J’ai écris cet article quand ma petite Fusée avait environ 6 mois. Allez savoir pourquoi, je ne l’ai jamais publié… Pourtant, « l’espoir tue » me semble être un crédo parental plutôt pertinent, et ce à tout âge !
Petite plongée dans le monde des plans sur la comète désagrégés avec allegresse.
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Ça fait 20 minutes que tu berces ton bébé dans tes bras. Ton dos te tire, tu as mal aux jambes, tu t’es réveillée avec un mal de crâne après des semaines de sommeil passé à la moulinette. Tu l’observes : elle te fixe, sans bouger d’un pouce, son corps abandonné et lourd dans tes bras. C’est bon signe, la première étape du processus. Tu berces, tu te promènes dans l’appartement, tu te cognes aux poignées de porte, tu marches sur une pièce d’un jeu de construction, tu glisses sur une carte des 7 familles abandonnée sur le parquet, tu pestes silencieusement. Ses yeux se voilent, on sent qu’il n’y aura bientôt plus personne : deuxième étape. Tu caresses son petit crâne doux pour l’encourager à se laisser aller, tu passes un doigt entre ses deux yeux pour l’inciter à les fermer. Ses paupières s’alourdissent puis se ferment. Toujours en la serrant bien contre toi, tu tentes de t’asseoir sur le canapé pour reprendre un peu ton dos. Aussitôt, l’enfant s’agite et cherche le sein furieusement de son petit museau, les yeux toujours clos. Vite, tu bondis du canapé et reprend ta transe, tout en dégrafant ton soutif pour lui coller le mamelon dans la bouche. Elle se calme, sombre. Tu ralentis la cadence, tu marches, les seins à l’air, l’enfant toujours branché à la source. Bientôt, elle lâche le sein d’elle-même, sa tête retombe en arrière ; c’est l’étape finale. Tu la gardes encore contre toi quelques minutes, pour être bien sure. Mais pas trop longtemps non plus, sinon après c’est trop tard pour essayer de la poser.
L’enfant dort, tu vas pouvoir faire une petite sieste ! Tu en rêves depuis le petit-déjeuner. Une sieste allongée pour reposer ton dos, après une nuit à dormir semi-assise avec un bébé bronchiolité dans les bras branché au sein. Mais avant tu vas manger un bout, il est 13h30 et tu n’as pas encore eu le temps de déjeuner. Sauf si on considère le paquet de gaufrettes que tu t’es enfilée compulsivement à 10 heures sur un coup de tension. Il doit bien rester un peu de pain de mie, du beurre et du jambon, pour se faire un sandwich. Là tout de suite, rien ne te fait plus envie qu’un sandwich au jambon devant une merde télévisuelle. Et si tu te mettais le dernier Handmaid’s Tale en mangeant ? Oh oui ! Bon, avant, tu prendras 5 minutes pour ramasser les jouets du matin que ton ainée à abandonné, les miettes du petit déjeuner sur la table basse et ta tasse de thé encore pleine qui traine dans la salle de bain. Tu passes la porte de la salle de bain, ah merde, il faudrait lancer une lessive en vitesse, la petite n’aura bientôt plus de pyjama propre (Petit Précis de Charge Mentale Illustré, tu connais?). La grande non plus d’ailleurs. En même temps, quelle mauvaise idée, les bolognaises hier soir, alors que le pyjama était tout propre, tu t’auto-fustiges. Bon, lessive, rangement, sandwich et DODO ! Et pipi, aussi. Oui pipi TOUT DE SUITE d’ailleurs.
L’enfant dort comme une souche dans tes bras, la bouche à moitié ouverte, le lait qui perle au coin, les bras ballants. Tu aurais presque envie de la garder contre toi tellement elle est mignonne quand elle dort, mais c’est vraiment pas pratique pour se faire un sandwich. Tu t’approches du berceau cododo dans lequel elle dort épisodiquement, tire d’une main le lange à ton odeur pour qu’il soit bien sous sa tête et te contorsionne au dessus du lit pour l’y déposer tout en la gardant le plus longtemps possible dans tes bras (pas que t’es accro hein, juste tu sais que si la transition est trop brutale c’est FOUTUU). Elle est posée, tu restes collée à elle quelques secondes, dans la position la plus confortable du monde, le cul en l’air, les rebords du berceau qui te rentrent dans les côtes, les muscles ramolli des cuissots qui te tirent, le dos en compote. Doucement tu t’éloignes et tu retiens ton souffle pour l’opération périlleuse du dégagement de la main coincée sous sa tête. Elle couine, ton cœur s’emballe. Mais non, fausse alerte, ouf, sauvés. Tu bat en retraite prudemment, tu n’oses y croire : YES, tu l’as posée !
