile

Notez l’étiquetage du carton par Papi Poule : « bâche X10 arrivée petite soeur » ^^

Nous avons également récupéré une piscine d’accouchement, plus confortable que notre baignoire pour pouvoir prendre les positions de mon choix. Toutefois, il faut environ deux heures pour la remplir donc la baignoire servira aussi, je ne sais pas si nous aurons le temps de gérer la piscine si jamais l’accouchement est rapide.

Pour parer à toutes les éventualités, j’ai choisi (sur les conseils de ma sage-femme) de préparer une petite valise pour moi et pour le bébé en cas de transfert. Les avis divergent sur la question, certaines femmes estimant que c’est ouvrir la porte à un transfert, ce que je comprends parfaitement. Toutefois pour une control freak comme moi, il est plus « libérant » psychologiquement de savoir que tout est prêt au cas où les choses ne se passent pas comme on le voudrait. A chacune de voir ce qui lui fait le plus de bien ! Prêts aussi, bien-sûr, le petit sac et le matelas de Mademoiselle Carrousel pour partir chez J., si besoin.

Dans le même esprit, j’ai également préparé, par écrit, tous les numéros utiles et les instructions à destination de Papa Ours : quoi faire quand le travail commence, comment m’aider pendant l’accouchement et quoi faire après (programme coton 90° mais lavage du sang à froid, toussa toussa). Je ne sais pas dans quel état je serai à ces différents stades, donc j’ai choisi de tout poser par écrit pour avoir la liberté de ne pas y penser. Papa Ours a adoré (« Tu me prends vraiment pour une quiche en fait, c’est ça?« ), mais moi, ça me rassure 🙂

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Dans le téléphone de Papa Ours, l’adresse de la clinique où notre sage-femme a accès au plateau technique + l’adresse de la maternité la plus proche sont rentrés dans waze. Dans la voiture (voiture flambant neuve que nous avons depuis une semaine… hum hum…) se trouve une alèse absorbante et deux serviettes, pour éviter de ruiner les sièges en cas de transfert en cours de travail. Tous les papiers etmon dossier médical sont dans une pochette dans l’entrée.

Enfin, le petit détail qui tue ; j’ai préparé un petit mot à destination des voisins à accrocher sur notre porte d’entrée (« acouchement en cours, ne pas vous inquiéter!« ). Même si l’isolation est bonne, la dernière chose dont j’ai besoin c’est que nos voisins pleins de bonnes intentions frappent à notre porte ou nous envoient les flics ou les pompiers en pensant que je me fais égorger par mon mari !

Avec tout cela, nous voilà parés pour accueillir notre poupette dans la douceur de notre foyer. Y’a plus qu’à…. ! Genre le plus dur est fait tu sais, HAHAHAHA (rire jaune).

 

 

24 réflexions au sujet de « Comment je me suis préparée à mon accouchement à domicile »

  1. #soutienaPapaOurs ! Bien qu’étant une femme, je me suis tout à fait retrouvée dans ses réactions lors de l’échange sur le placenta lol. Cela m’a bien fait rire ! Bon courage pour cette dernière ligne droite.

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  2. Le chant prénatal c’est super! J’en ai fait aussi et lors de mon accouchement j’ai chanté des « aaaaahhhh » à chaque contraction accompagnée du papa. L’avantage quand tu chantes c’est que tu peux pas crier 😉 donc tu peux pas te crisper t’es obligée de laisser couler la douleur. Les vibrations ca fait vachement de bien à toi et ton bébé, chanter ca sécrète des endorphines (coucou c’est moi qui m’endormait entre chaque contraction) et comme disait ma sage femme qui faisait le chant prénatal « quand ca ouvre en haut, ca ouvre en bas » 🙂 Aussi ca a bien fait rire tout le personnel de la maternité et les futures accouchantes qui venaient faire leur dossier qui disaient à la secrétaire « oh y’a une maman qui chante » secrétaire qui n’a pas osé lui répondre « oui ca fait 8h qu’elle chante ^^ » bon en vrai on a chanté 16h mais on a pas vu le temps passer 😉 Et il parait qu’on a chanté toujours la même note 🙂 Bref vas y chante ca soulage, ca libère, ca aide, ca fait marrer les gens, c génial!

