Ce 29 mars est la journée mondiale de l’allaitement ; c’est l’occasion pour moi de faire un bilan de l’allaitement de Bébé Carrousel et de revenir sur son sevrage !
Et oui, Bébé Carrousel a pris sa dernière tétée il y a environ un mois et demi, 2 jours avant ses 12 mois : j’ai donc fermé les portes de la laiterie jusqu’à nouvel ordre!
Le sevrage
La transition s’est faite en douceur, naturellement et de façon tout à fait non planifiée, pour une fois dans ma vie de control freak ! Bébé Carrousel a commencé progressivement à accepter le biberon à la crèche pour y boire le lait que je tirais péniblement dans les toilettes sur ma pause déjeuner. De mon côté, après quelques semaines à traverser les couloirs de mon lieu de travail avec mon engin de torture en bandoulière, à tirer mon lait avec le doigt sur le bouton « OFF » pour stopper la manœuvre infernale dès que quelqu’un entrait dans les toilettes (« vous saviez qu’il y a une nana qui se vibromasse dans les chiottes ?? … »), à nettoyer téterelles et tubulures à côté des collègues qui se lavent les mains, à emballer mes biberons de lait dans des sachets opaques pour les stocker en toute discrétion dans le frigo commun (et éviter que le premier venu ne s’enfile mon précieux lait en milk shake à l’heure du goûter), à oublier ce fameux lait dans le dit frigo un soir sur deux, à trimballer ma glacière dans le RER, j’ai jeté l’éponge. A la même époque, Bébé Carrousel a commencé à mieux dormir la nuit, et par extension à moins téter. Du coup, entre la diminution des tétées nocturnes et la non-stimulation en journée, ma lactation a bien baissé… Après les tétées du matin et du soir, je sentais Bébé Carrousel s’énerver et s’acharner sur ma pauvre poitrine. J’ai donc commencé à compléter mes tétées par des biberons… et ça s’est terminé par uniquement des biberons.
Je pensais continuer plus longtemps un allaitement mixte avec biberons en mon absence et tétées matin, soir et week-ends, mais la baisse de lactation a été assez nette chez moi, c’est le risque de l’allaitement mixte. Certaines femmes peuvent continuer longtemps avec seulement une ou deux tétées par jour, et pour d’autres c’est plus difficile. Si on tient réellement à son allaitement, on peut relancer sa lactation par divers moyens, mais je n’en ai pas eu la motivation. Pour celles que ça interesse, n’hésitez pas à contacter une animatrice Leche League de votre région ou une consultante en lactation !
Bébé Carrousel a l’air d’avoir très bien vécu ce sevrage, puisqu’à aucun moment je ne l’ai vue chercher le sein depuis et qu’elle gloutonne avec plaisir son biberon. Je continue de lui donner allongée dans mes bras en la câlinant, même si elle est capable de le tenir toute seule…
Comme elle ne tolère pas le lait de vache et qu’on m’a sensibilisée au fait que ce n’est pas si bon à la santé que la publicité voudrait le faire croire (les produits laitiers, sont vos amis vous la vie…), on alterne entre lait de chèvre, lait de brebis et lait végétaux (riz, avoine, noisette…). Elle prend tout sans difficultés et sans faire de différence, peut-être parce qu’elle était habituée aux changements de goûts du lait maternel ?
On a donc vécu un sevrage sans difficulté, un peu à l’image de cette année d’allaitement, qui a démarré tout naturellement en salle de naissance quand Bébé Carrousel a trouvé elle-même le sein et qui s’est poursuivie pendant des mois sans difficultés majeures.
Pour autant, il y a quelques points que je voudrais aborder ici pour les futures mamans qui veulent ou envisagent d’allaiter, et qui ont certainement déjà projeté beaucoup de choses sur cette future expérience.
Les difficultés physiques ou physiologiques
Vous aurez certainement dans votre entourage des mamans qui ont mal vécu leur allaitement à cause de difficultés « physiques », telles que la douleur de la montée de lait, les crevasses, les engorgements… Ces difficultés existent et il est vrai que quand on les vit, l’allaitement peut vite devenir pénible ! Ce que je trouve dommage, c’est qu’on résume l’allaitement à ces difficultés, qu’on associe allaitement et douleur (parfois même comme si c’était normal, comme si allaiter devait faire mal, bah oui pauvre femme, souffre en silence et nourris ton mioche !) et qu’on passe à côté de tout le reste.
