Aujourd’hui, je vous parle de la façon dont nous préparons Mademoiselle Carrousel à l’arrivée de sa petite sœur. Cet article aura une deuxième partie que j’écrirais plutôt en fin de grossesse, où je vous parlerai notamment spécifiquement de la préparation à la logistique de l’accouchement. Pour la gestion des relations au sein de la fratrie, je vous invite également à lire cet article que j’ai écrit après la lecture de « Freres et sœurs sans rivalités » de Faber & Mazlich.
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Annoncer la nouvelle en toute transparence
Quand je vous ai annoncé ma deuxième grossesse, je vous ai dit que j’avais le sentiment que Mademoiselle Carrousel avait senti la chose avant moi et que cela expliquait le brusque changement dans son comportement et mes difficultés à y faire face. Nous avons donc mis des mots sur l’arrivée de ce bébé dès le lendemain du test de grossesse, de façon simple :
« Mademoiselle Carrousel, tu viens sur mes genoux ? Papa et moi voulons te dire quelque chose d’important. Tu as peut-être senti que je n’étais pas comme d’habitude et tu as raison ; j’ai un petit bébé dans mon ventre. Pour l’instant, il est tout petit petit petit comme ça (en mimant avec mes doigts) et on ne le voit pas. Il va grandir et mon ventre va grandir aussi, jusqu’à ce que le bébé soit assez grand pour naître et qu’on puisse le tenir dans nos bras. Ça veut dire que tu vas devenir une grande sœur et que tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur. Papa et moi on est très contents, mais toi tu as le droit d’être contente, d’être triste, d’être fâché ou de t’en ficher, tu peux nous le dire. On t’aime très fort. »
Même si elle n’avait pas perçu le changement, j’étais de mon côté convaincue de l’importance de lui faire part de la grossesse très vite, sans attendre les 3 mois comme pour le reste de l’entourage.
Tout d’abord, parce que les enfants perçoivent et sentent tout et que lorsqu’on leur « cache » des choses, même pour « leur bien » ou pour le nôtre, ils peuvent se sentir in sécurisés par les non-dits. De plus, le premier trimestre de grossesse est un trimestre fatiguant, qui peut présenter de nombreux maux inquiétants pour les enfants (comme les vomissements) et pendant lequel notre état émotionnel est bouleversé et j’ai toujours observé que mon état psychologique a une influence sur ma relation avec Mademoiselle Carrousel. Je voulais pouvoir lui dire clairement que ce n’était pas de sa faute si j’étais triste, fatiguée ou bouleversée (d’autant que j’étais un peu au fond du trou psychologiquement !) et quelle était la raison de cet état. Enfin, nous sommes de toutes façons toujours transparents avec Mademoiselle Carrousel sur les réalités que nous vivons et la façon dont nous nous sentons, c’est aussi une façon de lui apprendre à connaitre et à vivre avec ses émotions à elle.
Au départ, elle a réagi en disant « non non non non, bébé pas ! » puis en se désintéressant du sujet. Nous n’avons pas insisté, jusqu’à ce que les occasions se présentent de réitérer la substance du message (maman a un bébé dans le ventre, tu peux nous parler librement de ce que ça te fait). C’était important pour moi, dès le début de la grossesse de ne pas me cacher de mon état, tout en insistant pas lourdement, qu’elle puisse digérer l’information à son rythme et nous en parler quand elle voulait.
Aujourd’hui, c’est spontanément qu’elle parle de sa petite sœur régulièrement et ce sont ces perches qu’on saisit pour aborder le sujet.
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S’appuyer sur des livres
Comme vous l’avez sûrement deviné, chez nous, nous sommes très bouquins. J’avais donc déjà quelques livres sur le sujet de la fratrie avant d’être enceinte et j’ai complété la collection très vite afin d’avoir des ressources à disposition.
J’ai présenté les livres à Mademoiselle Carrousel lors de l’achat, mais c’est bien-sûr à son rythme et sur sa volonté que nous les lisons, jamais je n’impose la lecture d’un livre en particulier, surtout pas ceux-là (bon, j’avoue en revanche que quand 3 soirs de suite elle veut lire le même Papoum, j’essaye de l’aiguiller sur autre chose !).