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  3. Hello,

    Bon, j’attends avec impatience l’épilogue de ce roman à suspens 🙂
    En tant que papa, je dois avouer que la discussion placenta au ptit déj, c’est dur. Qui plus est, vive le pragmatisme masculin (@Papa Ours, tu as tout mon soutien)

    De notre côté, sans avoir fait l’accouchement à domicile, nous avons opté pour nos 2 préparations à l’accouchement, pour l’haptonomie. Un bon moyen d’impliquer le père et de nouer du lien, à 3 (puis à 4) avec le bébé avant même son arrivée dans le grand monde. Mais aussi une autre manière de vivre l’accouchement, même à l’hôpital.(bon c’est un peu tard pour t’en parler mais bon…). Ca a été en tout cas pour moi une bonne manière d’aider ma femme dans les moments où elle avait très mal (je suis convaincu que même si elle ne se partage pas, la douleur peut se gérer à 2, le rôle de Papa Ours étant crucial je pense pour ça). J’essaierai d’en parler plus en détail dans mon futur blog !

    Bon courage et profitez !

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    1. Je confirme, le rôle du père est crucial, sans lui je n’aurais jamais supporte aussi bien les contractions! Je devais le regarder dans les yeux à chacune d’entre elles, seul moyen trouvé pr les supporter. Ça a du lui sembler bien long!!

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      1. Pour avoir eu des comportements différents aux 2 accouchements, j’ai trouvé que c’était plus long au contraire quand j’étais en mode « potiche qui sait pas quoi faire » que quand j’ai bien participé 🙂

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  4. Tu es une pro de l’organisation et de la logistique! Je suis admirative car moi qui commence le 3ème trimestre, je n’ai rien prévu pour la préparation de mon accouchement. Je n’ai encore rien acheté ni pour le bébé ni pour le séjour à la maternité, ni même vêtements de grossesse/allaitement! Bref, je suis ton opposée …
    La discussion sur le placenta m’a bien fait rire. Je comprends que pour ton conjoint ça soit compliqué de conserver le placenta au congélateur, je ne serais pas en mesure de le faire non plus.
    Enfin, ça sent la dernière ligne droite. Maintenant que tout est prêt, reste à patienter en attendant que votre fille donne le signal. D’ailleurs je me demande souvent qui est à l’origine du démarrage du travail: le corps de la mère ou le bébé?

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    1. Je crois que même la médecine n’a pas réussi à élucider cette question… C’est en tous cas ce que m’avait affirmé mon gynécologue : cette inconnue était selon lui la raison pour laquelle il y a autant de déclenchements laborieux/ratés.

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  5. Mon extraordianaire sage femme m’avait mis un petit bout de placenta sur la petite déchirure que j’avais… 24h plus tard et sans rien mettre d’autre, il n’y avait plus rien, cicatrisation parfaite! 😊 #placentamagique
    Plein de belles choses pour cette aventure!

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  6. Ah mais j’adore ! J’ai commandé de l’homéopathie à partir de mon placenta, ma SF m’avait fait un 2eme prélèvement en cas de perte par la poste de mon envoi… et j’ai donc toujours un petit morceau de placenta dans le congèlo que je refuse de jeter malgré de nombreuses relances de mon mari… comme toi j’ai envie de planter une plante (un rosier) avec ce petit morceau de placenta pour célébrer la naissance de ma fille et je ne l’ai toujours pas fait :-((

    Je suis certaine que tout va bien se passer, maintenant il faut que tu débranches ton cerveau et laisse de côté ton mode  » Je gère tout » – en plein travail j’essayais encore de régler ma musique car je trouvais que ca n’allait pas assez vite ou je donnais des ordres à ma SF ou à mon mari. L’instinct va prendre le dessus, c’est pour cela que tu as tout préparé, tu vas entrer dans une forme de transe. Oui cela sera dur, oui tu auras envie de dire stop mais tu t’es préparée et surtout ta SF saura te donner les coups de pousse qui font la différence, ses mains t’apaiseront. Il faut accepter ces vagues, les accompagner mais tu sais tout cela. Allez tu vas vivre un moment extraordinaire et tu as toutes les ressources pour, tu sauras ce qu’il faut faire, comment te positionner, écoute toi !