Tu coures aux toilettes, tu tries ta lessives à la vitesse de l’éclair comme une possedée, tu virevoltes dans l’appartement telle wonderwoman pour ramasser toutes les merdes qui se sont matérialisées un peu partout entre la veille 23h et ce matin 9h (il doit y avoir un troll qui fout le bordel chez nous pendant la nuit, c’est pas possible autrement). Tu branches le PC, tu sors le pain de mie, tu savoures mentalement par avance l’odeur du pain grillé et du fromage fondu dans ton sandwich. Tu te demandes si June et Serena vont enfin unir leur force pour faire regretter à Fred son auto-satisfaction de connard macho. Tu sors le fromage… L’enfant pleure, la sieste est finie, elle a duré exactement 12 minutes.
Pourquoi, mais pourquoi ?!!
Tu te précipites dans la chambre pour bercer et allaiter l’enfant vagissant dans le fol espoir de la rendormir ; non, tu ne peux pas renoncer si vite à ton Croque Monsieur et à ta sieste, TU EN AS TROP BESOIN BORDEL.
Mais l’enfant n’en a que foutre de tes plans, elle pleure et elle n’a aucune intention de se rendormir. 12 minutes de dodo, c’est parfaitement honorable à ses yeux.
Laisse moi au moins manger mon croOoooOOque, tu sanglotes de rage.
Mais non.
En desespoir de cause, tu sors en poussette. T’aérer l’esprit, sortir de l’etouffoir, et peut-être, qui sait, réussir à rendormir la bête…
Il en faut, du courage et même une force surhumaine, pour sortir en poussette et dans le jus de ta tenue homewear défraichie, quand tout ce dont tu rêves c’est de t’écrouler en silence sur ton lit. Mom knows what I meant.
Tu marches, tu marches… et l’enfant commence à rouler des yeux.
Insidieusement, l’espoir renaît tandis que sa respiration se fait lente et que ses paupières se ferment. Vite, tu passes à la boulangerie t’acheter un PUTAIN de Croque-Monsieur tout prêt et même tu demandes à la boulangère de te le chauffer pour le manger TOUT de suite. Charge mentale oblige, tu prends aussi du pain tranché à congeler pour une semaine, les reserves sont épuisées et un dessert pour Papa Ours et la Carrousel.
Arrivée chez toi, ton sandwich avalé en route avec l’urgence boulimique de celle qui a l’habitude de ne rien pouvoir faire sans être interrompue, l’enfant dort encore. Et de nouveau, tu fais des plans sur la comètes. Tu vas la laisser dormir un peu dans la poussette dans l’entrée, histoire d’entamer la préparation du dîner dans le calme en écoutant un podcast. Oh oui ! Et peut-être en buvant un grand verre de sirop de menthe. A merde on en a plus, bon avant tu vas passer la commande au drive pour les courses de la semaine, ce sera ça de moins à faire ce soir, peut-être que comme ça tu pourras te faire un masque. Ou au moins te laver les cheveux.
Précautioneusement, tu fais entrer la poussette dans ton appartement et tu ouvres délicatement le nid d’ange, sans un bruit, pour qu’elle n’ait pas trop chaud. Tu contournes la poussette en retenant ton souffle et toooooooooouut doucement tu fermes la porte de l’entrée pour l’isoler du bruit. Tu lances ton podcast, tu sors une casserole. Sur le pallier, la voisine tousse. Et ta gosse se réveille en hurlant.
Pourquoi, mais pourquoi ?!
L’espoir TUE.
Avec les bébés, les plans et l’anticipation deviennent des ennemis sournois.
