Accompagner son enfant en conscience·Accueillir un bébé·Etre mère... et tout le reste !

Redevenir maman (2/2)

Vous en savez un peu plus sur qui est Bébé Fusée. Vous savez la tempête émotionnelle traversée par Mademoiselle Carrousel, tempête qui nous a emportée avec elle assez violemment mais qui commence à s’apaiser… (Et a ce sujet, comme posté sur ma page FB, encore mille mercis pleins d’amour pour tous vos commentaires qui m’ont beaucoup emue et m’ont aidée à voir mes faiblesses d’un autre oeil… j’aimerais tant avoir le temps de répondre à chacun a la hauteur de vos mots!).

Probablement grâce à la naissance à la maison de ma Fusée, je n’ai pas du tout ressenti ce sentiment de totale déconnexion de la réalité (attention, pas la déconnexion je-me-tire-chiller-sous-les-cocotiers-sans-mon-pc, non la déconnexion je-ne-capte-rien-a-ma-vie-où-suis-je-et-je-venais-chercher-quoi-deja? nettement moins agréable) qui m’avait un peu paralysée à la sortie de la maternité (et c’était une paralysie carrément handicapante ; je n’étais bonne à rien, tout me prenait des plombes). Cette fois  je n’ai pas quitté ma maison, mes habitudes, mon cocon et Bébé Fusée est venue directement s’installer dans notre quotidien, sans passer par la case odeur de désinfectant/plateau repas/infirmière qui passe à 3h du mat qui te laisse un peu désemparée quand tu rentres chez toi. Alors certes, jongler dès les premières heures entre les besoins des deux filles, sans les 3 jours de répit offerts par la sécu pour ne se consacrer qu’au nouveau-né, c’est un peu coton. Le ballet des premières nuits m’a même fait grave flipper et je me voyais déjà obligée de déménager pour plus grand pour pouvoir isoler ma Carrousel du bruit (une petite propriété comme Downton Abbey aurait fait l’affaire). Mais finalement j’ai été tout de suite dans le bain et toujours shootée a l’ocytocine et a la fierté (je l’ai fait!) pour faire le grand saut de passer de 3 à 4  ; je crois que ça vaut mieux que d’affronter ça à J4, en pleine descente d’hormones et montée de lait..

Et puis, qu’elle fête cette naissance ! Après notre première nuit blottis les uns contre les autres, on a pris un petit dej pantagruélique au matin en faisant connaissance de notre petite Fusée. Mademoiselle Carrousel a ouvert le colis de grande sœur que je lui avais préparé avec amour et on a gonflé pleins de ballons de baudruche qui s’y trouvaient ; « C’est la fête ! » criait elle… (« C’est la fête » a aussi servi de prétexte à boire du sirop a table, manger des frites et réclamer des gâteaux a 14h !). Après une sieste à 4, papi et mamie Ours sont arrivés de province, puis papi et mamie Poule, venus ensemble pour cette occasion spéciale. Dans sa glacière Papi Poule a apporté Champagne, saucisson et chocolat (en échange, il est reparti avec un placenta congelé, nettement moins présentable à l’apéro) et la naissance à été célébrée en famille, pendant que j’étais libre de me reposer dans ma chambre avec mon bébé (en vrai j’étais surtout enfin libre de bouffer du saucisson !).

Le lendemain, Papi Poule a joué avec sa grande petite fille, passé l’aspirateur dans tout l’appart et trié la bibliothèque de ma Carrousel par taille de livres (!!!). Mamie Poule a offert ses bras a Bébé Fusée toute la matinée, nous a cuisiné des bolognaises et m’a décapé la salle de bain, après un moment de solitude devant notre placard ménager (« T’as pas d’Ajax ? T’as  pas de Mr Propre? Même pas du Cif ? De l’antical ? » – Juste du savon noir et du vinaigre blanc mamounette…). Pendant ce temps la, je me suis reposée et j’ai cherché le mode d’emploi de Bébé Fusée (elle ravale non? Elle mâchouille. Pourquoi elle pleure elle a l’air d’avoir mal…), le tout avec les miches a l’air H24 en toute impunité. La présence de nos parents, chaleureuse, utile, sans être contraignante, a vraiment fait de la naissance un moment de bonheur en famille et m’a permis de démarrer du bon pied avec un appartement propre et un panier de linge sale vide après leur départ !