Encore une fois, la clé c’est l’information et c’est l’un des grands thèmes de cette journée mondiale de l’allaitement maternel : le manque d’information des mamans allaitantes qui conduit au sevrage précoce. Quand une maman qui allaite rencontre des difficultés dans les premiers jours / premières semaines, elle n’a pas vraiment les idées claires pour aller chercher la bonne information là où elle se trouve. Le personnel soignant de la maternité n’est pas toujours très disponible, et généralement (selon les maternités) pas très bien formé sur le sujet. Quant à l’entourage, il véhicule souvent de vieille croyances dépassées sur le sujet, les mères et les tantes ont toujours une bonne histoire d’allaitement raté à dégainer, et le père est tétanisé à l’idée de donner publiquement un avis sur cette relation entre sa femme, son bébé et une paire de sein. En plus, comme il s’est déjà bien fait broyer la main à l’accouchement, que sa femme a fondu en larmes parce qu’il avait mangé le dernier michoko avant de le pourrir quand il lui a proposé d’aller lui acheter une petite douceur à la caféterie alors qu’elle est déjà grosse comme une baleine bordel, le père n’ose absolument plus l’ouvrir. La maman se retrouve donc bien seule avec sa douleur et ses difficultés, et ne voit comme alternative que le sevrage, même si ça ne correspondait pas à son projet ! Solution renforcée par les médecins et pédiatres, qui ils sont généralement pour l’allaitement dans la mesure où cela ne leur complique pas la vie : à la moindre perte de poids de bébé, face à une courbe de croissance pas pile pile dans les clous du carnet de santé, à un bébé qui régurgite beaucoup, la solution c’est le sevrage !
En vérité il existe des solutions et des mesures de prévention face aux douleurs physiques qui peuvent être provoquées par l’allaitement. Je ne m’étale pas ici, mais si vous rencontrez ce genre de difficultés et que vous souhaitez poursuivre votre allaitement, tournez vous vers des amies qui ont allaité avec succès (et pas celles qui ont détesté !), vers une sage-femme, ou encore mieux vers des consultantes en lactation ou des animatrices Leche League, qui peuvent vous répondre par mail ou par téléphone !
Vous trouverez aussi beaucoup de personnes pour vous faire douter de votre capacité à alimenter votre bébé correctement : tu es sure que ton lait est assez nourrissant ? Tu n’as peut-être plus assez de lait ? Pour faire très synthétique, même des femmes mal nourries produisent un lait de qualité pour leurs bébés, et ce n’est que dans les cas de famine et chez des femmes n’ayant aucune réserve, que la quantité et la qualité du lait seront affectées. Par ailleurs concernant le volume de lait produit, il est possible effectivement de ne pas produire assez de lait si on cherche à lutter contre la nature, c’est-à-dire si on cherche à imposer un rythme de tétée prédéfinie alors que bébé voudrait téter plus fréquemment. En effet, c’est la succion qui provoque la lactation, donc pour être sure d’avoir assez de lait pour votre bébé… il suffit de lui proposer le sein chaque fois qu’il a l’air d’avoir faim ! Je l’avais expliqué un peu plus en détail ici. Et je vous invite à consulter le site de la Leche League qui est très bien documenté.
Les difficultés psychologiques
Si vous trouverez toujours quelqu’un pour vous parler de la souffrance physique ou du manque de lait, on vous parlera plus rarement des difficultés psychologiques de l’allaitement.
En premier lieu, la dépendance entre la maman et son bébé. Pour certaines, dont je fais partie, c’est un véritable souhait et une volonté de tisser un lien particulier, quitte à exclure un peu le reste de l’entourage. En ce qui me concerne, je ne me suis jamais vraiment sentie aliénée par l’allaitement, car je n’avais aucune envie de sortir, de me séparer de Bébé Carrousel, de la confier, de prendre du temps pour moi. Ca ne m’a pas manqué, donc j’ai très bien vécu que ma fille soit ultra dépendante de moi. En même temps, je ne dis pas que sortir ou prendre du temps pour soi est impossible quand on allaite ! C’est tout à fait possible, mais ça demande de sortir en dehors des horaires des tétées (or, c’est aléatoire au début…) ou de sortir avec son bébé (et oui, c’est l’avantage de pouvoir nourrir son bébé n’importe où et n’importe quand !) ou tirer son lait et avoir familiarisé bébé avec le biberon ou un autre moyen type tasse à bec, pipette… Sachant qu’on recommande d’éviter l’introduction des biberons avant 4 à 6 semaines pour ne pas perturber la lactation et l’apprentissage de la succion de bébé.