Concernant la grossesse :
- Et dedans, il y a… de Jeanne Ashbé est ludique car il s’agit d’un livre avec des volets à soulever. Le principe ? Dans la valise on peut voir ce qu’il y a, dans le nounours il ne vaut mieux pas voir ce qu’il y a et dans le ventre de maman on ne peut pas aller voir mais il y a un petit petit bébé qui va devenir grand…
- Il y a une maison dans ma maman, de Giles Andreae : on suit une maman, un papa et un petit garçon dans leur quotidien pendant la grossesse de la maman. Je modifie certaines parties du texte que je trouve un peu bizzare ou qui ne correspond pas à nos réalités, mais dans l’ensemble ça permet d’aborder les questions autours de la grossesse.
J’utilise aussi les livres que je possède personnellement sur la grossesse et l’accouchement pour montrer de temps en temps des schémas du bébé dans le ventre, mais aussi des photos de vrai bébés, notamment en train de téter.
Concernant l’accouchement, je vous en reparlerai spécifiquement, nous avons « Hello baby » en anglais, sur l’accouchement à domicile.
Pour l’après, nous avons :
- Une petite sœur ça sert à quoi, que j’aime bien car il montre un petit écureuil impatient de faire pleins de choses avec sa petite sœur… mais elle est trop petite ! Et qui finalement trouve quand même un moyen de prendre soin d’elle. Je zappe les passages « maman rentre de la maternité avec un bébé » et « Cabotin donne le biberon » pour les remplacer par ce qui nous correspond.
- Ma maman a besoin de moi, que j’apprécie car déjà il présente une famille africaine et ensuite parce que la maman allaite. On y voit Simon qui veut désespérément aider sa maman à s’occuper du bébé, mais qui se sent bien inutile… Il est assez long pour une enfant de l’âge de Mademoiselle Carrousel, donc je coupe quelques passages à ma sauce selon l’état de concentration de ma fille et le temps dont je dispose.
- Et après, il y aura… dans la même lignée que « Et dedans il y a ».
- Un amour de petite soeur (pas sur la photo), que j’aime bien car on y retrouve notre ami Archibald (« Mon amour » dont je vous parlais ici) et qu’il permet de se projeter sur la future relation frère/soeur (mais pas assez à mon goût sur l’aspect « bébé »).
Je regrette qu’aucun de ces livres n’abordent vraiment la frustration, la colère, la jalousie et l’ambivalence de l’ainé à l’égard du bébé ; tous ces enfants sont très positifs et raisonnables dans l’ensemble ! Si vous avez quelque chose à me conseiller, je prends 🙂
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Préparer l’enfant à la réalité d’un bébé
Depuis que Mademoiselle Carrousel parle bien, elle a verbalisé pas mal de choses par rapport à l’arrivée de sa petite sœur, toutes positives, à mon grand étonnement ! Moi qui m’étais préparée à du rejet et à des difficultés dès la grossesse, je fais face à des élans spontanés d’amour de la part de Mademoiselle Carrousel (exemple, au lit ce matin au réveil, elle soulève mon t-shirt, embrasse mon ventre et lance « je t’aime petite sœur ! » – je vous laisse imaginer le regard énamouré qu’on s’est jeté avec Papa Ours !), des envies de prêter ses affaires et de partager des jeux…
Elle me parle souvent de jouer à la dînette avec sa petite sœur, de faire de la luge, d’aller à la piscine, etc… J’accueille toujours positivement ces déclarations (« Oh oui ce sera super quand tu pourras faire ceci ou cela avec ta petite sœur ! ») mais je précise à chaque fois qu’il faudra patienter un peu pour qu’elle soit assez grande pour le faire.
Je sais que pas mal de parents « vendent » le projet de deuxième à l’ainé en parlant d’un compagnon de jeux et que les enfants peuvent être très déçus en découvrant un nourrisson qui ne fait que dormir, pleurer et manger. Une grande partie de la préparation chez nous consiste donc à rendre Mademoiselle Carrousel familière avec ce qu’est un vrai bébé et ses besoins et c’est ce que j’aime bien avec le livre « une petite sœur, ça sert à quoi ? ».