Mamie Poule coocoone

Physiquement, je vous le disais, j’étais debout dans ma cuisine deux heures après la naissance. Bon mon périnée n’aurait pas kiffé une séance de trampoline non plus à ce stade hein. Ni aujourd’hui d’ailleurs. Mais je n’ai pas de trampoline ça tombe bien. Retrouver rapidement sa mobilité (exception faite de la mobilité de son entrejambe engoncée dans 3 couches de serviettes hygiénique…) et être 100% autonome pour s’occuper du bébé, la aussi ça aide à garder le moral ! Ceci dit, il y a un petit détail du post partum que j’avais occulté ou du moins minimisé, ce sont les fucking tranchées (les contractions des jours suivant l’accouchement pour que l’utérus se rétracte, qui sont amplifiées par l’allaitement et le nombre de grossesse). Pour le coup, en voilà un concept qui porte bien son nom (pas comme baby blues où t’as presque envie de l’avoir tellement ça fait chanteuse mélancolique qui joue de la gratte le regard dans le vague…), les tranchées ça fait penser à la GUERRE, et il faut dire ce qui est, ton entrejambe est un champ de ruine ! Et BAM l’ennemi contre-attaque de façon imprévue, te revoilà à te tordre et à gémir de douleur à chaque tétée et même entre, fourbe d’utérus !  C’est la seule chose qui m’a un peu gâché les premiers jours avec ma Fusée, car du coup je craignais même d’avance les tétées… et comme un nourrisson peut téter la bagatelle de 29 fois par jour, ça refroidit. Heureusement c’est passé en 3 jours… pile à temps pour la montée de lait, les nichons durs comme des briques et le réseau autoroutier Français en 3D sur le décolleté, faudrait pas qu’on se repose sur nos lauriers non plus hein, nous les parturientes. « Allez, c’est provisoire !« , la devise de la jeune mère. Et effectivement après quelques jours et quelques heures sous la douche a se masser les miches à l’eau chaude, j’ai retrouvé ma poitrine d’antan, 3 vergetures en plus. Encore 2 petites semaines de saignements et de cicatrisation, une séance chez l’ostéopathe pour remettre mon foie sur pied et mon sacrum a sa place (ça fait flipper dit comme ça hein, mais en vrai je ne sentais pas que mes organes étaient encore en balade…) et j’étais comme neuve. Enfin presque.
Psychologiquement, en ce qui me concerne, ça n’a RIEN à voir avec la naissance de ma Carrousel. Peut être parce que ma Fusée est un bébé plus apaisé, peut être parce que je suis une maman moins stressée (…d’où le bébé plus apaisée?), peut être parce que j’y suis déjà passée une fois donc je SAIS que l’anarchie du post partum est provisoire et que notre vie retrouvera un semblant de cohérence prochainement, peut être parce que j’ai énormément cheminé et que mes choix de maternage sont maintenant assumés, spontanés et qu’ils me satisfont vraiment. ..  sûrement un mélange de tout cela fait que je trouve presque facile de m’occuper de Bébé Fusée. Il faut dire qu’après 3 mercredis à m’occuper seule des deux filles de 8h a 19h, quand je n’ai les besoins que d’une enfant à gérer ça me paraît une promenade de santé (comme quoi hein, le parent est un réservoir illimité de ressources dont le seuil de tolérance est sans cesse repoussé avec le nombre d’enfants…) !

