Accueillir la vie

Renaissance d’une maman

8h45. Ce matin là, il fait gris et il tombe une fine pluie. Avec Mademoiselle Carrousel, nous raccompagnons à leur voiture Papi et Mamie Ours venus passer la nuit près de chez nous pour pallier à un trou dans le planning « de garde » ; encore une précaution inutile, puisqu’il ne s’est rien passé de plus pendant la nuit.

9h. Tandis que nous marchons jusqu’à la crèche, je me surprends à penser que c‘est une météo à accoucher, une météo « intime » en quelque sorte, un ciel bas et sombre. Depuis le début de l’aventure, je n’arrive pas à m’imaginer accoucher en pleine journée, avec le soleil qui brille dehors, bien que cela m’arrangerait au niveau logistique. (Accessoirement, c’est ballot avec une DPA au 17 août !)

J’accueil cette pensée mais je ne me projette pas plus loin : après l’épisode du dimanche et les nombreux échanges que j’ai eu, avec certaines d’entre vous et avec des amies, j’ai vraiment compris que ce n’était pas « pour rien » que j’avais vécu cela, que je ne devais pas le voir comme un échec mais comme une étape. Mon corps se prépare, il travaille à sa façon et cette étape était nécessaire, cette fois, pour que je prenne conscience de mes peurs et que je lâche. Je me sens plus sereine ; bébé sœur arrivera quand ELLE sera prête et quand ce moment arrivera, quel que soit ce moment et peu importe les conditions, Mademoiselle Carrousel et moi serons prêtes également, car on a de la ressource et qu’on s’est bien préparées. Je ne peux et ne dois pas décider à la place de mon bébé de quelque chose d’aussi précieux que le moment où elle se sent prête à venir à la vie.

Pour une fois, la journée n’est presque consacrée qu’à moi, mis à part le dîner que je cuisine pour le soir. Comme depuis des jours et des jours, j’ai de temps à autres des contractions qui me tirent un peu, mais elles sont anarchiques et elles ne veulent plus rien dire pour moi.  Je me sens fatiguée, courbaturée, j’ai mal un peu partout, au dos, au ventre, aux mollets (foutus escaliers…), alors pour une fois je m’écoute : je me repose, je prends un long bain, je regarde un film (le premier et le seul de mon congé maternité!), je commence une nouvelle série, je somnole… La journée s’étire, calme et lente, un peu comme la météo.

17h. Je vais chercher Mademoiselle Carrousel à la crèche, je m’occupe d’elle, nous dînons tous les 3, je la couche comme chaque soir au terme d’un intense marchandage, d’un peu d’enervement et d’un long moment de câlins. Je me sens fourbue, tirée de partout et lasse : tous mes gestes me coûtent, je n’ai envie de rien. Beaucoup de femmes parlent d’un regain d’energie à l’approche du jour J mais si j’en crois mes deux accouchements, visiblement pour ma part la naissance s’annonce quand je relâche le rythme ! 

21h20. Une fois Mademoiselle Carrousel endormie, je décide d’aller prendre un bain (le 2eme de la journée, pardon la planète…) en regardant une série pour réduire mon inconfort.

22h. Je me sens mieux, je sors. Finalement, je ne me sens pas tellement mieux. La bâche installée sur la moquette de notre chambre et du pallier me colle aux pieds, ça m’enerve. J’apperçois une entaille dans le plastique ; je me demande brièvement si l’installation tiendra jusqu’au jour J ou s’il faudra que je recommence. Je m’allonge sur mon lit pour terminer ma série.

naissance rosie

 

22h10.  PLOC !

Un bruit non identifié explose de mon ventre. Avec lui, une fulgurante douleur. Comme si bébé soeur avait shooté de toutes ses forces sur mon col de l’utérus, en prenant de l’élan et en faisant une retournée arrière. Je pousse des gémissements et suis clouée sur place par la douleur pendant plusieurs secondes. Enfin j’arrive à me relever, je me précipite aux toilettes ; non, rien ne s’écoule, ce n’est donc pas la poche des eaux… ?

22h15. Papa Ours est devant le foot, je lui raconte ce qui vient de m’arriver. Bien-sûr il n’a pas l’explications, il me demande si je pense que quelque chose ne va pas. Je ne pense pas mais à vrai dire je commence à avoir du mal à penser tout court. Il me demande si j’ai des contractions, « t‘as pas l’air bien…« . Je voudrais lui dire que non, je ne suis pas bien du tout mais je ne sais pas quoi en penser alors je ne dis rien. Je cours aux toilettes, soudain prise de violents spasmes.