Quand, tout nombriliste qu’il est, l’enfant vient piétiner tes espoirs avec ses impétueux besoins, en parfaite inconscience des tiens, soudain tu lui EN VEUX. Tu as l’impression qu’il le fait EXPRES. Et ça, cela fait naître rage, colère, ras-le-bol et débordements difficiles à apaiser.
Un jour après l’autre, un pas après l’autre et jamais de plans sur la comète.
Accepter l’imprévisibilité avec confiance.
Accepter qu’on ne peut pas contrôler grand chose, qu’on ne peut que s’adapter.
Que lutter mentalement ne rendra les choses que plus difficiles.
Prendre le bon de ce qui vient,comme il vient, quand il vient et laisser le reste.
Après tout, n’est ce pas un bon exercice de vie, pour nous qui sommes habitués à planifier nos vies pour les rentabiliser ?
C’est exactement cela, merci de mettre des mots sur ce vécu que nous sommes très nombreuses à partager/ avoir partagé (en ce qui me concerne Loulou a à peu près l’âge de Fusée et je me souviens très bien de ce ressenti durant la première année).
Merci aussi pour ce blog si pertinent et intéressant.
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Oh comme je m’y retrouve!
Et effectivement, je suis beaucoup plus sereine depuis que j’ai arrêter de me projeter dans ce que je pourrais faire. Je vis le moment présent point barre. Bien sûr mon cerveau me rattrape parfois mais généralement c’est dans ces moment que l’enfant se tend. Alors je respire un grand coup. Je repose mon cerveau et mon corps et tout va beaucoup mieux.
C’est sur que c’est plus facile à dire qu’à faire mais petit à petit on y arrive. Nos enfants sont nos maitres 🙂
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Ma 2e a 12 mois. Aujourd’hui, je ne saurais pas expliquer tout ce que j’ai vécu avec autant d’exactitudes pourtant c’était hier. On oublie vite ^^ Pendant 7 longs mois (contre 2 petits avec ma grande), j’ai vécu exactement tout ce que tu racontes. J’ai bien ri car tout comme toi, je visualisais tout ce que j’allais pouvoir faire une fois bébé endormi (ah ben non en fait…), bon moi j’avais plus de chance, elle dormait généralement 30 min au moins (enfin c’est pas vraiment ce que je me disais sur le moment….!)
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C’est tellement ça. …et l’oscillation entre les pleurs, le bonheur et la pure rage est absolument épuisante. ..
Parce que bien sûr après il faut rajouter le retour de la crèche de #1 et les crises de coucher. ..bref tout un programme. ..on en sort doucement mais juste doucement !
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C’est ça… c’est exactement ça… avec mes 3ans et 1an, j’ai arrêté de faire des plans mais il m’a fallu du temps.
Quel horrible sentiment d’en vouloir à ton bébé, de pleurer d’enervement et de fatigue. De sentir son corps tendu et figé en allant le sortir du lit. Ne pas pouvoir dormir manger ranger (oui parce que « ranger » devient presque un besoin primaire pour les mamans maniaques… j’aurais aussi gagné à lacher prise sur ça…). Puis le sentiment de culpabilité aussi, qui s’en suit.
Tu oublies aussi les fois où, bébé n’ayant dormi que 2o min la veille, tu n’envisages même pas la sieste mais un peu de rangement car elle va pas dormir c’est sur, et vazy la siete de 2h et toi t’as glandé sur youtube !!
Bises
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C’est tellement vrai, je m’y retrouve beaucoup, moi qui planifie toujours, qui liste, qui prévois… Et pourtant tout va tellement mieux quand on lâche prise ! Mais on a beau le savoir, ce n’est pas toujours facile…
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Ah comme on se retrouve, sauf pour l’allaitement arrêté il y a qq temps.
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Merci pour cet article !!!!!