Alors attention hein, je ne dis pas que c’est joie, bonheur et félicité pure ! Simplement c’est mon état d’esprit, à situations comparables, qui est différent. En synthèse, face aux difficultés, je me dis juste que… bah c’est CHIANT quoi. Pas que je suis la pire mère au monde, que ma fille a surement une grave maladie et que je l’ai détraquée psychologiquement le soir de doute où j’ai dit à Papa Ours, pendant ma grossesse, qu’on aurait peut être du attendre avant d’avoir un deuxième.
Non je me dis juste que, en vrai, c’est un peu relou les bébés. Je me dit que c’est fatiguant ces réveils nocturnes fréquents et irréguliers, mais je prends chaque nuit comme elle vient, je n’attends rien de particulier de ma Fusée a un âge particulier (bon au fond de moi j’ai quelques pensées d’espoir que je chasse bien vite, car en la matière l’espoir ne fait pas vivre, il t’achève!), je kiffe ma vie quand elle fait une plage de 4h ou 5h de sommeil nocturne de temps à autre, je marmonne que c’est relou et que j’en ai marre les nuits où elle tète toutes les heures, mais je ne fais pas un rapport circonstancié de ses horaires de réveil pour évaluer l’impact du bercement vertical de 20h a 21h30 sur la qualité de sa nuit. Je me dis que là, tout de suite, j’aurais bien regardé GOT au lit (oui, le parent a des aspirations très modestes) plutôt que de bercer ma Fusée, en culotte (parce que, à la base, j’allais à la douche), dans le noir et au son de l’aspirateur pour calmer ses pleurs du soir, mais je sais que mon souhait insignifiant sera réalisable prochainement (alors ne me spoilez pas en attendant parce que ÇA je ne pardonnerai pas en revanche !). Je me dis que c’est pénible de ne pas toujours décoder bébé, il nous arrive d’avoir des échanges acides avec Papa Ours après 2h de pleurs inconsolables et 67 techniques testées en vain (dont la technique du cosmonaute, les sauts de cabris, la valse sautillée, les bruits de gorge, l’aspirateur, le sèche cheveux et toute la panoplie des trucs qui marchent généralement avec Bébé Fusée mais aucune technique ne garantit 100% de succès) et de finir par se balancer le fameux « mais je suis pas énervée, c’est toi qui m’énerve putain!! » ou « oui ben tu bosses, tu bosses et moi je fais quoi la journée, une cure thalasso ?!! », mais dès qu’elle est calmée, au lieu de perdre une heure a pleurer en me demandant pourquoi ma fille est si malheureuse avec nous, ben… je file sous la douche!

Ma Fusée s’endort contre moi, si j’ai envie je la garde dans mes bras, si j’ai a faire je la pose, si elle y reste tant mieux, si elle se réveille je la reprends tant pis. Elle passe les 3/4 de sa vie à bras ou en écharpe et je ne pose qu’une limite, celle de ce que mon dos peut encaisser, pas celle des mauvaises habitudes. C’est fou le temps qu’on se libère quand on ne lutte pas (un enfant dort dans son lit!) ! Quand j’ai mal au dos ou que Melle Carrousel veut promener sa petite soeur, elle va dans la poussette et j’emmerde le continuum. Elle tourne la tête, ouvre la bouche, enfouit son nez, cherche le sein ? Elle l’a, sans un regard pour l’heure et je serai bien incapable de dire combien de temps s’est écoulé depuis la fois précédente ni combien de fois elle tète chaque jour, elle est le seul maître du temps. N’en déplaise à la pédiatre ou à ma grand mère, qui voudraient VraIMENt bien savoir tous les combien elle tète ! La seule raison pour laquelle parfois l’anarchie de l’allaitement me pèse, c’est que cela m’éloigne de ma Carrousel, puisque les tétées de bébé sont prioritaires mais imprévisibles, et que parfois j’aimerais pouvoir m’organiser pour mieux lui consacrer du temps… Elle peut rester 2 jours avec le même pyjama taché de Polysilane, du moment qu’il est sec et qu’il ne pue pas trop le lait regurgité, je lui épargne les désagréments du deshabillage et tant pis si une bonne routine destinée a caler bébé sur un rythme circadien devrait inclure une tenue différente pour le jour et la nuit.