Je lui ai donc pas mal parlé de l’allaitement, du fait que le bébé allait téter le sein et non boire au biberon ou manger comme elle des aliments solides et je lui ai montré des photos d’elle quand elle tétait. On s’amuse parfois à jouer « à la petite sœur » et je m’arrange pour beaucoup pleurer avec des pleurs stridents de nourrisson ; alors elle va me chercher un doudou, me berce et me chante une chanson. En lisant les livres, je lui montre que le bébé est souvent dans les bras de son papa et de sa maman : il ne sait pas marcher, ni s’asseoir, ni attraper et il a beaucoup besoin d’être porté et rassuré. Je lui dis que non, elle ne pourra pas jouer tout de suite à la dinette avec sa petite sœur, mais que si elle en a envie, elle pourra m’aider à changer sa couche, à lui donner son bain ou à lui chanter des chansons pour l’endormir... Bref, j’essaye de la préparer à la réalité du quotidien avec un bébé et notamment au fait que j’aurais beaucoup sa petite soeur dans les bras.
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Partager les préparatifs
Autant je suis très claire sur le fait que la décision d’avoir un bébé vient de nous à 100% et il n’est pas question pour moi de lui faire porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes (pas question par exemple de lui demander son avis en amont sur le projet bébé, de lui dire qu’on voulait lui faire plaisir en lui « donnant une petite soeur » ou de lui demandant d’être « sage » pour m’épargner par exemple), autant si l’occasion se présente j’essaye de l’impliquer dans les préparatifs sans imposer.
J’ai ainsi commencé le tri de ses vêtements de bébé devant elle ; elle a voulu en remettre certains et s’est rendue compte par elle-même qu’ils étaient trop petits. Je lui ai demandé si elle était d’accord pour que la petite soeur les utilise, maintenant qu’ils étaient trop petits pour elle et elle semblait très fière d’accepter. Elle s’est même amusé à plier soigneusement certains vêtements en me disant « prépare les affaires de la petite sœur ».
De même je lui ai demandé si, maintenant qu’elle marchait de plus en plus longues distances, elle était d’accord pour prêter la poussette à sa petite sœur quand elle serait née et nous lui avons installé un buggy board à l’arrière. Ainsi dès maintenant, elle choisit si elle marche, va dans la poussette ou debout sur la planche et me répéte souvent « après maman pousse moi et la petite soeur toute les deux, la petite soeur dans la poussette et moi derrière ». C’était important pour moi qu’elle se familiarise avec cette nouvelle configuration avant la naissance et qu’elle n’ait pas l’impression d’être « virée » de sa poussette (qu’elle adore, surement pour me contrarier moi qui veut plutôt la porter dans mon dos!) à la naissance de sa sœur, même si je pense que nous ferons la plupart des trajets du quotidien (courts) avec Bébé sœur en écharpe et Mademoiselle Carrousel à pied.
Je lui ai montré le matériel de couches lavables pour nouveau-né (qu’elle a essayé aussi), elle m’a aidé a nettoyer la baignoire que j’ai ressortie de la cave et elle sait que le berceau de la petite sœur (quand il sera arrivé) sera à côté du lit de papa et maman.
A ce sujet, en début de deuxième trimestre Mademoiselle Carrousel passait beaucoup de nuits avec nous (alors qu’en ce moment, elle les passe plutôt entièrement dans son lit), gigotait énormément et était très agitée ; avec mon ventre qui prenait de l’ampleur je commençais à stresser un peu pour la suite. Comment j’allais tenir comme ça jusqu’en fin de grossesse ? Et surtout, une fois le bébé né, n’allait-elle pas être beaucoup plus facilement réveillée par les pleurs si elle était au milieu de nous ? Comment allions nous tenir à 4 dans ce 140 cm ?
Alors que j’envisageais l’achat d’un 180 cm, Papa Ours de son côté était plutôt en mode « non mais il faut qu’elle dorme dans son lit, point !« . J’adore quand Papa Ours fait ce genre de déclaration, sachant que 1/ il n’entend rien la nuit dans 90%% des cas et 2/ quand ça lui arrive de gérer en mon absence, il est le premier à la prendre à dormir avec lui par facilité et parce qu’il surkiffe les câlins de cododo.