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La lecture de cet article fait resurgir en moi de nombreux souvenirs…Ma fille a maintenant 4 ans ( dans une semaine ) et cette période semble si loin à présent. Mais tous ces sentiments de rage et de haine me sont revenus de plein fouet. Je me revois en train de la bercer pendant 30 à 45 minutes, le dos en compote, la fatigue dans le corps, les positions de ninja pour la déposer quelques instants, les stratégies diverses et variées pour trouver des solutions (qui fonctionnent 1 fois sur 12 et tu crois tenir le bon bout mais si là avec le lange sur les yeux ça marche mieux elle plus calme, non mais si je reste en lui tenant la main elle s’endort plus vite etc…) tout ça pour qu’elle dorme 20 minutes tout au mieux…Les longues heures de promenade en poussette où elle semblait dormir à poings fermés mais dès que j’arrêtais de rouler, je voyais ses grands yeux se rouvrir et me sourire…Cette période a été très difficile à gérer. Je me rappelle de l’énervement dans lequel j’étais quand je voyais tous ces efforts réduits à néant par ce bébé qui voulait resté éveillé à chaque instant…L’impasse car je ne trouvais pas de solutions qui me convenaient…et cette tristesse d’en vouloir à son petit bout qui n’a rien demandé et qui est tout sourire…mais maman a besoin de manger, de prendre une douche (au moins un jour sur 2 quand même ! ) de faire tes lessives etc…c’était nerveusement très intense! Je suis contente que tout cela soit derrière moi même si le fucking four bat son plein , c’est verbal et beaucoup moins physique !
Belle journée , contente que vous publiez quelques nouveaux articles , ça me manquait 🙂
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Que de souvenirs qui remontent à la lecture de cet article !
Tout particulièrement, un jour où j’avais longuement fait les cent (mille) pas dans la chambre de Tizozio, il s’endort, j’arrive à le poser dans son lit (en me pétant le dos évidemment), je me redresse, youpi il ne bouge pas… et là VRRRRRRROUUUUUUM. Le voisin démarre sa Harley. Sursaut, hurlement, Tizozio ne s’est pas rendormi avant plusieurs heures.
Il est hyper sympa le voisin, mais ce jour-là je l’ai MAUDIT.
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J’aurais pu écrire ces lignes. Bébé de 7 mois à la maison … Merci !
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C’est tellement vrai. Step by step, c’est le meilleur credo du parent et ça marche pour tout : les nuits, les régurgitations, les crises du terrible two, la continence, … Tout passe, tout vient, mais là tout de suite on fait juste comme on peut. Ne pas (trop) anticiper (mais un peu quand même) et faire ce qu’on peut avec les moyens qu’on a.
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MERCI pour cet article hilarant qui me rappelle tant de – bons ou mauvais, on ne dira pas – souvenirs !
Il m’a fait tellement rire ! Et regarder ces moments qui me rendaient parfois complètement dingue avec beaucoup de tendresse, donc merci !
Merci de l’avoir oublié, je pense à toutes ces mamans qui sont en plein dans cette période critique et que ça va soulager de vous lire !
Sibylle
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De l’avoir publié *
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C’est tellement bien décrit !!!! Je crois que beaucoup de mamans se retrouvent dans ces situations que tu racontes et moi la première !! Ca parait surréaliste quand on le raconte mais c’est trop ça: manger en 15 secondes se retenir de pisser toute la journée oublier sa tasse de thé pleine….
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Merci d’avoir décrit cette réalité.
Maintenant bébé à 18 mois, il fait la sieste l’après midi mais le scénario est toujours le même pour le soir… Bercer mon bébé (10kg, ça tue le dos, les hanches, les bras…), Croiser les doigts pour que la dépose dans le lit de fasse sans réveil, se préparer à sortir de la chambre, éviter les lattes de parquet qui grincent… Et l’aînée qui t’appelle à ce moment là et qui ne sait pas chuchoter…tout est à recommencer 😩
Des fois, quand je suis en train de l’endormir et que le temps me semble bien long, je pense aux papas et mamans qui sont précisément en train de faire la même chose, et ça me console un peu…et puis je me dis aussi qu’un jour il sera grand, et je n’aurai plus la chance de sentir son corps s’abandonner au sommeil, le voir dormir sereinement dans des bras aimants et être si importante pour lui et sa sœur.
Bon courage à toute les mamans qui bercent, chantent, déambulent en croisant les doigts !
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C’est exactement ça !
Merci et bravo d’avoir réussi à entrer dans cette acceptation du réel dès le deuxième enfant. Moi, il m’en a fallu 4 pour enfin commencer à arrêter de lutter.