Pour les femmes qui veulent très vite retrouver leur indépendance, qui ont besoin de sortir librement, qui n’ont pas de barrière psychologique à confier rapidement leur bébé à quelqu’un, qui ont besoin d’avoir leur espace, l’allaitement peut être vécu comme aliénant et frustrant. A mon sens, pour que l’allaitement soit une expérience réussie et une source de satisfaction pour la mère et le bébé, la maman doit être en recherche de cette proximité, voire de cette fusion, et se sentir prête à mettre de côté sa vie d’avant (encore plus que ce que doit faire n’importe quel parent à la base, parce que bon il ne faut pas s’imaginer qu’on reprend sa vie là où on l’a laissée avant l’accouchement, qu’on donne le bib ou le sein !).
Je vous le disais, cet aspect ne m’a pas vraiment posé de problème. Pour autant, mon premier mois d’allaitement n’a pas été très serein, avant tout parce que je me posais beaucoup trop de question (encore une fois…) et j’avais du mal à me détendre sur les horaires et intervalles des tétées (malgré la théorie que je connaissais pourtant sur le bout des doigts). En bonne stressée, c’était difficile pour moi de me demande à chaque pleurs « Et-ce qu’elle a faim ? » et de me défaire des raisonnements de mon entourage (« Elle a tété il y a une heure, tu ne vas pas lui redonner ! ») qui m’empêchaient de la remettre tout simplement au sein pour voir si cette réponse lui convenait ! Encore un exemple des dégâts du combo « manque de confiance en soi + conseils de l’entourage ». Même si ces conseils partent vraiment d’un bon sentiment, puisque par exemple ma maman m’a beaucoup fait de remarques dans ce sens, alors qu’elle me soutient dans tout ce que je fais et que je sais qu’elle voulait seulement m’aider. Par ailleurs, avec l’allaitement je comptais bien tisser ce lien particulier avec Bébé Carrousel dont parlent les mamans qui allaitent… et je ne le ressentais pas le premier mois ! J’ai déjà évoqué sur ce blog mon impression que Bébé Carrousel ne m’aimait pas au départ, qu’elle n’avait pas besoin de moi, que je ne l’apaisais pas… Aujourd’hui (et quand je vois où on en est !), je sais que c’est simplement le développement normal d’un bébé qui fait qu’au départ, on donne énormément et qu’il ne donne rien en retour. Quand je l’allaitais, j’avais le sentiment qu’un biberon lui aurait fait le même effet, qu’il n’y avait pas davantage d’interactions. Tous ces éléments font qu’après environ 1 mois d’allaitement, j’ai envisagé sérieusement d’arrêter.
Heureusement pour moi, j’avais bassiné Papa Ours avec mon allaitement toute la grossesse. Je lui avais fait lire ce joli texte de Marjoliemaman et lui avait dit que ce que j’attendais de lui, c’est qu’il me soutienne, me rappelle les connaissances théoriques que j’avais mais que les hormones et la fatigue me feraient oublier, qu’il ne laisse pas les autres me faire douter de moi et qu’il ne me laisse pas abandonner. Et c’est lui qui m’a rappelé à quel point c’était important pour moi de mener à bien ce projet d’allaitement et qu’il était très fier et ému de nous voir toute les deux pendant la tétée.
Alors j’ai continué et j’en suis vraiment heureuse, car ensuite ce fameux lien s’est vraiment tissé entre nous, j’ai vu Bébé Carrousel s’apaiser au sein d’une façon toute particulière, je me suis sentie devenir cette fameuse figure d’attachement indispensable et que personne ne peut remplacer, j’ai progressivement commencé à me sentir moi-même apaisée et heureuse à chaque fois que je le voyais téter et ça m’a aidé à supporter les pleurs, les cris et les nuits pourries. Car peut-être qu’on aurait réussi à tisser le même lien au biberon, peut-être que pour elle ça n’aurait rien changé… Mais moi, ça m’a aidé à me sentir compétence, à trouver ma place de maman et à me sentir bien dans mon rôle. Pour moi, l’allaitement a été une merveilleuse expérience, une source d’épanouissement et de fierté, l’un de mes plus grands bonheurs de ma première année en tant que maman.