22h25 : Toujours sur les toilettes, je me tortille comme une possédée en gémissant de plus en plus fort, ce qui, pour ceux qui se rappellent de mon premier accouchement, est visiblement ma seule et unique façon de réagir à la douleur, peu importe comment et combien je m’y prépare. Je doute malgré les signes évidents ; est-ce le travail ou est-ce que j’ai une soudaine gastro fulgurante ? Les spasmes sont si violents et presque en continu, si bien que pendant un moment je doute que ce soit des contractions : elles ne peuvent pas être aussi fortes et rapprochées dès le départ, ce n’est pas comme ça que ça doit se passer ! Où est l’étape où je chronomètre mes contractions, toutes les 10 minutes, puis 8, puis 5, et à ce moment là j’appelle la sage-femme car ça fait deux heures que j’ai des contractions douloureuses et régulières ? Où est l’étape où je gère jusqu’à sentir le point de bascule où je ne gère plus ? Où est l’étape où je fais du ballon, où je vocalise, où je prends mon homéopathie, où je me suspend à Papa Ours, où je prends un bain ? Où est l’étape où on invente notre rituel de contraction, celui qu’on va répéter, répéter et répéter à chacune d’elle pour les traverser ?

Papa Ours, entendant mes gémissements à la porte des toilettes, me dit qu’il va appeler la sage-femme mais je lui dis d’attendre. Tout a commencé depuis 15 minutes, ça me parait illogique de faire appel à elle aussi vite. Il me dit alors qu’il prévient J. pour qu’elle se tienne prête à venir chercher Mademoiselle Carrousel ; là non plus je ne sais pas ce que je veux faire, puisqu’elle dort. Je suis perdue, je n’arrive pas à réfléchir, je n’ai pas de répit ; les vagues s’enchaînent avec moins de 20 secondes entre chaque et je crois que mon cerveau rationnel s’est deconnecté.

22h40. Je sens que je peux m’éloigner des toilettes. Je profite de mes 20 secondes de pause pour me lever et me jeter douloureusement sur le petit matelas (pré-bâché depuis deux semaines, merci à mon sens de l’anticipation qui a sauvé notre moquette!) que papa Ours a installé dans notre chambre, au pied de notre grand lit. C’est là que je m’imaginais accoucher depuis le départ, sans forcément m’expliquer pourquoi. Là c’est mon instinct de survie qui m’y conduit, aucun autre endroit ne me semble approprié et atteignable en moins de 20 secondes. Je n’ai qu’une idée en tête ; essayer de trouver une position, une respiration, quelque chose à faire, n’importe quoi, pour reprendre le dessus sur la douleur. J’ai l’impression que la douleur est un cheval lancé au galop qui me traîne derrière lui dans la poussière, accrochée à sa longe et luttant simplement pour survivre.

22h45. Papa Ours appelle la sage-femme ; elle demande à me parler. J’arrive à peine à lui répondre, elle me dit qu’elle part immédiatement : « attendez-moi !« . Sa phrase confirme ce que je pressentais : je ne suis pas sure qu’elle sera là avant la naissance.

22h50. Allongée sur le côté sur le petit matelas, comme dans une tentative pour ralentir le rythme, crispée des cheveux aux orteils, je m’aggripe aux montants de notre lit et je tente de prendre de longues inspirations mais elles ne sont qu’halètements. Je pleure de desespoir, trainée dans la boue et piétinée par mon cheval au galop : « Mais pourquoi je n’ai pas de pause!! « . Papa Ours est assis au bord de notre lit, il m’encourage, l’oeil sur le portable pour gérer la garde de Mademoiselle Carrousel et l’arrivée de la sage-femme. Il s’accroche encore au plan initial ; faire garder notre ainée et accoucher avec la sage femme. J’ai sa cuisse à hauteur de mon visage : je la broie, je la tords, j’enfouis ma tête dedans, je le mords. Je lutte.