Et du coup la grande leçon c’est : commence par le croque-monsieur ! 🙂
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Ha ha, excellent ! Entièrement d’accord avec le conseil de Jouls :)))
Plus sérieusement, j’avoue que moi aussi cet article me rappelle pas mal de souvenirs !
J’ajouterais que « l’espoir tue » s’applique parfaitement aux moments les plus attendus, genre vacances. Aaaah, les films que j’ai pu me faire en imaginant les jours parfaits qu’on allait couler dans une location, une fois les journées de boulot passées ! Et ben, même si ça reste de bons souvenirs, il y a toujours eu des gros grains de sable dans l’engrenage qui n’entraient pas du tout dans le cadre du film que je m’étais fait : la dernière fois, une toux de la plus petite qui a commencé dès le départ en voiture, duré quatre heures avec moults arrêts pharmacie-mise de serum phy-tentatives de tout ce qui est possible, puis la toux a duré la soirée, rien n’y a fait, puis la nuit…blanche, donc, avec l’aînée debout à 6h45…la petite de sombre humeur (ben oui, malade, et pas dormi) etc etc…le genre de trucs dont on rigole, mais ensuite ;).
La conclusion : l’espoir tue, le bonheur c’est dans des « ici et maintenant » qu’il faut savoir attraper 🙂 !!!
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Maman poule, comme de nombreuses autres femmes ici je voudrais simplement te dire en énorme merci. Mon bébé carrousel à moi il a maintenant 11 mois, et en parcourant nombre de tes articles, j’ai trouvé les plus précieuses des réponses. Parce que les comportements de mon bébé ils ressemblaient drôlement à ceux de Mademoiselle carrousel. Et je me disais qu’il n’était pas normal. Qu’il fallait que je trouve un truc. Et j’en ai passé des heures et des jours et des nuits à me demander quoi faire mieux, plus, moins, comment, pour qu’il rentre dans le moule des autres enfants « normaux » parfaits, des autres parents, des amis. Je sais que tu imagines très bien de quoi je parle .Et toi tu as très très très largement contribué à me libérer.
Merci, merci, merci.
Merci.
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Une fois que t’as compris ça je dirais que t’as compris 50% de ce qu’il te faut savoir pour survivre aux premiers mois de bébé. Les 50% restants sont comment TOUT FAIRE d’une main, l’autre servant de berceau ambulant (torcher les grands, faire à manger, lire une histoire, aller toi même aux toilettes accessoirement, etc)
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Superbe ! Merci
Oui c’est un apprentissage que l’on fait malgré nous en maman débutantes, le lâcher prise, le carpe diem …
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Olala, j’ai ri, mais RI en lisant cet article ! Ca fait du bien, en plein pic de croissance des trois mois !!! C’est tellement ça… surtout pour moi qui ai l’habitude de tout planifier, rentabiliser chaque minute… eh bah non ! Lâchez-prise, qu’ils disaient… ^^
Là il vient enfin de s’endormir. J’ai réchauffé mon repas. J’ai mangé. Et je vais devoir le réveiller car c’est l’heure d’aller chez la sage-femme… too bad…..
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Lâcher prise…. C’est ce que nos enfants réclament de nous dès le départ!! La conception, le jour de naissance, la propreté le sommeil … etc
Mon deuxième neuf mois ne fait toujours pas ses nuits et on en est très loin… mais à ma grande surprise je n’anticipe pas…je sais qu’un jour il y arrivera!!!
Merci pour cet article qui fait du bien à la maman cernée que je suis 😉
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Mais OUI!
c’est notre vie sur les 12 premiers mois ! Et les 12 d’après aussi …. Etc…
Adorables petits monstres 😉 ♥
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Vous avez un don pour mettre des mots sur la réalité ! Ici aussi on a appris que l’espoir tue et que le lâcher prise nous sauve notre santé mentale !
Alors j’ai des listes infinies dans la tête de choses à faire… quand j’en ai l’occasion je fais les priorités (linge etc…) et je pioche dans la liste si j’ai le temps et puis si je suis interrompue et bien tant pis je reprendrai plus tard !
Ils grandissent tellement vite je préfère profiter de ces moments plutôt que me faire des noeuds au cerveau !
Merci sincèrement pour ce blog !
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