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  7. Ma puce est née en février 2015, j’ai fait de l’homéopathie avec mon placenta et le fait est qu’il est toujours au congélateur! Grand-papa a planté un poirier pour elle et on a prévu de mettre le placenta à ses pieds, mais on a tendance à oublier.
    Sinon, pour les applis de méditation, Petit bambou a une section grossesse et accouchement. Bonne suite, mon terme est le 15 août, 2e accouchement physio pour moi!

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  8. Bonjour

    Merci pour ces articles que je dévore avec délice. Je te conseille une lecture tres utile bien que très dence si proche du terme : se préparer à la naissance en pleine conscience de Nancy Bardacke. A une prochaine fois , emilie

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  9. Je me régale tjr autant de vous lire. Je lis mtn partout et tout le temps ^^ (là ma grande est dans le bain, bebe joue a cote de moi au pied de la baignoire😂)
    je vous souhaite plein de courage pour la venu de ce bébé ! Vous me faite tres envie pour un peut être future bebe.
    Hâte de savoir le dénouement de votre accouchement !

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  10. Encore un article super intéressant sur tout les petits détails.
    Concernant les lectures, j’ai lu le livre Le guide de la naissance naturelle d’Ina May gaskin avec des récits et des explications. Je crois que c’est grâce à ce livre que j’ai pu accoucher par voie basse de ma fille qui se présentait en siège. Il est vraiment top.
    Et sinon, concernant la méditation, l’application petit bambou est assez sympa (enfin, j’ai pas encore fait beaucoup de séance mais j’aime beaucoup)
    Aller courage pour la dernière ligne droite, il ne te reste plus qu’à lâcher prise 🙂

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  11. Bonsoir et merci pour ce partage ! Moi aussi je me suis préparée à l’accouchement avec le bouquin « Se préparer à la naissance en pleine conscience » de Nancy Bradacke comme cité dans les commentaires plus haut. La méditation m’a beaucoup apporté : du calme dans mes pensées lorsqu’elles sont trop vives et trop nombreuses, identifier ce qui me stresse, une meilleure gestion de la douleur….
    Je te souhaite beaucoup de bonheur en donnant la vie 😊

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  12. J’ai beaucoup rit lors de la scène du placenta……

    Je trouve que tes articles sont toujours très bien documentés et très précis.
    Par contre, tu devrais peut être « flouter » le numéro de portable de ta SF sur les photos 🙂

    Je vous souhaite à vous 3 (……. presque 4) beaucoup de bonheur et un très bel accouchement dans l’intimité et le confort rassurant de ton chez toi.
    A très bientôt, pour la suite tant attendue et le dénouement de l’épisode final!

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  13. J’ai une amie qui veut accoucher sans péridurale (premier enfant, en maternité). Si tu devais lui conseiller un seul livre parmi ceux que tu cites sur la physiologie de l’accouchement « naturel » pour l’aider à se préparer mentalement ce serait lequel ?
    Merci d’avance… toujours autant de plaisir à te suivre et te lire.

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  14. Bonjour,
    Je lis ton blog depuis 2016 je pense ; lors de ma deuxième grossesse (2017-2018), il m’a beaucoup accompagnée. Difficile d’accoucher « autrement » dans ma région, donc maternité (mais sans péri malgré le déclenchement).
    Et puis, une troisième grossesse surprise et ma SF qui m’annonce qu’elle pratique les AAD : j’ai foncé ! Quelques inquiétudes dans ma famille : j’ai partagé des ressources, notamment certains de tes posts 🙂
    Accouchement merveilleux en juillet dernier, dans le lit où notre fille a été conçue. C’est aussi un tout petit peu grâce à toi et à ton blog. Alors merci !

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