Et c’est pour cela que je parle volontiers de ce sujet aux mamans qui y sont sensibles, que j’essaye de diffuser mes quelques connaissances, que j’encourage à s’informer les mamans qui projettent d’allaiter, car je sais que l’allaitement peut aussi devenir source de déception, de déconvenues ou de difficultés. Je n’ai aucune vocation à convaincre des mamans qui n’ont pas envie d’allaiter ou qui arrêtent très vite car cela ne leur convient pas, en revanche j’ai vraiment à cœur d’accompagner celles qui le souhaitent pour qu’elles puissent vivre une aussi belle expérience que la mienne 🙂
Bonjour, et merci pour tous tes beaux témoignages… J’ai découvert ton site il y a deux semaines, et je m’amuse/m’émeus/me conforte dans mes opinions en techniques d’éducation positive à la lecture de tes postes.
Je m’étonne que personne ne t’ai laissé de commentaires sur ce sujet, car il est plein de bons conseils…
Ce que j’ajouterai / appuierai :
– Il faut avoir un bon mental,
– énormément de patience, de bienveillance et de temps pour se rendre disponible à un petit glouton qui peut s’endormir au sein (tétées qui durent jusqu’à 20min), qu’il faut alors éveiller d’une caresse, et qui va y revenir toutes le 2 heures (au minimum)…
=> Là, chacun a son propre modèle de bébé, mais la règle qui reste valables pour toutes les mamans: N’HESITEZ PAS A LE LAISSER VENIR AU SEIN AUSSI SOUVENT QU’IL LE DEMANDE. Plus il tètera (!tétée efficace!), plus vous produirez, et jamais vous ne devriez avoir de montée de lait, donc de douleurs supplémentaires liées à l’allaitement…
– l’entourage (le bon!) est primordial
– le soutien d’un groupe de soutien à l’allaitement ou d’un proche avisé est toujours utile
– un lien pour un site super intéressant: http://www.grandir-nature.com/
où tu trouves des conseils, et je ne sais pas si ça se trouve sur leur site, mais par eux j’ai eu accès à de la doc. sur une courbe de taille/poids ADAPTE aux enfants allaités! Car il faut savoir qu’un enfant allaité N’A PAS la même courbe de croissance qu’un bébé nourri au lait de vache (même si celui-ci est modifié) => il grandira naturellement (ce que je préfère au terme « normalement » car qu’est-ce que la norme?) mais « grossira » moins vite, n’en déplaisse à mon ancien pédiatre qui a voulu me faire passer à l’allaitement mixte car petit retard de poids vers 6 mois (accessoirement bébé chou nous a sorti toutes ses 8 incisives en un mois à ce moment là, ce qui expliquait totalement le retard de prise de poids).
– enfin, pour un côté théorie, mais qui reste théorie, j’ai lu un article, sur le fait qu’une reprise d’allaitement était tout à fait possible après 1 ou 2 jours de sevrage… mais là il faut de nouveau y aller, tétées à volonté, les plus rapprochées (même courtes) possibles.
=> Voilà, pour les petits conseils basés sur ma propre expérience, mes recherches internet, et d’autres conseils qu’on m’a donné et que j’ai appliqués.
Sinon, je commente ici, plutôt pour laisser un mini-témoignage, car tes conseils font vraiment écho à ceux que j’aurais pu donner à des amies concernées.
J’en suis pour ma part à 11 mois et demi d’allaitement (8 mois en exclusif, et depuis en mixte (tétée du matin et du soir conservée, et une arme imparable en cas de gros chagrin/fatigue le reste du temps)). Je fais donc partie de ces chanceuses pour qui le mixte n’a pas sonné le glas de l’allaitement.
Effectivement, pour conduire un allaitement aussi loin, l’entourage est primordial, les bons conseils et le SOUTIEN d’où qu’il vienne (sage femme, groupe de soutien à l’allaitement, mari (et papa) formidable) sont toujours bon à prendre.