23h08. Je me redresse d’un coup. Quelque chose à changé. Je me met à genoux, toujours sur mon petit matelas, les coudes en appui sur notre grand lit. « Elle arrive!« , je crie à Papa Ours, étonnée par ma propre certitude, moi qui ai toujours tant de mal à décoder mon corps. Cette fois ça y est : notre bébé va naître dans quelques minutes. Et on ne sera que nous deux pour l’accueillir. Je suis soulagée ; cette fois mon corps ne m’a pas trompé, si c’est aussi violent, fulgurant, intensément ingérable, c’est parce que tout va très vite. Je n’ai pas peur ; je sais que si ça se passe ainsi, c’est que tout va bien pour elle et pour moi. Je sais que l’étape finale m’attend et que je dois sauter, je ne peux plus reculer. A mes côtés, Papa Ours est d’un calme impressionant : il a senti lui aussi que tout allait vite et il sait que rien ne sert de lutter. « Oui, elle arrive, on va voir notre poupette ma puce, continue… » me dit-il simplement en attrapant une serviette propre. Je m’accroche à son cou quand je sens la première poussée reflexe me submerger. Je pensais avoir experimenté la sensation de poussée pour Mademoiselle Carrousel, vu que ma péridurale n’avait pas vraiment fonctionné, mais cette fois c’est totalement différent. Pour Mademoiselle Carrousel j’avais ressenti une forte pression en bas qui me donnait « envie de pousser » pour me soulager. Là c’est bien simple, je ne pousse pas une seule fois, je sens mon bébé traverser le bas de mon corps avec une force et une puissance incroyable… et effrayante. J’ai le sentiment que tout mon corps va imploser, j’ai envie de retenir mon bébé pour me préserver. Heureusement j’avais lu sur le sujet et sur le « cercle de feu » au moment du passage de la tête, la peur qui menace de surgir en moi est donc apaisée car je sais que tout est normal, que mon corps est fait pour supporter cette puissance, qu’il faut que je l’accepte et que je laisse passer mon enfant. C’est donc cela, le réflexe d’éjection du fœtus, ce bébé qui sait sortir seul du ventre maternel, n’en déplaise à ceux qui veulent nous faire croire qu’une femme qui accouche est forcément une femme qui pousse, joues gonflées et écarlates, sur commande d’un médecin.

Deux poussées réflexes, deux cris gutturaux qui sortent de ma bouche ou plutôt de mon ventre : la tête est dehors. Soulagement intense, immense. Papa Ours me dira plus tard qu’il a vérifié à ce moment là, en voyant apparaitre l’arrière du crâne de sa fille, si elle n’avait pas le cordon autour du cou. Mentalement, il se préparait déjà à l’enlever mais ce ne fût pas nécessaire. Une dernière poussée reflexe, un dernier cri qui déchire le silence. Puis son premier cri.

Papa Ours a attrapé notre fille entre mes jambes, dans la serviette qui nous avait été prêtée par ma grand-mère (et qu’on ne lui rendra pas…). Je l’attrape a mon tour et la ramene contre ma poitrine, immédiatement, instinctivement. Dans la chambre à côté, j’entends Mademoiselle Carrousel se mettre à pleurer : « maman!« .

23h11. Je tiens notre deuxième fille dans mes bras. Notre premier lien se tisse à cet instant, alors que notre lien de vie intra-utérine nous relie toujours l’une à l’autre. Elle me fixe intensément de ses yeux grands ouverts, elle ne pleure pas, elle est calme : c’est donc toi ma maman. C’est donc toi ma fille et c’est donc ainsi que tu as choisi de venir nous rencontrer. Je suis abasourdie par ce qui vient de se passer, submergée d’émotions, de reconnaissance, de force et… d’amour : Bienvenue sur terre, mon Bébé Fusée.

Je suis toujours assise par terre sur mon matelas, Papa Ours  m’enlace et souhaite la bienvenue à sa fille dans ce monde. Puis il téléphone à la sage-femme pour la prévenir de la naissance, m’aide à envelopper notre Bébé Fusée dans une serviette sèche et à enlever mon t-shirt pour la mettre en peau à peau, afin de la réchauffer. Je lui demande de me couvrir aussi ; je sais qu’il ne faut pas que j’aie froid pour délivrer le placenta. Enfin il vole vers sa nouvelle mission de Super Papa : aller rassurer Mademoiselle Carrousel, qui nous appelle toujours en pleurant dans son lit.