Bref, cette fois ci je ne me pose plus (trop) de questions inutiles et ça fait TROP du bien. Ça libère tellement d’espace pour autre chose, dans ma tête et dans mon emploi du temps…

Je me rends compte a posteriori que j’étais bien plus engluée dans les difficultés maternelles que ce que je voulais bien reconnaître durant les premiers mois de vie de Mademoiselle Carrousel. Je fais ce constat maintenant que je vois comme je prends plaisir aux gestes du quotidien avec Bébé Fusée ; si elle n’accepte pas d’être posée je la garde sur moi avec bonheur et philosophie, j’aime changer sa couche et en profiter pour lui parler et la masser, embrasser ses joues douces et chaudes, je savoure son contact quand elle est paisible et abandonnée dans mes bras, on lui donne son bain une fois par semaine seulement, mais on le fait en famille et c’est un vrai moment de partage… Mon coeur se serre un peu quand je pense aux gestes que j’ai fait pour Mademoiselle Carrousel, la tête ailleurs et le coeur en miettes parce que c’était difficile, les changes douloureux parce qu’elle hurlait, les bercements un peu mécaniques et parfois en pleurant, les promenades en poussettes ou plutot les moments à errer dans ma ville en attendant que l’heure tourne, les bains et les massages ou je ne prenais plus de plaisir car je me l’imposais chaque soir pour créer un rituel du coucher… Quand j’y repense je comprend qu’on était tres fusionnelles mais que pour autant je n’étais pas 100% avec elle parce que je n’allais pas assez bien… Bébé Fusée n’a certes jamais eu le privilège de l’exclusivité, mais elle a clairement celui d’une maman plus présente à elle même. Alors que je craignais d’être blasée de ses progrès et découvertes puisque c’est la deuxième fois, je me rends compte que je suis en fait beaucoup plus disponible psychologiquement pour les apprécier, alors que j’ai 3 fois moins de temps pour m’y apesantir ! J’ai commencé à la mettre quelques minutes par ci par la sur son tapis de motricité et j’adore la voir prendre conscience de ses mains au gré de ses mouvements désordonnés, la voir chercher sa grande soeur du regard quand elle l’entend parler, l’observer commencer à basculer sur le côté… j’ai hâte de l’accompagner dans ses acquisitions motrices !

Surtout, ce qui est très différent, c’est que malgré un maternage plus intensif car plus libéré, je me sens beaucoup moins aliénée par notre relation. J’ai souvent dit que j’aimais ma Carrousel a en avoir mal, tellement tout me retournait le coeur. Bébé Fusée, je l’aime plus simplement. Je ne sais plus trop pourquoi certaines choses m’ont tant angoissée la première fois, pourquoi certaines situations me semblaient insurmontables ; il faut croire que 2 ans et demi d’expérience, ça compte. Je me souviens de choses qui me paraissaient cruciales et que j’ai oublié de refaire cette fois (comme emmener les draps de la maison quand on ne dort pas chez nous pour lui garder ses repères…). Je me sens capable de faire bien plus de choses, de continuer ma vie bien plus normalement, en emmenant ma Fusée partout et sans me stresser ; si elle pleure je m’arreterai, si elle a faim je l’allaiterai, si elle en a marre je rentrerai. Je laisse aussi beaucoup plus de place à Papa Ours ; s’il se sent d’attaque pour gérer les pleurs de Bébé Fusée en rentrant du boulot, je la lui confie avec confiance et soulagement et je file passer un moment avec Mademoiselle Carrousel ou dormir une heure avant qu’il me réveille pour la tétée. J’en étais bien incapable pour Bébé Carrousel à l’époque, je ne pouvais faire confiance à personne car personne ne comprenait mon bébé en dehors de moi et je ne pouvais pas me laisser aller. Il faut dire que Bébé Fusée ne s’endort que peu au sein (au contraire, elle s’y énerve…) alors que Bébé Carrousel en avait systématiquement besoin pour s’apaiser, aussi nous sommes beaucoup plus sur un pied d’égalité cette fois dans notre capacité à calmer notre fille… Bébé Fusée a tout mon amour, toute mon attention mais dans ma tête j’ai aussi de la place pour autre chose, pour d’autres pensées, pour d’autres personnes. Probablement aussi parce que, depuis le départ, Bébé Fusée partage avec Mademoiselle Carrousel la place dans ma vie.