Je l’ai donc gentillement envoyé péter (« Et bah écoute je te propose que tu gères les nuits à partir de maintenant, ne te prive pas! ») et je lui ai surtout rappelé que je ne voyais pas l’interêt de déployer de l’énergie à ce stade pour la garder dans son lit, en sachant que l’arrivée de la petite sœur dans notre chambre risquait de tout foutre en l’air. Et qu’il n’était pas question pour moi d’entrer dans un bras de fer avec Mademoiselle Carrousel à l’arrivée de sa petite soeur là où elle aurait le plus besoin d’être rassurée sur notre amour et de lui imposer de rester toute seule dans sa chambre alors que nous étions à 3 dans la nôtre.
Nous avons donc installé son ancien matelas (celui du lit Montessori au sol) à côté de notre lit, du côté de Papa Ours puisque le berceau doit venir par la suite de mon côté à moi. Ainsi, l’installation est plus confortable pendant la grossesse et familière pour la suite ! Je me dis qu’elle sera moins dérangée par mes mouvements pour m’occuper du bébé si elle n’est pas juste à côté de moi.
Mademoiselle Carrousel est aussi au courant du prénom que nous avons choisi pour sa petite sœur et ce, malgré le fait qu’on espère garder l’information secrète pour le reste de l’entourage jusqu’à la naissance. Ce qui n’est pas gagné, vu qu’elle le dit avec joie si on le lui demande et se fâche très fort si j’essaye de lui dire que c’est un secret entre nous. Heureusement, elle le prononce assez mal donc le mystère n’est pas encore vraiment dévoilé !
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Gérer le temps
Clairement, la notion du temps à cet âge, c’est très abstrait ! Et j’ai bien conscience, en ayant partagé la nouvelle avec elle depuis le départ, que le temps peut lui paraitre long. D’ailleurs, alors que j’étais enceinte d’à peine 3 mois, nous avons appris la naissance de la fille d’amis. Je crie à Papa Ours « Tiens ça y est le bébé de X est né! ». Mademoiselle Carrousel a déboulé comme une furie dans le salon « Petite sœur né??? VOIR PETITE SŒUR ? ».
Aussi, l’idée est de ne pas parler du bébé tous les jours ; d’ailleurs la plupart du temps nous n’en parlons qu’à son initiative, à part les quelques moments autour des préparatifs dont j’ai parlé plus haut.
Par ailleurs, j’ai mobilisé mes grands talents de dessinatrices pour lui représenter en taille réelle un bébé de 50 centimètres, que nous colorions au fil des mois (en respectant la proportions d’après les indications de taille du fœtus données mois par mois par babycenter…) afin de représenter le temps qui passe ; quand tout le dessin sera colorié, la petite soeur aura assez grandi dans mon ventre pour pouvoir sortir.
Par avance je vous prie de m’excuser pour le choc visuel de l’image qui va suivre, je suis une quiche en dessin, je n’ai aucune notion des proportions et en prime j’ai fait ça un dimanche matin à 6h30 sans modèle :
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Créer le contact physique
Je n’invite que rarement Mademoiselle Carrousel à me toucher le ventre ; je préfère qu’elle le fasse spontanément, quand ça lui dit. Au départ elle n’y pensait même pas, puis elle a vu son papa faire et du coup elle a eu envie de participer. Maintenant, cela lui vient spontanément de soulever mon t-shirt pour câliner ou embrasser mon ventre, surtout quand je suis allongée.
Ce qu’elle préfère ? C’est faire des énormes « prout » sonores sur mon ventre, qui nous font beaucoup rire, surtout depuis que je lui ai expliqué que la petite sœur pouvait l’entendre dans le ventre.
Elle me voit aussi souvent mettre mon huile contre les vergetures et propose de temps en temps de le faire… Le problème, c’est qu’elle ne supporte pas la texture des crèmes sur ses mains alors elle s’arrête très vite. Dommage car moi j’adooooore.
Un soir, alors qu’on se faisait un gros câlin avant le coucher, elle a repoussé son père en disant « câlins que maman! ». Je lui ai alors dit que les câlins toutes les deux c’était génial, mais à 3 avec papou c’était encore mieux et encore plus d’amour. Et qu’on pouvait même être presque à 4 avec la petite sœur. Depuis, quand on fait des câlins à 3, ça lui arrive régulièrement de dire « petite sœur aussi » et de descendre sur mon ventre pour associer le bébé au câlin familial. Un peu trop d’émotions pour mon état de maman enceinte 😉
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Rassurer sur l’amour qu’on lui porte
Quand elle est plus difficile avec moi qu’avec d’autres (coucou, la figure d’attachement), quand je la vois se fâcher sur des toutes petites choses, et ce alors que j’ai moins de patience que d’habitude, j’essaye de garder en tête que, maintenant encore plus que jamais, c’est important pour moi de rester constante et de manifester mon amour.