23h25. J’entends des petits pas sur la bâche. Mademoiselle Carrousel entre dans la chambre et nous découvre, moi et sa petite soeur âgée de quelques minutes. Je ne crois pas lui avoir jamais vu un regard aussi emerveillé de toute sa vie, même devant du bon chocolat. Après quelques secondes, elle me serre par le cou. Moi. J’ai l’impression qu’elle me dit merci, bravo ou quelque chose comme ça. Mes larmes coulent, je ne me suis jamais sentie aussi reconnaissante envers la vie jusqu’ici. Puis elle touche tout doucement la tête du bébé, approche son visage du sien : « coucou petite soeur!« . On reste là à se découvrir, rien que nous 4, dans la nuit et le doux silence. Entre rires et larmes d’émotion, je me sens tellement puissante, forte, invincible. Toutes les femmes devraient pouvoir ressentir ce sentiment de capacité en devenant mère, c’est un tel cadeau pour la suite…

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A quelques minutes de vie…

23h40. La sage-femme arrive. Papa Ours emmène Mademoiselle Carrousel au salon pendant qu’elle maide à m’installer sur notre grand lit et qu’elle me donne un petit coup de pouce pour achever rapidement la délivrance du placenta, les contractions ayant recommencé depuis un bon moment déjà.

00h00. Nous sommes enlacés tous les 4 dans le lit parental (devrais-je dire familial ?), ce moment dont j’avais tant rêvé en préparant notre accouchement à domicile. La sage-femme nous laisse faire connaissance, elle veille discrètement au salon. Bébé Fusée a trouvé le sein, nichée dans mes bras, son corps doux et chaud contre le mien. Mademoiselle Carrousel part dans sa chambre chercher des livres et s’installe à côté de moi pour bouquiner. Un mot me vient en tête : normal. Voilà l’image que ma fille aura de l’accouchement normal et j’en suis heureuse. A intervalle régulier, elle vient observer sa petite soeur, lui caresser la tête, l’embrasser, m’embrasser. Papa Ours prend des photos, nous embrasse, lance une machine, joue au puzzle avec Mademoiselle Carrousel, jette la bâche à la poubelle, prend un peu sa toute nouvelle fille dans ses bras.

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2h00. La sage-femme nous laisse, après avoir pesé et observé Bébé Fusée, déposé un petit bout de placenta sur ma déchirure pour l’aider à cicatriser et s’être assurée que tout allait bien. Je me lève, déjà la vie reprend son cours ou presque. A la cuisine, j’enfile une paire de gants pour mettre mon placenta au congélateur et pouvoir le planter d’ici quelques temps sous un arbre qui symbolisera cette naissance pas comme les autres. A côté de moi, Mademoiselle Carrousel fait des gommettes et me fait la conversation : « Ça y est elle est sortie la petite sœur hein!« . La scène me fait sourire, je sais que je la lui raconterai quand elle sera plus grande.

3h30. Nous avons éteint les lumières et allumé une petite veilleuse au pied de notre lit, pour pouvoir surveiller notre bébé tout neuf. Je suis allongée dans mon lit qui sent bon la famille, Mademoiselle Carrousel blottie contre ma cuisse, son bras autour de ma taille, enfin endormie malgré l’excitation. Le petit corps tout chaud de Bébé Fusée réchauffe le mien ; j’ai choisi de ne pas l’habiller et de la garder en peau à peau dans mes bras toute la nuit, comme un petit cadeau de bienvenue. De l’autre côté du lit, Papa Ours essaye de s’endormir mais je vois qu’il ne dort pas. On se regarde, on parle tout bas de ce qui vient de nous arriver, on admire nos choupettes endormies, on sourit.

Je suis exactement à ma place.

Bébé fusée est venue à la vie, au milieu de la vie, tout simplement.

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74 réflexions au sujet de « Renaissance d’une maman »

  1. Quelle joie de vous lire, de voir que vous avez pu mener votre projet d’aad jusqu’au bout et d’une façon si merveilleuse !!!
    Bienvenue à Bébé Fusée et beaucoup de bonheur à vous quatre !