M’occuper d’un nourrisson pour la deuxième fois, ce serait presque facile (bien que toujours aussi fatiguant). Ce qui est compliqué, c’est tout le reste : endiguer les flots de linge à laver en dangereuse augmentation depuis l’arrivée d’un petit être supplémentaire qui vomit a chaque tétée et fait caca dans des couches lavables, continuer de m’occuper du mieux possible d’une Mademoiselle Carrousel en demande et à lui ménager du temps au milieu d’un emploi du temps anarchique, survivre au tunnel 18h-21h où les deux filles sont en demande en meme temps auprès de deux parents crevés, préserver ma Fusée de l’enthousiasme maladroit de sa grande soeur qui dérape parfois et lui accorder de doux moments rien qu’à elle, entretenir mon couple sans lui accorder une minute, ne pas s’essoufler quand on a plus une minute pour respirer pour soi. Mais… c’est que du bonheur ! 😉

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23 réflexions au sujet de « Redevenir maman (2/2) »

  1. Quel plaisir de te sentir plus sereine, ayant pris du recul par rapport à la publication du précédent article. J’espère que le temps vous permettra encore un peu plus de trouver vos marques, surtout avant la reprise du travail. C’est une étape qui me paraît délicate et m’angoisse un peu à titre personnel.
    Ça et comme toi le petit appartement de banlieue parisienne qui croule sous les affaires de chacun… Je rêve aussi d’un petit Downtown Abbey (et du parc qui va avec) pour être moins à l’étroit! Mais n’est pas Kate Middleton qui veut avec tout son staff pour gérer le quotidien!!!
    Merci pour ton article qui m’a donné le sourire! Bonne journée

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  2. Tu as bien raison ne ne pas noter le nombre et la durée des tétées. comme de toute façon impossible de savoir la quantité ni la qualité (j’entends quand ton lait change de consistance en cours de tétée) ça ne sert à rien. Pareil que noter les horaires des réveils nocturnes (ça nous réveille plus qu’autre chose et ça ne change rien de savoir combien de fois ni à quelle heures). En revanche sache si un jour l’envie d’un 3ème te titille il existe de l’homéopathie pour calmer les tranchées (découverte pour moi aussi pour BB2 et franchement ça pique….)

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  3. Je me retrouve dans beaucoup de tes mots : on s’impose tellement de choses, même au milieu d’un accompagnement à l’écoute de nos petits bouts alors que parfois, se faire, nous faire confiance finalement c’est ce qui fonctionne le mieux. Ne pas regarder l’heure et ne pas compter le nombre de tétées/réveils m’aide beaucoup aussi. Ma Libellule a 11 mois aujourd’hui, s’endort toujours au sein et se réveille la nuit pour des tétées câlins mais je serai bien incapable de dire si cette nuit elle s’est réveillée deux fois, ou si c’était la nuit dernière et à quelle heure. Et je me rendors bien mieux comme ça ! Merci pour ce joli article…

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  4. M’apprêtant également à vivre l’expérience d’un 2eme enfants dans les jours à venir (mon aîné a 2ans et demi) c’est encore plus un bonheur de découvrir chaque nouvel article. C’est simple, j’ai l’impression que tu me demine le terrain !
    Cette « sérénité » je la vit déjà à travers cette 2eme grossesse où mes pensées ont moins connu les angoisses et 1 000 questions de la primo parturiente.