Elle me demande souvent de la porter et c’est très compliqué pour moi avec mes maux de dos ; je lui propose un compromis (« je te porte jusqu’à cet arbre ») ou je lui dis que son papa est fort et n’a pas mal au dos et qu’il peut la porter mieux que moi, sans dire que c’est « à cause du bébé ». Si je suis seule avec elle et que vraiment je ne peux pas, je m’assois par terre pour la prendre dans mes bras (ça m’est déjà arrivée en pleine rue!).
Lorsqu’elle manifeste des choses positives vis à vis de sa petite soeur, je résiste aux « oh tu es gentille » ou « c’est bien! » qui me brûlent parfois les lèvres, et je lui dis « Ta petite soeur va avoir beaucoup de chance d’avoir une grande soeur attentionnée comme toi ».
Dès que je peux, je saisis l’occasion de lui dire que j’ai aimé passé tel moment avec elle, qu’on s’est bien amusée ensemble aujourd’hui, que je suis heureuse et fière d’être sa maman, de l’avoir à mes côtés, je souligne ses progrès, qu’elle me fait rire… Bref je manifeste mon amour. Le mieux, c’est que de verbaliser ces choses renforcent encore l’amour que je ressens pour elle 🙂
Alors pour le lit, nous avons investis récemment dans un 180 et c’est le pied! On a de la place et quand notre fille viens squatter, ça nous dérange à peine (bon sauf quand elle se met en travers au niveau de nos tête 😦 )
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Chouette article ! je vais m’inspirer de certaines idées, comme le bonhomme pour gérer le temps peut-être, on commence à préparer doucement notre bonhomme… je sens aussi que j’ai beaucoup moins de patience le soir avec la fatigue, dur dur quand il « nous teste » (tapes, arrachage de mes lunettes..)…
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Bonsoir, j’aime bien vous lire 👍
Pour un bouquin sur les petits frère /sœur j’ai à vous proposer « un bébé quel drôle d’idée » que j’ai lu et lis encore à ma fille. À cette heure je ne peux pas vous donner tous les renseignements de l’éditeur mais si vous le souhaitez je vous les communiquerai 😊
Bonne continuation et je vous souhaite un super accouchement, que ce soit à la maison ou à l’hôpital le plus important est d’y aller le plus tard possible et de souffler le plus longtemps possible pendant les contractions !!👌
Bien cordialement 😊
Envoyé de mon iPhone
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Que Mademoiselle Carrousel a de la chance de t’avoir en maman….. ❤ Elle va être AU TOP, et la petite soeur aussi!!!!!!!!!!
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Oh merci ❤
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Une fois encore merci pour cet article.
De mon côté aussi, je prépare ma fille de tout juste 1 an à l’arrivée de sa petite soeur pour août (15 mois d’écart oups).
J’ai également acheté certains de tes ouvrages et peux donc te conseiller d’acheter « D’abord, il arrive d’où ce bébé? » de Debi Gliori, dans la collection « Tu me lis une histoire? » Dont tu possèdes déjà un album. Les illustrations sont très belles et les situations vécues par le petit tigre ainsi que ses questionnements, drôles.
Il est conseillé à partir de 3 ans… Donc ma fille ne s’intéresse qu’aux images.
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Ah, j’ai oublié de préciser que dans cet album on y sent le fort agacement du petit tigre pour l’arrivée de ce bébé!
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Merci beaucoup pour la référence!!! Et bcp de bonheur (et de courage ^^) pour cette aventure a 4 qui se prépare!!
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Idem 😉
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J’adore te (on peut se tutoyer ?) lire depuis un petit moment. J’espère préparer mon fils à la naissance d’un e petit.e frère/soeur quand ça se présentera aussi bien que toi tu le fais pour Bébé Carrousel ! Je ne me suis pas encore penchée sur la question mais le site Notiséoton (site de Nathalie Le Breton, ancien e chroniqueuse des Maternelles) propose des livres pour les enfants et les classe selon différentes thématiques, tu devrais pouvoir y trouver ton bonheur ! (J’ai déjà une liste de bouquins longue comme le bras pour mon bouchon de 7 mois !).