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  2. Félicitations, j ai des larmes aux yeux
    Encore une fois félicitations et bravo pour le courage, vous m avez donné envie d accoucher a la maison et je viens de loin
    Bravo et félicitations

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  3. Je vous ai lu plusieurs fois, souvent à l’approche et a la naissance de ma fille il y a un an.
    Cet article … j’en pleure. Il doux, il est merveilleux, il respire le bonheur.
    J’ai eu une césarienne moi qui voulais un accouchement le plus naturel possible.
    Très fusionnelle avec mon Bébé, j’ai du mal à envisager un second Moi qui en voulais plusieurs … votre article m’a redonner envie !
    Envie de croire que je peux avoir un accouchement ou j’accompagne réellement mon Bébé vers la vie extra-utérine .
    Envie de croire que 2, je peux gérer et être aussi maternante et aimante.
    J’adore vos textes.
    Félicitations pour cette belle naissance, félicitation pour la maman que vous êtes 🙂

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    1. La césarienne est parfois difficile à accepter. Après la naissance de mon premier enfant, je n’envisageais plus de donner naissance une seconde fois pour éviter de nouvelles douleurs et complications. Et puis le temps a fait son œuvre et notre deuxième doit voir le jour dans deux mois. Deuxième césarienne, j’essaye de m’y préparer. Un tel récit me réjouit pour Maman Poule car elle a mené son projet à terme de manière magnifique. Et puis, un peu de tristesse de ne pas connaître l’accueil de mon bébé en douceur sans le froid du bloc et ses lumières trop vives avec les nouvelles complications qui s’annoncent et qui m’empêcheront d’être autonome pour m’en occuper. Mais l’amour est plus fort et permet de supporter la douleur. Peut être que vous aussi vous parviendrez à faire ce chemin pour agrandir votre famille.
      En tout cas, félicitations à maman Poule et toute sa famille, beaucoup de bonheur et de douceur. Merci pour ce récit très émouvant.

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  4. Je crois que tu as fait envie à plein de mamans d’accoucher à domicile avec ton magnifique récit, Maman poule ! C’est mon cas…. Félicitations pour l’arrivée belle et forte de bébé fusée. .. profitez bien de ces premiers moments à 4…. c’est trop beau,!

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  5. Toutes mes félicitations ! ! Je ne sais pas si tu l’as remarqué mais sur toutes lss photos, tu tiens très fort Bébé Fusée dans les bras tout en regardant tendrement Mademoiselle Carrousel. J’ai l’impression que ça répond à l’une de tes anciennes craintes : tu as assez d’amour pour toutes les deux ! N’en doute plus jamais 🙂

    Beaucouo de bonheur à toute la famille !

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  6. Merci d’avoir partagé cette belle naissance. Merci de donner envie de faire confiance à son corps et son instinct. Je vous souhaite de bons jours et bravo aussi au papa qui semble avoir bien aidé (ne serait ce que par la cuisse à disposition 😉).

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  7. Bravo à tous les 4. J’ai un très grand respect pour ce choix que vous avez fait et qui se conclut (enfin, qui commence plutôt !) en beauté.
    Profitez bien de vos premiers moments à 4.

    Amitités

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  8. Incroyable ! Quel récit … Qui mérite d’être partagé !
    On entend trop souvent les histoire dans la « norme », ou celles qui font peur, celles qui donne pas envie, qui laisse croire qu’on en est pas capable … Et là, c’est plein d’espoir, de courage, d’une incroyable force.

    Des simples félicitations ne suffisent pas ! Bravo et merci pour tout.

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  9. J’aurais presque pu écrire votre accouchement ! Ici aussi DPA le 17.08.2017, mais Bebe Fusée comme on l’appelle aussi a décidé de venir le 12.08 à domicile, dans la cuisine !! , par contre pour nous c’était pas prévu mais Tout s’est bien passé, j’ai poussé 3fois et papa heureusement était La! L’aîné juste Parti avec le GrANd-pere car on était sur le point de partir à la maternité qui se trouve à 2 min. De chez ns!!On a appellé le SMUR qui est arrivé une fois que bebe était deja La!
    Je découvre votre blog et je constate bcp de Points communs. Je me
    Réjouis de Vous découvrir!

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  10. J’ai choisi un mode d’accouchement physiologique pour mon premier enfant. Ce sera en plate forme d’accouchement, mais selon un fonctionnement naturel. Ce rite initiatique de Maman est prévu pour le mois de mars. Cet article m’a fait pleuré et m’a donné encore plus de confiance dans le modèle choisi. Je serai moi aussi aidée par une sage femme, et surtout, par le Papa Griffon 🙂 J’appelle de tous mes voeux que mon accouchement se passe aussi bien que ma grossesse pour l’instant, et que l’accueil de notre fils soit aussi beau que celui de votre fille (même si ce sera à sa manière). Merci pour ce magnifique témoignage.

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