    D’avance je te remercie car les mots que je lis ce jours seront sans doute comme des bouées de sauvetage dans ces moments où je me sentirais au bord du naufrage.

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  5. Quel plaisir de lire cet article…
    Une vraie douceur!!
    Je n’ai qu’un enfant mais parfois je culpabilise d’avoir été tant stressée… rituel à respecter, peur de le perdre, peur d’en faire trop, pas assez,….
    Et je me disais qu’au jour du deuxième.. peut être que je verrais les choses plus sereinement pour prendre soin d’un bébé 2 … on verra!! Cet article me rassure dans ce sens…. et les précédents me préparent 😊
    A nous de planter la graine
    ps: je me reconnais beaucoup dans maman 1

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  6. Incroyable, je reviens de déjeuner avec une amie à qui j’ai exposé tout ce que tu viens de dire : l’impression très ambivalente d’avoir été fusionnelle avec ma première mais d’avoir subi les choses en voulant être parfaite, le sentiment agréable d’avoir moins de temps avec ma deuxième mais de l’aimer mieux, plus simplement, en étant plus tolérante et plus souple ; le soulagement d’accepter pour la deuxième que quelqu’un d’autre que moi puisse prendre le relais. Et in fine, au bout de 18 mois, le sentiment d’être une meilleure maman – pour les deux – que je ne l’étais il y a 6 ans (pincement au coeur pour ma grande adorée), parce que juste j’ai plus confiance en moi, parce que l’expérience fait qu’on sait qu’on va s’en tirer. Merci de mettre des mots, post après post, sur tous ces ressentis. Avoir ce recul si peu de temps après la naissance de bébé Fusée, tu m’impressionnes !

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  7. Merci d’oser partager toutes tes émotions, tes doutes , les bons moments et ceux qui sont plus difficiles!
    Je n’attend pas encore un deuxième enfant, mais ton cheminement me permet déjà de me projeter…j’ai vécu la même chose avec notre première fille: les envies de bien faire parfaitement quitte à en faire trop: je sais déjà que la deuxième naissance sera plus sereine , avec un gros fuck à tous les emmerdeurs et donneurs de leçons( j’en ai trop souffert la première fois!)
    trop contente de te lire!
    MILLE MERCI!!!
    Marie

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  8. Wah le bel article , ça fait plaisir de lire ton cheminement ( si rapide , j’ai l’impression que tu passes par beaucoup de phases en si peu de temps ) . Belle continuation à vous 4 , belétat d’esprit . Je devrais peut être essayer le lâcher prise !
    PS : tu reprends quand le boulot et dans quel domaine travailles-tu si ce n’est pas indiscret ? Et quel est ton mode de garde ?
    Merci

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  9. Comme je me reconnais dans la déscription que tu fais de tes débuts de Maman auprès de Melle Carrousel. Ce besoin de tout contrôler. Cette impression d’être nulle Parce qu’elle n’est pas comme les bébés décrits dans les livres (un bébé ça dort 20h sur 24 ! C’est ça oui !) Et comme j’espère être plus sereine pour bébé no2 qui n’est pas encore la mais que nous Atttendons avec impatience. En tout cas, comme toujours, quel plaisir de te lire.

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  10. C’est vraiment pareil ici… En 17 mois d’écart, avec la deuxième, je suis si détendue… Je me prends mille fois moins le choux….
    Et comme toi, ma deuxième ne s’endort pas au sein, contrairement à son frère, donc je peux la laisser. Sans peur. D’ailleurs, j’ai allaité l’ainé 9 mois et je viens d’arrêter pour la petite de 5 mois. Je n’avais plus le goût… Qui aurait pu croire ça? Moi, une pro allaitement, motricité libre, DME, vaccination excrément légère (suisse…). J’arrête l’allaitement?? Oui. Et je me sens tellement mieux ainsi. (Bon, après non stop 1 grossesse, 9 mois d’allaitement, 1 grossesse, 5 mois d’allaitement, ça fait quand même 31 mois où mon corps produit pour qqn d’autre…)
    Je suis tellement plus détendue au deuxième… C’en est facile, comme tu dis….
    Bravo à nous!