Merci de partager avec nous toutes ces tranches de vie, ces moments d’émotions et de doute. Bonne continuation !
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Tu fais ça si bien! C’est top!
Tu verras, avec l’ADD ça va être si simple d’intégrer bebe carrousel à la nouvelle configuration familiale… Mon aîné de 17 mois s’est réveillé au moment où sa petite sœur est sortie… Ils se sont vus 30 secondes après la naissance et du coup il a tout de suite compris.
Par contre en effet, pour que tout le monde aille bien, il fait dedoubler de bienveillance envers l’aîné, et selon les circonstance, c’est pas évident (le mien a tendance à taper sa sœur quand elle tête si il est crevé…)
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Bonjour
Pour préparer l’arrivée de mon deuxième garçon j’ai proposé beaucoup de livres aussi à l’aîné ! Celui de Catherine Dolto sur l’arrivée de bébé, Tchoupi (qui montre quand même que maman peut être fatiguée), ou de ptit loup peuvent compléter ta collection. Et » j’attends un petit frere » surtout qui montre bien les différentes phases émotionnelles par lesquelles madame caroussel peut passer. 😉
Je sais que tu prépares un accouchement à domicile mais pour celles qui ne choisissent pas cette option pensez à glisser une petite photo de l’aîné à poser sur la table de chevet à la maternité, ça lui montre qu’il est quand même avec vous (mon grand à vraiment apprécié !)
Bon courage pour la suite ! La vie à 4 est un vrai bonheur !
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Merci pour cet article qui m’intéresse énormément étant donné l’arrivée de bébé 2 pour janvier. Je compte investir dans 2 des bouquins décrits dans l’article. Je me rappelle d’un livre des Bisounours que j’aimais bien petite : « Une petite sœur pour Grégoire ». Justement, il expliquait très bien ce sentiment de jalousie de Grégoire par rapport à sa petite sœur, qui ne comprend pas l’intérêt que suscite celle-ci alors qu’elle ne fait « rien d’intéressant à part pleurer et dormir » 😉
Me concernant, on préfère attendre les 3 mois pour expliquer l’arrivée de bébé 2 à notre ainée (27 mois). Mais, trop bizarre, il y a 2 jours, elle m’a dit « maman, je veux un petit frère ». Et avant-hier, dans le bain, elle a regardé mon nombril et dit qu’il y a avait « un tout petit bébé dedans ». Je ne m’explique pas trop cela… Peut-être un sixième sens propre aux petits-enfants.
A très vite, pour un futur super article 🙂
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Je te conseille « 9 mois pour attendre un petit frère ou une petite soeur » écrit par Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée chez Giboulées – Gallimard jeunesse. C’est un ensemble de 9 petits livres cartonnés qui mettent des mots simples avec beaucoup de délicatesse sur les inquiétudes des aînés et les petits maux de la grossesse (fatigue…). Je m’appuie énormément dessus actuellement avec mon aînée de 4,5 ans pour la naissance prochaine de sa petite soeur. Elle a ainsi pu verbaliser ses inquiétudes et on l’a bien rassurée !
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J’adore tous ces conseils donnés (notamment le bonhomme qui doit bien aider les enfants pour la notion du temps) et j’avais les larmes aux yeux en lisant les réactions de ta fille !
Ça me donnerait même l’envie d’un 2e !
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Coucou ! super article, comme d’habitude ! J’adore te lire.
Sinon, il y a Le livre des émotions dans lequel on parle de l’arrivée de la petite sœur et de la jalousie. Il est très sympa, toutes les émotions sont expliquées mais elle est peut-être encore un peu petite, il y a beaucoup de texte.
Merci encore pour tous ces articles ! J’ai bien aimé celui d’avant, je n’ai pas commenté, sur l’AAD vu par le conjoint et son évolution. C’était super, j’espère que le mien aura un parcours identique, pour le moment c’est même pas la peine d’aborder la question…
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Mon grand voulait aussi beaucoup être porté pendant ma grossesse… heureusement, avant même d’être enceinte je lui avais expliqué qu’il grandissait, que j’avais mal au dos et que donc c’était difficile, donc mes refus n’ont jamais été associés au petit frère qui s’annonçait. Et globalement pendant la grossesse il était assez positif (ou plutôt : indifférent le plus souvent, positif parfois, négatif rarement).