Dans l’ordre:
– ma sage-femme m’a énormément préparée à l’allaitement (elle sentait mon envie et faisait elle-même partie d’un groupe de soutien), m’a expliqué en détail le processus de lactation, les bonnes positions, le fait qu’un allaitement NE DOIT PAS FAIRE MAL (il faut régler la position, l’ouverture de bouche du bébé, être patient, s’accrocher, mais toutes les douleurs viennent d’une mauvaise position lors de la tétée), etc…
– à la maternité, les quelques (malheureusement rares) bons soignants (puéricultrices ou sage-femmes) qui nous ont aidé à mettre en route cet allaitement (aide pour le prélèvement du collostrum avant accouchement, mise au sein dès que possible en salle de réveil après ma césarienne – parce que non, une césarienne n’empêche pas d’allaiter – et conseils pour aller tirer mon lait fréquemment pour lancer la production car mon bout de chou était un super tèteur (il ouvrait grand la bouche comme dans les vidéos de démonstration) mais gros buveur (équivalent à 2 jumeaux).
– mon homme qui a été disponible tout le temps, se levait pour chercher le bébé, me le ramenait pour les tétées nocturnes, et même en journée – parce que la césarienne, c’est vraiment pas cool pour saisir son bébé sur le côté – le prenait à 4h à 6h du matin pendant sa phase d’éveil pour me laisser 2h de sommeil réparateur alors qu’il bossait le lendemain… Mais le sommeil étant nécessaire pour la lactation, il n’a jamais rechigné, en passant ce qu’il appelait ses instants « père-fils ». => Pour lui, et je valide totalement, NOUS avons allaité notre fils ^^… et il n’a jamais été frustré du biberon.
Et il faut aussi savoir qu’au démarrage de l’allaitement, pour moi, ça a été des tétées qui durent jusqu’à 20min qui revenaient toutes les 2 heures (au minimum), et ça jusqu’à ses 4 mois! Il faisait des nuits en deux temps -des nuits de bébé quoi- la journée il dormait 1/2h le matin, 1/2h l’après-midi, et il était super éveillé tout le reste du temps (ou accroché au sein à faire des micro-siestes).
Pour conclure, je suis heureuse de pouvoir continuer l’allaitement, surtout que maintenant c’est devenu un instant câlin privilégié. Nous le nourrissons au lait de chèvre également (ce que notre généraliste a approuvé, selon elle: il y a beaucoup moins de problèmes d’allergies/d’eczéma/d’asthme par la suite).
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J’ai oublié d’ajouter :
évidemment, comme toutes les mamans allaitantes de longue durée j’ai subi les questions désagréables:
– tu es sûre que tu as encore assez de lait? (pensée: « Tu veux soupeser mes seins? » acte: j’appuie sur mon sein, le lait gicle… « ça te va comme preuve? »)
– il est tout maigre, il a assez à manger? (et là je réponds, vu ce qu’il sort, il y a assez qui rentre)
– tu lui as déjà donné le sein il y a moins de 1h30, tu es sûre qu’il a encore faim (alors que bébé hurle à côté)
… il faut prendre sur soi, et répondre avec humour en essayant de ne pas être trop agressif… Et parfois, quand la nuit a été mauvaise, simplement vexer sa mère et se dire qu’elle finira bien par vous pardonner…
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Les débuts de l’allaitement ne sont pas toujours évidents mais cela mérite tellement que l’on « s’accroche » … A la naissance de Mini Miss il y a 6 mois, ce n’était pas gagné mais j’ai pris des conseils / j’avais en tête l’expérience avec mon premier que j’avais allaité jusqu’à ses 1 an et je VOULAIS que ça marche aussi bien, lui donner autant le meilleur qu’à son p’tit frère ! Aujourd’hui, quel bonheur de la voir plus « démonstrative » quand elle souhaite téter et cette relation si particulière que cela permet de tisser avec son bébé 😉 Quant aux remarques de l’entourage sur un allaitement long, elles m’ont toujours amusé car cela ne regarde que NOUS et que pour ce deuxième et dernier allaitement, j’aimerai aller au-delà de ses un an (si la nature me le permet …)
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