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  11. Tu viens de me redonner confiance en ma capacité d’avoir un deuxième enfant après m’avoir horrifiée avec ton article précédent 😜
    Quel beau texte, quel plaisir de sentir ta sérénité avec ton bébé !

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  12. Un bel article qui fait plaisir. Nous avons vécu un peu la même chose avec notre 2ème : nous étions plus sereins, moins inquiets, moins « à l’affut » de toutes choses potentiellement pas normales. Et je pense que c’est bénéfique pour tout le monde.
    Et puis, au fond, ce qui est beau dans ce que tu racontes, c’est qu’en famille, on est heureux, ensemble. Cette foi indéfectible dans l’amour qu’on peut donner à nos enfants, quel beau moteur !
    Bon courage pour les semaines qui viennent, et profitez bien !

    Arnaud

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  13. Non mais GOT, tu m’as fais trop rire! Mon 2 ème bébé est né le 5 juillet et j attends tellement que les 2 s’endorment avant 21h pour pouvoir commencer !!!
    Bonne nuit ! Et croisons les doigts pour le moins de réveils possibles !!! Mais sans attentes, hein…

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  14. Quel beau texte. Je revis cette sérénité qui a accompagné la naissance de ma 2e, en tous points différente de la 1ere. Cette expérience m’a longtemps donné envie d’un troisième, jusqu’à ce que je réalise que je ne voulais pas 3 enfants, mais seulement revivre cet état de grâce avec un petit être tout neuf et un champ des possibles vaste… !

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  15. Merci pour cet article. …j’ai accueilli ma seconde petite fille fin juillet et je me retrouve tellement dans vos ecrits! Ca fait du bien de se sentir « normale »!merci encore
    Delphine

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  16. Grâce à une amie, j’ai découvert ton blog (je me permets de te tutoyer alors que nous ne nous connaissons pas, mais à te lire, cela me tombe sous le sens 😜) il y a un environ 18-24 mois. Je suis maman d’un petit garçon de 3 ans (juillet 2017), eu tardivement à 35 ans car Papa et moi nous sommes rencontrés « tard ». Le WE dernier j’ai découvert à ma grande surprise que j’étais enceinte (j’ai 38 ans et demi tout de même) alors que j’en ne souhaitais plus avoir d’autre enfant. Notre vie à 3 me convenait parfaitement ! J’ai passé 3 jours de torture mentale à imaginer les pires scénarios catastrophes qu’il soit du fait de la venue d’un autre enfant. Petite précision et pas des moindre, j’ai un taux de bêta-HCG incohérent avec la date de mes dernières règles : selon un médecin généraliste et une sage-femme soit ma grossesse remonte à avant mon dernier cycle, soit c’est une grossesse multiple ! Vivement l’echographie de datation pour savoir ! Deuxième « petite précision » : de part son travail, Papa est absent du lundi matin à 5h jusqu’au vendredi soir vers 19h-20h (quand tout se passe bien).
    M’imaginer avec un voir deux ou trois nouveau(x)-né(s) plus mon petit garçon d’Amour de 3 ans (enfin il en aura presque 4 d’ici là), je pètais un plomb. Je ne sais toujours pas comment je ferai (mon incertitude augmente avec le nombre possible de bébés évidemment), mais j’ai beaucoup aimé lire ton article qui montre qu’on a l’Amour et les ressources nécessaires le moment venu. Je pense aussi que comme tu le dis et comme le dise certains commentaires, je me poserai bcp moins de questions (on a tout de même quelques repères de base quand ce n’est pas le premier donc on est plus cool) et je me ferai plus rapidement confiance, ainsi qu’à mon bébé (mes bébés ?)
    Merci pour ton blog ! (un jour j’écrirai moi aussi 😉, je ne sais pas …)

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