Sur la jalousie entre frères/sœurs, j’ai « à la poubelle, Bébé Louis ! », que je trouve pas mal (mais mon mari par contre le trouve immoral). On a lu aussi « Camille grande sœur », avec son papa qui lui explique que si elle se sent délaissée, elle doit le dire, car les parents « peuvent faire des erreurs » (je crois que c’est la formule employée, j’ai un doute).
La première année de n°2 a été assez difficile pour son frère, mais plus il grandit, plus ils interagissent, et c’est un bonheur immense de les entendre rire aux éclats ensemble ❤
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Oh, je sens que le jour où je serai concernée je viendrai relire ton article ! C’est super tout ce que tu fais, j’adore, j’adhère ! Et tu sais quoi, rien que de te lire me rassure par rapport à mes inquiétudes qui ont tendance à faire surface quand je pense à un futur second bébé… Alors merci !!! 🙂
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Bonjour,
Merci pour cet article!
Je suis moi aussi enceinte de mon deuxième, accouchement prévu en décembre…
J’ai trouvé un super bouquin qui s’appelle « J’attends un petit frère » de Marianne Vilocq. Il est bien ludique avec des volet à soulever qui montre le bébé qui grandit dans le ventre de la maman, et la montre bien l’ambivalence des sentiments de la grande sœur qui est tantôt fâchée, tantôt dans le rejet, tantôt intriguée… Il est super! Je ne l’ai pas encore montré à ma fille mes des copains l’ont utilisé et il avait beaucoup plu à leur aînée.
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Très chouette et très complet ton article !
J’aime bien que tu en parles sans ambages, mais pas tous les jours non plus.
Je me souviens d’un jour quand on attendait notre 2e, où j’avais demandé au 1er (4 ans) s’il avait peur qu’on ait beaucoup moins de temps pour lui quand le bébé naitrait, et, lui avoir ensuite confirmé que ce serait probablement le cas !! Mais que cela ne signifiait pas qu’on l’aimait moins…
Pour ce qui est de l’accueil des sentiments négatifs, je te conseille « Freres et soeurs sans rivalité » de Faber et Mazlish. (pas pour elle, pour toi)
Meme si beaucoup de choses ne sont pas tout de suite applicables, ça aide à partir du bon pied et à éviter de fomenter une possible rivalité sans meme s’en rendre compte…
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Merci Maman Poule pour tes articles toujours drôles et touchants !
Ton écriture fais écho en moi, car Mademoiselle Carrousel ressemble bcp à ma pitchoune (petite blondinette de 2 ans et demi qui n’a pas la langue dans sa poche et dejà dégourdie) et je suis sur ta longueur d’ondes en matière d’éducation.
Pour Mlle Carrousel, il y a « On ne m’a jamais demandé si je voulais une petite Soeur » de Martha Alexander (1971) qui montre un gd frère qui voudrait bien que sa petite Soeur aille dans une autre famille…mais qui finalement se rend compte qu’il y a dejà de l’attachement et de la complicité avec ce bébé.
Je te conseille également de lire : « J’accouche bientôt, que faire de la douleur ? » De Maïté Trelaün, notamment pour la partie relative à l’accouchement seule et sans péridurale.
(J’ai eu un accouchement physio (aux Lilas) puisque mon projet de naissance était d’accoucher dans l’eau.)
Bon courage, bon accouchement et bonne naissance à PetiteSoeur.
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Bonsoir et merci pour cet article.
Je voulais vous partager un livre qui aborde les sentiments négatifs chez un grand frère ou une grande soeur quand un nouveau-né arrive. Il s’agit de « Et moi (aussi) alors ? » de Gayelle. Un très beau livre et de jolies illustrations. L’histoire raconte le manque de temps et d’attention qu’il peut y avoir dans les premiers temps de l’arrivée de bébé. L’histoire se finit bien mais pas à la manière d’un conte de fée, plutôt à la manière d’une vie de famille. Bref, un très beau livre 🙂
La même auteure et illustratrice avait aussi publié un livre sur l’accouchement à la maison qui s’intitule « Comment naissent (aussi) les bébés ».
Bonne soirée et bon courage pour la suite
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